Réponse au meme "10 genres" pour
heera-ookami NOTES : Mention de Slash(Arthur/Merlin, de Threesome(Arthur/Gwen/Merlin).
1°)
Merlin regarde la cérémonie avec affection et désespoir. Il sait tout ce qui va arriver, tout ce qui est arrivé. Il sait que cette union entre son roi et son amie de toujours n'est que le début d'une tragédie mais il ne peut s'empêcher de sourire devant leurs sourires, heureux même s'ils ne sont pas passionnés. Il sait qu'ils seront heureux un temps, se trahiront sans s'en vouloir vraiment. Il sait qu'Arthur l'aime mais ne peut plus partager sa vie comme avant. Albion a trop besoin d'une reine douce et sincère pour laisser la couronne dans son écrin et le lit d'Arthur n'en sera pas moins chaud la nuit.
Merlin sait que c'est pour le bien de tous mais il ne peut empêcher cette petite voix venimeuse et sournoise de les haïr si fort qu'il sent sa magie s'agiter. Mais il doit être plus fort que ses sentiments. Les millénaires passeront avant qu'il ne se retrouve et Merlin attendra. Parce que c'est ainsi qu'il est fait. Il attendra Arthur même s'il souffrira pendant une éternité sans que son roi n'en partage le fardeau.
Il força un sourire, alla bénir l'union par l'esprit de la Magie et félicita les jeunes mariés, la gorge nouée.
2°)
Quand Lord Pendragon était arrivé comme un prince au domaine, Merlin l’avait aimé et détesté dès qu’il l’avait vu. Lord Arthur Georges Andrew Pendragon était le plus bel homme que Merlin avait jamais vu et le plus pompeux de nobles qu’il avait servi. Ce qui était bien sa veine parce que Geoffrey, le maître d’hôtel l’avait assigné à la tâche de valet dès l’arrivé du maître de maison. Merlin avait pesté contre le destin comme un fou pendant des heures dans les écuries. L’étalon de Pendragon, Excalibur, l’avait immédiatement jeté dans le foin d’un coup de nez mauvais à la première insulte à l’encontre de son maître.
Ce ne fut que quelques semaines plus tard que Merlin changea d’avis. Arthur Pendragon, neveu de la Reine et l’un des plus riches parties de tout le royaume, avait sauté de sa monture, roulant dans la poussière, et s’interposa entre le fouet du palefrenier voisin et la jeune servante à terre.
Les mots violents de l’homme moururent à la vue de la fine ligne de sang contre la joue pâle du seigneur. Merlin s’occupait déjà de la jeune fille, Gwen, qu’il connaissait du marché. Arthur jeta des pièces d’or plus grosses que Merlin n’en avait jamais vu et accueillit chaleureusement Gwen dans sa maisonnée.
Merlin n’avait jamais vu personne prendre la défense de quelqu’un, d’une servante de surcroît, de la sorte, encore moins un membre de la famille royale. Arthur fut modeste et refusa tous remerciements de la part de quiconque, envoyant Gwen auprès de sa jeune sœur à la ville.
Gwen envoyait depuis régulièrement des fabuleuses lettres gorgées de bonheur à Merlin qui le faisait sourire. Maintenant Merlin servait Arthur avec ferveur et dévotion, s’extasiant de jour en jour de l’énigme qu’était Lord Arthur Georges Andrew Pendragon et tombant un peu plus amoureux de son maître chaque seconde.
3°)
Merlin regarde la bestiole gluante et verte avec perplexité. Il n'a jamais eu une créature pareille et pourtant dans les grandes lignes, une grenouille est une grenouille. sauf quand elle change de couleur, devenant de plus en plus rouge, comme furieuse.
"Protège-toi Merlin parce que je me sens d'humeur venimeuse.
-Arthur! Je n'ai pas fait exprès!
-Tu me menaces depuis des lustres d'un tel sort! Je te préviens, trouve une solution ou je te tue d'un coup de langue!" cria plus qu'elle ne croâsse, la grenouille qu'est devenu son roi.
Merlin soupire, jeta son foulard autour de la bestiole pour la poser dans un bocal sans la toucher. Il y glisse une brindille pose le foulard sur le dessus et s'écarte pour fixer son œuvre.
"Je vais trouver une solution. En attendant rendez-vous utile et prédisez moi le temps!"
Merlin fait un bond en arrière quand la langue surgit et s'écrase contre le verre. Arthur devient violet de colère et Merlin éclate de rire.
4°)
"Je vous avais prévenu! On ne doit pas jouer avec cette commande inpunèment.! s'exclame le Docteur furieux.
-Et moi je vous dis que je sais ce que je fais! rétorque le Maître.
-Excusez-moi, je crois que nous avons un problème," interrompt Ianto en désignant leurs alentours.
Arthur le tient en respect avec son épée et même le Docteur s'incline. Merlin tremble de peur sans savoir pourquoi et se met en travers.
"Voyageurs, disparaissez! Notre chemin ne doit pas croiser le vôtre!" s'écrie-t-il sans savoir ce qu'il dit.
Le Maître fait une révérence prononcé et sincère sans dire un mot et Ianto ne sait pas pourquoi. Le Docteur l'imite et Ianto fait de même avant de partir rapidement dans le TARDIS.
"Docteur? interroge Ianto.
-Ce roi n'aura jamais besoin de l'aide de nous autres pauvres fous, répond le Maître.
-Le roi Arthur est celui que l'Espace mériterait d'avoir et que le Temps ne lui accordera jamais."
Ianto se tait et laisse le TARDIS les emmenait loin de ce royaume utopique.
5°)
Arthur ne comprend toujours pas comment tout a commencé. Le jour où Merlin l'a provoqué sans connaître sa royale identité? Le premier combat? Leur dernier échange avant la bataille en Ealdor? Mais assez c'est assez et un matin il sait. Ses lèvres contre celles de Merlin, sa main agrippée dans ses cheveux. Il est enfin arrivé où il doit être. Chez lui, en sécurité, aimé et aimant. Dans les bras de Merlin.
6°)
Ils combattent depuis des heures dans la clairière, sous le regard amusé et désespéré de Morgana et de Gwen. Arthur ne retient pas ses coups, Merlin doit apprendre à se défendre au lieu d'agiter bêtement une épée sans la tenir. Pour qu'Arthur arrête d'avoir si peur quand ils sont attaqués.
Ils tombent d'épuisement finalement, Merlin d'abord, Arthur doit maintenir sa réputation après tout. Cote à cote, Merlin tourne la tête vers lui, un sourire bête et accusateur sur les lèvres. Arthur est fier de lui et lui sourire affectueusement en retour. Il faut qu'il l'encourage. Il avance ses doigts dans l'herbe fraîche et piétinée et en accroche quelques-uns à ceux de Merlin qui lui répond d'une pression.
Sous les applaudissements de ces dames et le soleil clair et chaud, Arthur est heureux.
7°)
Arthur a cru mourir aujourd'hui. La lance a transpercé son flanc, il a pu sentir son sang lui échapper, emportant avec lui toute la chaleur et la force qu'il avait. Il ne se souvient plus comment il est revenu au château mais il se souvient de la douleur des soins de Gaius, du bois que l'on arrache de sa chair de l'aiguille, de l'alcool.
Il se sent faible, il a très mal et il a l'impression de devenir fou. Alors quad Merlin entre dans la chambre, il grogne plaintivement et détourne la tête pour ne pas qu'il le voit ainsi. Il sent le matelas affaisser. La main de Merlin l'oblige doucement à se remettre sur le dos et Arthur ne veut pas le regarder mais on l'y force. Merlin l'embrasse tout doucement sur le front. Arthur ouvre les yeux. Il Sent l'air autour de lui se réchauffer doucement et des milliers de lumières de toutes les couleurs tournoient doucement au dessus de sa tête. Il sent le matelas disparaître, le plafond se changer en ciel bleu.
La douleur recule peu à peu, le soleil le réchauffe, l'herbe lui chatouille le cou et les fleurs des champs sentent bon tout autour. Il se recroqueville doucement, tout contre Merlin, ferme les yeux et s'endort sans douleur.
8°)
C'est devenu comme un rituel. Aucun d'eux ne sait vraiment où il a commencé mais ils ne l'arrêteraient pour rien au monde. Les lèvres de Merlin autour de son sexe font perdre la tête à Arthur et chacun de ses gémissements font aller Merlin plus vite, plus fort.
Et quand enfin tout s'arrête, Merlin lui passe son armure, vérifie chacun des liens de la plaque et Arthur sait qu'il sortira vainqueur du tournoi. Comme à chaque fois.
BONUS pour
calliopel :
BONUS
La première fois qu’Uther s’essaya à la magie, il récolta plus que ce qu’il pensait avoir semer. Il vainquit le dragon sans essuyer une blessure et la bête le fixa d’un regard sombre mauvais et luisant d’or. Il lui prédit la malédiction, celle qui touchait les impies qui jouaient aux apprentis sorciers. Il l’écouta parler de la mort d’un être cher, d’un cadeau qu’il ne mériterait jamais, de la fin d’un règne sanglant qu’on oublierait plus vite d’un mauvais rêve et du retour de la créature, plus féroce et plus terrible qu’avant, que cette fois il n’arriverait pas à renvoyer dans les ténèbres des profondeurs.
Uther l’ignora, enchaîna la bête sous les fondations de son nouveau royaume et vécut sa vie de roi à qui tout est dû. Jusqu’à Ygraine. Jusqu’à Nimueh et la mort de son épouse, de la naissance de ce fils qu’Uther ne sait pas s’il doit l’aimer ou le haïr. Il se rappela alors la malédiction et jura alors de détruire la Magie jusqu’à vaincre la malédiction par les armes et le sang.
Il ne sait pas alors qu’il ne fait que précipiter sa chute.