Une passion trop longtemps refoulée

Nov 06, 2006 07:26

Elle ne parvenait plus à réfléchir, depuis qu’elle avait entendu les sœurs Patil. Elle avait besoin de voir. Elle voulait le voir de ses propres yeux. C’est à peine si elle prêtait attention à la présence de Ginny qui tentait de la calmer car elle ne le voulait en aucun cas… se calmer. Elle était en colère et même très en colère. Dire qu’il lui avait fait toute une morale sur son comportement déplacé avec Viktor Krum « Tu me déçois Hermione ! Dire que la guerre est proche et mademoiselle joue les séductrices… » Il y avait mis tant de verve qu’elle s’était réellement sentie coupable. Et maintenant, elle apprenait que monsieur jouait les jolis cœurs avec Lavande. Lavande ! Son histoire n’était-elle pas finie ?! Elle fulminait de s’être fait bernée à ce point. Il l’avait humiliée, ridiculisée ! La faisant passer pour une, pour une … une gourgandine devant toute l’assistance présente dans la salle commune… Sur le coup, elle en avait même pleuré.
D’un geste rageur, elle repoussa Ginny qui cherchait à l’arrêter, pour la énième fois. Mais celle-ci ne la lâchait pas. Elle se précipita alors dans l’escalier, avec Ginny à ses trousses. Elle émit un grognement de pure frustration lorsqu’elle vit de nouveau Ginny apparaître devant elle.
-« Ginny ! Laisse-moi passer, s’il te plaît ! »
La jeune rousse prit une profonde inspiration, ferma ses yeux verts puis posa ses mains sur ses hanches. Elle leva la tête d’un air de défi, mais elle n’en menait pas large pour une fois.
-« Non Hermione… Tu n’es pas dans ton état normal. Que vas-tu faire ? »
Hermione soutint son regard. Elle adorait Ginny mais là, elle voulait régler le compte de son frère, à tout prix et maintenant.
Elle tenta de nouveau de passer mais Ginny la repoussa.
-« Non Hermione… C’est une tête de mule qui n’a jamais rien compris aux filles. Mais il n’est pas méchant. Il est parfois maladroit mais… Je suis d’accord avec toi, mon frère mérite une bonne leçon mais là... » Elle hésita. « Hermione, je… je ne te reconnais pas… » Souffla-t-elle. Hermione la dévisagea. Elle parvint à élargir un sourire crispé.
-« Ginny, je ne me répéterais pas encore une fois… Laisse-moi passer, s’il te plaît. Je ne ferais rien d’irréfléchi. Tu me connais, non ? Fais moi confiance. Je veux juste lui rendre la monnaie de sa pièce.»
Ginny baissa alors les yeux et la laissa passer, impuissante. Hermione la remercia et reprit sa course en direction de la salle commune. Lorsqu’elle y pénétra, nombre de têtes curieuses se tournèrent vers elle. Ginny avait raison, Hermione était méconnaissable. Ses yeux d’habitude curieux et doux étaient durs. D’une teinte chocolat, ils étaient devenus noirs. Ses cheveux plus ébouriffés que jamais auréolaient son visage rouge de colère. A son entrée, un serpentard téméraire fit une remarque désobligeante. « Regardez ça, la sang de bourbe a ses règles ! Cachons nous tous…. » Mais il perdit rapidement contenance face au regard frigorifiant qu’elle lui jeta. Presque toute la salle était dorénavant captivée par la jeune fille, qui elle n’avait d’yeux que pour un couple au centre de la pièce. Au moment, où elle entreprit de se diriger vers eux, elle fut arrêtée par un Harry inquiet.
« Hermione, que se passe-t-il ? Pourquoi tu… ? » Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il fut tirer violement vers le côté par une Ginny toute aussi inquiète de la tournure prochaine des évènements.
« Harry, elle ne t’écoutera pas. J’ai tout essayé… Cela devait arriver un jour… »
Hermione ne daigna même pas les regarder et se dirigea plus rapidement, vers Ron. Celui-ci ne s’était pas rendu compte de la situation qui se déroulait autour de lui, il cherchait désespérément à faire comprendre à Lavande que c’était bel et bien terminé entre eux. Mais celle-ci ignorait totalement ses explications et se mit à rire lorsqu’il lui dit qu’elle méritait mieux. Du côté de la jeune brune près d’eux, le rire de Lavande fut la goutte d’eau de trop. Elle articula alors d’une voix grave qui résonna:
-« Ron».
Lavande émit un léger sifflement ennuyé et se retira, bien consciente de l’ambiance électrique. Lentement, Ron tourna la tête, vers elle, surpris par le ton de sa voix et son air énervé, il la dévisagea. C’est alors qu’Hermione leva sa main et le gifla. Le bruit de la claque résonna dans toute la salle où des cris d’étonnement étouffés ne tardèrent pas à le suivre. Ginny et Harry dépassés par les évènements, n’osèrent même plus bouger, fixant une Hermione essoufflée. Ron sentit sa joue le lancer terriblement et l’effleura doucement. Hermione, les yeux écarquillés, ne parvenait plus à détacher son regard de la joue dorénavant rouge du jeune roux. Celle-ci était cachée par ses cheveux mais elle voyait bien les traces de ses doigts incrustées tout près de ses lèvres. Elle n’y était pas allée de main morte. Il n’avait toujours pas tourné sa tête, penchée sur le côté par la force de son geste. Elle suffoqua. Elle n’avait pas prévu ça. Elle se maudit intérieurement. Elle chancela légèrement même mais se reprit lorsqu’elle le vit effleurer sa joue. Elle se détourna rapidement de lui et sans un regard pour ses amis sous le choc, elle courut hors de la pièce. Elle essuya rageusement des larmes, qui maintenant se déversaient sur son visage. Elle s’insulta de tous les noms possibles. Qu’est-ce qui lui avait pris de le gifler ? Elle courut cherchant désespérément à mettre le plus de distance possible entre elle et lui. Mais son pouls s’accéléra dangereusement lorsqu’elle l’entendit crier son nom, d’une voix rageuse.
« Hermione !! Reviens ! Arrête-toi ! » Pourquoi avait-elle fait ça ? Que lui avait-il encore fait ! Il voulait comprendre. Harry avait bien essayé de le raisonner mais il n’avait plus qu’une chose en tête. Il voulait comprendre et cela, de gré ou de force. Il en avait assez de toutes ces querelles.
Elle le sentit tout proche. Elle accéléra sa course en direction de l’escalier et fut rassurée lorsqu’elle parvint à l’étage du dortoir des filles. Mais sa fureur n’était en aucun cas retombée. Maintenant qu’elle se savait en sécurité, elle avait bien l’intention de lui dire ses quatre vérités. Elle l’attendit et se pencha par dessus la balustrade et le vit arriver. Il leva alors son visage vers elle, du bas de l’escalier. Le visage rouge de frustration, conscient de ne pouvoir aller plus loin, il fulminait. Elle fit un sourire victorieux mais contre toute attente, il lui rendit son sourire, d’un air satisfait.
« Tu ne pourras pas rester là-haut indéfiniment, Hermione… J’ai bien l’attention de t’attendre ici. »
Se rendant compte de la véracité de ses propos, elle le dévisagea effrayée. Mais se reprit, elle ne devait pas lui montrer qu’elle avait peur de lui. C’est avec difficulté qu’elle soutint son regard azur mais elle se mordit les lèvres, afin de ne pas flancher. Ce mouvement n’échappa pas au regard du garçon qui s’assombrit.
« Et alors, que me feras-tu ? Je n’ai pas peur de toi, Ronald Bilius Weasley… »Il tiqua à son nom. « Tu as tout sauf la carrure d’un homme fort et puissant … comme Viktor Krum ». Il blêmit. Satisfaite de son effet, elle se félicita intérieurement. Elle savait qu’il prenait à cœur son physique, ces derniers temps. Son peu de confiance en lui l’empêchait de se rendre compte de l’évolution de son corps. Hermione ne pu s’empêcher de détailler son torse, elle se pencha un peu plus sans s’en rendre compte. Il était devenu magnifique et sa tenue de quidditch le moulait parfaitement, rendant hommage à ses muscles dorénavant saillants. Ron se rendit compte du regard posé sur lui mais se méprit sur sa signification.
« Je vais te faire ravaler tes paroles, sale miss je sais tout ! Foutu escalier de merde ou non, je vais monter… et tu verras que ton Viktor Krum n’est qu’un rien du tout !!! » Il entreprit alors de poser son pieds sur la première marche mais celle-ci disparut instantanément. Il perdit l’équilibre. Hermione ne pu s’empêcher de rire rassurée. Mais son rire se mua en une plainte lorsqu’elle le vit escalader la rambarde aisément. Ses entraînements de quidditch lui avaient fait bien trop de bien. Elle ne perdit pas un instant de plus à le voir se rapprocher du palier et se précipita vers sa chambre, pour s’y enfermer. Elle se doutait bien que s’il parvenait à atteindre le dortoir, il pourrait tout aussi facilement défoncer la porte de sa chambre. Elle chercha alors sa baguette et se tint debout face à l’entrée, prête à tout pour qu’il ne l’approche pas. Elle vit la poignée bouger et comprit qu’il lui restait peu de temps avant l’instant fatidique. Sitôt elle pensa cela, qu’elle vit sa porte sauter sur ses gonds. Elle sursauta malgré elle et le vit rentrer. Il haussa un sourcil étonné par sa posture de défense, la baguette levée vers lui. Il détourna les yeux de sa main tremblante pour planter son regard assombri par la colère vers elle. Tellement crispée par la frayeur, elle ne comprit pas tout de suite, lorsqu’elle le vit relever la porte, puis d’un coup de baguette la réparer et la bloquer d’un sort. Il se mit de nouveau face à elle et tel un rapace s’approchant de sa proie, il avança vers la jeune fille. Ses yeux lançaient des éclairs mais il n’en avait cure. Initialement, il voulait la faire parler mais maintenant, il voulait plus…beaucoup plus. Il repoussa délicatement la baguette qui le pointait toujours.
Elle cligna des yeux à ce geste et redirigea sa baguette vers lui.
« Ne t’approche pas… Reste là où tu es, ou sinon… » Il ne pu s’empêcher de rire devant cette menace. Il attrapa d’un mouvement sec l’ « arme » de la jeune fille, qui chancela sous le choc et stoppa son rire rauque, enroué par une sensation neuve.
D’un geste brusque, il tira sur la manche de la jeune fille et la colla contre lui. Il plongea ainsi son regard dans ses yeux noisette et lui dit : « Ou sinon ?... Hermione » Susurra-t-il tout contre ses lèvres. Il la vit y passer lentement la langue et frissonner. C’en fut trop pour lui, son désir le consuma instantanément et il écrasa ses lèvres contre les siennes en un baiser sauvage et plein de frustration contenue. Elle gémit à ce contact et tenta de le repousser mais bien vite, elle perdit tout contrôle sur son corps qui lui n’avait qu’une envie : continuer. Ils s’embrassèrent alors avec tant de violence qu’ils bousculèrent la table de chevet d’Hermione derrière elle, et renversèrent tout ce qui se trouvait dessus. Elle agrippa ses cheveux dans un gémissement furieux et approfondit leur baiser. Explorant sa bouche, elle mordilla ses lèvres, titilla sa langue et émit des sons exprimant un plaisir intense. De son côté, Ron n’en menait pas large. Il avait toujours rêvé ce moment, mais là, son esprit était submergé par un flot de sensations inconnues. Il en voulait plus, beaucoup plus. Il la plaqua encore plus contre lui et ses mains s’attardèrent sur le galbe de ses fesses, qu’il malaxa durement. Elle se cambra de douleur et d’excitation. Elle sentit alors contre son bassin l’ampleur du désir de son partenaire. Son membre durcit tout contre sa propre intimité amplifia son besoin d’aller plus loin. Elle fit glisser ses doigts vers le col de sa chemise et entreprit de la déboutonner, tout en continuant d’embrasser Ron. Celui-ci ravi de son entreprise, releva la jupe de la jeune fille avec ses mains rugueuses meurtrissant ses cuisses de caresses appuyées. Leurs lèvres toujours scellées, ils se dirigèrent vers le lit de la jeune fille et se laissèrent tomber sur celui-ci. La chute les fit se séparer et l’instant qui suivit fut lourd de frustration, d’interrogation, et de tension sexuelle. Ron s’écarta légèrement d’elle, le souffle court et la regarda, son regard azur assombri par le désir mais aussi par l’incertitude. Hermione envoûtée par le bleu profond de ses yeux, n’osa cligner les siens de peur de perdre ce doux contact visuel. Elle comprenait ses craintes, elle les partageait mais elle savait aussi qu’elle avait toujours voulu vivre cet instant avec lui. Elle écarta délicatement une des nombreuses mèches rousses du jeune homme qui lui chatouillait le visage, pour la placer derrière son oreille et étira lentement ses lèvres d’un sourire confiant. Le jeune homme comprit le message instantanément et attrapa d’un geste tendre sa main restée posée sur sa joue. Il se pencha et l’embrassa avec douceur. D’abord ses lèvres, puis ses joues, le lobe de son oreille, son cou… Tandis qu’il continuait sa progression vers le creux de son cou, il lui retirait son chemisier puis détachait avec quelques difficultés son soutien gorge. Lorsque enfin, il libéra sa poitrine généreuse de cette dentelle. Elle ne pu s’empêcher un geste pour la cacher de son regard fiévreux. Il émit une faible protestation et attrapa ses mains pour les placer au dessus de sa tête afin de pouvoir contempler ce qu’il avait tant rêvé. Il releva son visage vers le regard inquiet de la propriétaire de cette poitrine et d’une voix rauque répondit à sa question muette : « Mione, tu es si belle. Si tu savais… » Rassurée, elle se débattit silencieusement de l’étreinte du jeune roux afin de pouvoir récupérer la pleine possession de ses mains et ensuite, caressa le torse de Ron découvert par la chemise ouverte. Celui-ci émit un sourd gémissement, les yeux fermés et les lèvres pincées ressentant avec délice les caresses de la jeune fille. Elle retira alors d’un geste sec le vêtement et rapprocha son visage de l’un des tétons et le lécha. Ses mains crispées sur son dos, elle le tortura avec délectation. Il grogna son nom à plusieurs reprises et finit par la repousser brusquement pour lui rendre la pareille. Mais tout en lui mordillant ses seins, il fit remonter sa main le long de sa jambe, appréciant la douceur de sa peau nue. La jeune fille perdait toute notion de réalité et laissa sa tête retomber mollement sur l’oreiller. Ses hanches se mouvèrent contre les siennes, et tout son corps se frotta contre lui. Il continuait son ascension. Lorsque sa main effleura le dessus de la dentelle de sa culotte, Hermione frissonna mais ne l’arrêta pas. Elle voulait tout lui donner. Elle ne voulait pas que ça se termine. Elle ouvrit les yeux et l’implora silencieusement de continuer tout en se mordant la lèvre. Il retira alors le fin tissu en le glissant tout au long de ses jambes fuselées, sans détacher son regard du sien. Puis il lécha un à un ses doigts, une lueur brûlante dans ses yeux bleus. Elle ne pu s’empêcher de rougir à ce geste si impudique mais elle ne détourna pas le regard. Il sourit devant la rougeur de son amie et choisit ce moment pour enfin toucher l’entrée de son intimité. Hermione rougit plus violement alors. Mais lorsque enfin, il fit glisser un doigt puis un second, elle ne pu réprimer un gémissement de pure satisfaction et agrippa des deux mains son cou pour l’attirer vers elle et l’embrasser. Le mouvement de ses doigts se fit plus profond et son autre main titillait un de ses seins. Hermione avait le souffle court quand il retira ses doigts et se mit à les lécher à nouveau, pour cette fois-ci goûter ce liquide issu d’elle. Il la fixait et elle, cherchait à ne pas montrer ses incertitudes. Il comprit malgré tout, sa gêne, et susurra dans un sourire gourmand :
« J’adore toutes les friandises, mais je crois bien que celle-ci, je ne m’en passerais jamais… D’ailleurs, j’en veux plus… »
Hermione cligna des yeux, incertaine du sens des propos du garçon mais lorsqu’elle le vit plonger la tête entre ses jambes et sentit sa langue en elle, elle cria son nom. Ron releva le visage inquiet d’être allé trop loin, mais lorsqu’il vit son regard ambré implorant. Il comprit qu’elle avait poussé un cri de jouissance. Ravi, il se délecta à nouveau de sa féminité. Il joua avec son clitoris et approfondit autant que possible son exploration avec sa langue. Hermione se tordit sous lui, s’agrippant à ses cheveux et murmurant des mots incompréhensibles. Ron ne s’était jamais senti aussi puissant qu’à cet instant. Le pouvoir qu’il avait sur la jeune fille l’emplissait d’une fierté sans commune mesure. Il voulait la voir jouir, lever ses barrières grâce à lui et pour lui. Il pressa son visage contre elle et huma son parfum. Langue et doigts se mêlaient en elle, la rendant toujours plus proche du gouffre vers lequel il l’amenait. Elle ne voulait pas qu’il s’arrête. Son nom devint une litanie, elle le murmura, le cria, le supplia. Sa tête secouée de spasmes, elle le sentit poser ses jambes sur ses épaules afin de rendre le supplice plus pénétrant encore. Elle se mordit alors la lèvre inférieure comme jamais et sentit le goût âpre du sang envahir sa bouche. Elle ouvrit une dernière fois les yeux fixant le roux de ses cheveux qui lui chatouillaient le bas ventre et dans un dernier mouvement de langue, elle fut submergée par une explosion de plaisir et hurla son nom, d’une voix vibrante. Elle frémit le corps en sueur contre lui. Il se releva et se laissa tomber contre elle, un large sourire aux lèvres.
« Tu devrais me remercier… » dit-il énigmatique en la dévisageant. Elle écarquilla les yeux, pas sûre d’avoir compris et encore engourdie par le plaisir. « Comment ?...De quoi parles-tu ? » Il se mit à bomber le torse, content de lui. « Eh bien, tout à l’heure quand j’ai jeté un sortilège à la porte pour la bloquer, j’ai aussi jeté un sort de silence… »
« Comment ?! » articula-t-elle, ravalant avec difficulté sa salive, sentant un malaise l’envahir. Ron imperturbable ne s’en rendit pas compte et continua sur sa lancée. « C’est fou ce que tu peux crier fort, en même temps, je… » « Ronald Bilius Weasley !!! Tu vas me stopper tout de suite tes élucubrations et m’expliquer tout de suite pourquoi tu as mis un sort de silence tout à l’heure…Ne me dis pas que tu avais déjà tout planifié !!! » Ron sursauta et prit un certain temps avant de comprendre le changement de comportement d’Hermione. Il rougit violement et tenta de rattraper son erreur en balbutiant : « Hermione, non…ce n’est pas ce que tu penses…Ce que je veux dire, c’est que…Tu vois… Jamais je n’avais imaginé que…qu’on…tu vois…j’en avais rêvé oui mais je n’avais rien préparé…je te jure…Mione, si j’ai fait ça, c’est pour pas qu’on nous entende crier ce qui ne regarde que nous…tu vois…nos disputes…on crie quand on se dispute, tu sais… » Hermione posa alors un doigt sur ses lèvres, stoppant le flot de paroles décousues du jeune roux. Oui, elle avait compris. Elle s’en voulait de l’avoir mis dans un tel état mais en même temps, il était si mignon quand il était mal à l’aise. « J’ai compris Ron, désolée de m’être emportée… » Il soupira de soulagement. « Non, je comprends. Parfois, je fais tout de travers. A se demander ce que… » Il s’arrêta visiblement incapable d’aller plus loin.
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