Titre :
Stand Still Stay SilentAuteur : Minna Sundberg
Statut : en cours (update 4 pages par semaine)
Langue : anglais (3 tomes publié en français chez Akileos)
Genres : post-apo, mythologie scandinave, drame, fantastique, horreur, aventure
Warning/Rating : Mature - thématiques de la maladie et de la mort, de la vie après la mort (mais pas forcément genre paradis voyez), morts d'animaux
De quoi ça cause ? :
90 ans ont passé depuis la grande maladie, et la plus grande partie du vieux monde a été oubliée et laissée à la merci des trolls, des bêtes et des géants. Une petite équipe d’explorateurs nordiques se lance dans la première mission de recherche officielle.
Images :
Pourquoi vous devez absolument cliquer ?! :
- Un mélange très détonnant : le post-apo horrifique et la mythologie scandinave. Alors j'ai déjà croisé ce mélange dans le jeu vidéo Apsulov: End of Gods, mais le webco date d'avant et même, c'est super rare comme mélange.
D'autant que la mythologie en question, ce n'est pas des histoires de vikings hein, c'est vraiment très varié en terme de folklore, c'est super rafraichissant. En plus, c'est une culture peu exploitée dans les medias traditionnels, des paysages, un mode de vie particulier (même si bon, là il est forcément différent, vu le contexte. Mais par exemple, le rapport à la nature, la gestion des traumatismes etc...)
- Comme l'avais dis
jainas dans sa rec pour
A Redtails' Dream (depuis terminé et publié en tome relié, toujours par Akileos, sous le titre Un rêve de renard), le dessin est magnifique et ne fait que s'améliorer. Les palettes de couleurs sont particulièrement riches : des ambiances bleutées, grisées, orangées, verdâtres, les jeux de lumières, les reflets d'eau, il y a de tout et cela rend le récit varié - les moments de joie, les moments de tristesse, les moments de doute, d'angoisse, les moments d'attente....le dessin et ses couleurs font merveilleusement bien la transmission des émotions.
- Les personnages sont tous très attachants, et contrairement à ce que le résumé me laissait penser, c'est une véritable équipe de bras cassés (d'ailleurs avant le début de l'aventure, on voit les recruteurs, ceux qui montent l'expédition, faire le compte de tout ce qu'ils pourront rogner en frais, et décident d'engager que des boulets qu'ils pourront se permettre de perdre sans trop de problème, c'est parfaitement offusquant XD).
Bref, dans les personnages, il y a un personnage avec des traits autistiques, une femme d'action, des personnages androgynes, de la diversité morphologique, et évidemment, du potentiel de shipping (quoi ? ça compte aussi !). Il y a une relation en particulier, qui, je trouve, est vraiment mise au centre de l'intrigue et on voit toute sa progression, c'est comme un slow burn amical, j'adore.
Les personnages ont tous des défauts, mais on les apprécie justement pour ça, car ça leur donne du relief.
- L'univers est très bien construit. Il y a des éléments scientifiques, qui se mêlent avec des aspects plus folkloriques pour que ça soit crédible. Il y a plein de procédures médicales (genre quarantaine, décontamination...), d'explications par rapport aux langues, aux rapports entre les pays, à la reconstruction, ça fait très réaliste.
- Ce n'est pas un post-apo complètement sinistre : déjà, c'est rassurant, il y a des technologies, un tank, des voyages en train, en bateau, de l'électricité. C'est juste beaucoup moins technologique bien sûr, mais ça reste quand même assez proche de nous, et surtout, ya un côté assez optimiste. Ya même des tas de personnes immunisés contre l'épidémie, donc le danger vient plus des monstres que de la maladie.
Points faibles :
- Ben c'est en anglais donc même si vous lisez les trois tomes parus en France, il reste un bon paquet de chapitres en anglais à se tartiner (on ne sait pas si l'éditeur poursuivra la publication après tout)
- Et puis la police d'écriture est pénible à lire je trouve, surtout quand ya des gros blocs de texte (l'auteure a créé une police pour garder un aspect runique)
- En cette période de Covid 19, la lecture du premier chapitre narrant les débuts de l'épidémie (avant l'ellipse des 90 ans) a été très pénible et anxiogène pour moi. Par contre, vous pouvez sauter sans problème ce passage en fait, il est totalement facultatif à la compréhension de l'intrigue.