Pussy Riot - Возвращение в Средние века - Сообщение для прессы от ассоциации Russie-Libertés
http://russie-libertes.org/2012/07/21/detention-des-pussy-riot-prolongee-la-russie-retourne-t-elle-au-moyen-age/
Détention des Pussy Riot prolongée: la Russie retourne-t-elle au Moyen Âge ?
Nadejda Tolokonnikova, Maria Alekhina et Ekaterina Samoutsevitch
en détention provisoire depuis presque 5 mois.
Communiqué de presse de Russie-Libertés
Détention des Pussy Riot prolongée: la Russie retourne-t-elle au Moyen Âge?
Le tribunal de Moscou a décidé le vendredi 20 juillet le maintien en détention jusqu’à janvier 2013 des trois militantes du groupe Pussy Riot. En détention provisoire depuis près de cinq mois, elles encourent jusqu’à sept ans de prison pour «hooliganisme».
Le 21 février dernier, des femmes vêtues de cagoules de couleurs se sont rendues dans la plus grande cathédrale de Russie. Elles y ont pratiqué une danse qui a été filmée. Au montage, elles ont ajouté les paroles d’une chanson demandant à La Sainte Vierge de les délivrer de Poutine. Aucune dégradation du lieu de culte n’a été constatée et aucune insulte envers l’Église ou les croyants n’a été entendue. Pourtant, immédiatement, une enquête criminelle a été ouverte et les trois jeunes femmes arrêtées et jetées en prison.
La Russie est un pays laïque qui doit, selon la loi, pratiquer une stricte séparation entre l’Église et l’État. Pourtant, depuis le début de la procédure, le tribunal se réfère à la morale religieuse la plus stricte, en qualifiant de “sacrilège” l’acte commis par les trois jeunes femmes, qui auraient soit-disant “insulté” et “infligé de profondes blessures morales aux chrétiens orthodoxes” et “saboté les valeurs spirituelles du pays”. Au-delà de leur caractère abusif, ces accusations n’ont aucune valeur légale en Russie et sont même contraires à la Constitution russe.
Dans le même temps, l’accusation ne cesse d’émettre des hypothèses absurdes et fantaisistes. L’action de Pussy Riot relèverait d’une «conspiration internationale». L’avocat de l’accusation, Mikhail Kuznetsov, a même déclaré que: «la prière punk de Pussy Riot peut être lié aux attentats terroristes du 11 septembre». Il a également indiqué que: «la représentation des jeunes fille a été organisé par « un groupe satanique» (source: http://lenta.ru/news/2012/07/20/riot/).
L’association Russie-Libertés condamne ce retour à des pratiques et des propos moyenâgeux! Nous dénonçons une justice utilisée comme arme politique par le régime russe pour réprimer toute forme, même pacifique, de contestation et exigeons la libération immédiate des Pussy Riot.
Russie-Libertés
Détention des Pussy Riot prolongée: la Russie retourne-t-elle au Moyen Âge ?
Nadejda Tolokonnikova, Maria Alekhina et Ekaterina Samoutsevitch
en détention provisoire depuis presque 5 mois.
Communiqué de presse de Russie-Libertés
Détention des Pussy Riot prolongée: la Russie retourne-t-elle au Moyen Âge?
Le tribunal de Moscou a décidé le vendredi 20 juillet le maintien en détention jusqu’à janvier 2013 des trois militantes du groupe Pussy Riot. En détention provisoire depuis près de cinq mois, elles encourent jusqu’à sept ans de prison pour «hooliganisme».
Le 21 février dernier, des femmes vêtues de cagoules de couleurs se sont rendues dans la plus grande cathédrale de Russie. Elles y ont pratiqué une danse qui a été filmée. Au montage, elles ont ajouté les paroles d’une chanson demandant à La Sainte Vierge de les délivrer de Poutine. Aucune dégradation du lieu de culte n’a été constatée et aucune insulte envers l’Église ou les croyants n’a été entendue. Pourtant, immédiatement, une enquête criminelle a été ouverte et les trois jeunes femmes arrêtées et jetées en prison.
La Russie est un pays laïque qui doit, selon la loi, pratiquer une stricte séparation entre l’Église et l’État. Pourtant, depuis le début de la procédure, le tribunal se réfère à la morale religieuse la plus stricte, en qualifiant de “sacrilège” l’acte commis par les trois jeunes femmes, qui auraient soit-disant “insulté” et “infligé de profondes blessures morales aux chrétiens orthodoxes” et “saboté les valeurs spirituelles du pays”. Au-delà de leur caractère abusif, ces accusations n’ont aucune valeur légale en Russie et sont même contraires à la Constitution russe.
Dans le même temps, l’accusation ne cesse d’émettre des hypothèses absurdes et fantaisistes. L’action de Pussy Riot relèverait d’une «conspiration internationale». L’avocat de l’accusation, Mikhail Kuznetsov, a même déclaré que: «la prière punk de Pussy Riot peut être lié aux attentats terroristes du 11 septembre». Il a également indiqué que: «la représentation des jeunes fille a été organisé par « un groupe satanique» (source: http://lenta.ru/news/2012/07/20/riot/).
L’association Russie-Libertés condamne ce retour à des pratiques et des propos moyenâgeux! Nous dénonçons une justice utilisée comme arme politique par le régime russe pour réprimer toute forme, même pacifique, de contestation et exigeons la libération immédiate des Pussy Riot.
Russie-Libertés