[fanfic][Sherlock] Sherlock - Wicked game
Titre : Wicked game
Fandom : Sherlock
Personnages : Sherlock ; mention de John, Lestarde et Moriarty
Type d’œuvre : fanfic
Défi : hors défi
Rating : PG
Spoilers : Aucun.
Disclaimer : Tout appartient à la Grande, la Merveilleuse, la Divine, l'Unique, l'Inégalable (j'en passe et des meilleurs) BBC ! Agenouillons-nous tous devant le génie des scénaristes de cette chaîne formidable (et en particulier devant Sa Sainteté Moffat).
Note : ma première fic "Sherlock" !
Note 2 : l'extrait en italique est tiré de "Wicked game" de Chris Isaak (d'où le titre de ce drabble).
What a wicked game you play
To make me feel this way
What a wicked thing to do
To let me dream of you
[...]
And I don't want to fall in love
Sherlock était allongé sur son lit, les yeux fixée sur le plafond, perdu dans de profondes pensées. Des pensées troublées qu'ils n'arrivaient pas à comprendre.
Il avait toujours était quelqu'un qui se comprenait à la perfection, contrairement au commun des mortels qui ne savaient pas la moitié sur eux-même, alors que lui, du premier coup d'oeil, pouvait deviner jusqu'au moindre secret enfoui au fond de leur pensée.
Sauf qu'à cet instant, il avait du mal à se comprendre. Et ça l'irritait au plus haut point.
Enfin, s'il voulait être honnête, il comprenait très bien ce qui lui arrivait ; seulement il refusait de l'admettre.
Il était Sherlock Holmes, après tout. Un sociopathe qui trompait son ennui en chassant des criminels, avec une préférence pour les tueurs en série. Il ne pouvait pas..
Non, il refusait même d'énoncer l'idée mentalement, ça aurait été admettre que peut-être, il était plus humain qu'il ne voulait bien le laisser entendre.
Mais il ne pouvait s'empêcher d'y penser. Sans cas sur lequel enquêter, son cerveau - brillantissime cerveau, même - n'avait rien d'autre sur quoi ce concentrer. Et puis, c'était une grande première que de... Que de...
Que de ressentir des émotions, voilà, le mot était lâché.
Comment avait-il pu laisser cela arriver ? Et comment était-ce possible ? Il n'avait pas de coeur, il s'en était persuadé depuis une bonne quinzaine d'années. Et sans coeur, pas d'émotion. Pas de... Non, ce mot, il refusait de l'employer ; même mentalement. C'était un mot qui ne pouvait pas s'appliquer à lui. Jamais.
Ou plutôt, il ne voulait pas l'appliquer à lui. Car ça voudrait non seulement dire qu'il était humain, mais faible aussi (ce qui revenait au même, d'après ses critères).
Si seulement Lestrade pouvait l'appeler en urgence pour un cas. Même un qu'il résoudrait en seulement quelques minutes. Au moins, il ne serait pas obligé de rester là à remuer ses pensées dans tous les sens pour tenter d'y trouver une solution.
Et il ne pouvait même pas jouer du violon ou tirer dans le mur, John avait confisqué ses "jouets" et il n'avait pas réussi à lui voler la clé du placard dans lequel ils les avaient enfermées.
John... C'était forcément de sa faute. C'était toujours de sa faute, de toute façon.
Mais comment ? Qu'est-ce que cet idiot avait fait ? Comment ?
Il ne comprenait pas et ça l'énervait.
Foutu John !
Moriarty aussi était responsable, quelque part, dans cette histoire, il en était certain. Parce que c'était après la piscine qu'il avait découvert qu'il... Bref, c'était la faute de Moriarty.
Et surtout de John.
Parce que le médecin était tellement humain. Et qu'il était parfaitement capable - même si Sherlock ne savait comment - de faire... De faire ça.
Le rendre humain, lui aussi.
Faible. Capable d'émotions. De... sentiments.
Oui, c'était forcément quelque chose que John avait fait.
Parce que lui, Sherlock, n'était pas humain ; il n'avait pas de coeur.
Donc c'était forcément John qui d'une manière ou une autre (mais comment ?) l'avait affaibli.
Car, et il en était certain, il était impossible que Sherlock tombe amoureux.
Et surtout pas de son idiot de colocataire. N'est-ce pas ?
Fandom : Sherlock
Personnages : Sherlock ; mention de John, Lestarde et Moriarty
Type d’œuvre : fanfic
Défi : hors défi
Rating : PG
Spoilers : Aucun.
Disclaimer : Tout appartient à la Grande, la Merveilleuse, la Divine, l'Unique, l'Inégalable (j'en passe et des meilleurs) BBC ! Agenouillons-nous tous devant le génie des scénaristes de cette chaîne formidable (et en particulier devant Sa Sainteté Moffat).
Note : ma première fic "Sherlock" !
Note 2 : l'extrait en italique est tiré de "Wicked game" de Chris Isaak (d'où le titre de ce drabble).
What a wicked game you play
To make me feel this way
What a wicked thing to do
To let me dream of you
[...]
And I don't want to fall in love
Sherlock était allongé sur son lit, les yeux fixée sur le plafond, perdu dans de profondes pensées. Des pensées troublées qu'ils n'arrivaient pas à comprendre.
Il avait toujours était quelqu'un qui se comprenait à la perfection, contrairement au commun des mortels qui ne savaient pas la moitié sur eux-même, alors que lui, du premier coup d'oeil, pouvait deviner jusqu'au moindre secret enfoui au fond de leur pensée.
Sauf qu'à cet instant, il avait du mal à se comprendre. Et ça l'irritait au plus haut point.
Enfin, s'il voulait être honnête, il comprenait très bien ce qui lui arrivait ; seulement il refusait de l'admettre.
Il était Sherlock Holmes, après tout. Un sociopathe qui trompait son ennui en chassant des criminels, avec une préférence pour les tueurs en série. Il ne pouvait pas..
Non, il refusait même d'énoncer l'idée mentalement, ça aurait été admettre que peut-être, il était plus humain qu'il ne voulait bien le laisser entendre.
Mais il ne pouvait s'empêcher d'y penser. Sans cas sur lequel enquêter, son cerveau - brillantissime cerveau, même - n'avait rien d'autre sur quoi ce concentrer. Et puis, c'était une grande première que de... Que de...
Que de ressentir des émotions, voilà, le mot était lâché.
Comment avait-il pu laisser cela arriver ? Et comment était-ce possible ? Il n'avait pas de coeur, il s'en était persuadé depuis une bonne quinzaine d'années. Et sans coeur, pas d'émotion. Pas de... Non, ce mot, il refusait de l'employer ; même mentalement. C'était un mot qui ne pouvait pas s'appliquer à lui. Jamais.
Ou plutôt, il ne voulait pas l'appliquer à lui. Car ça voudrait non seulement dire qu'il était humain, mais faible aussi (ce qui revenait au même, d'après ses critères).
Si seulement Lestrade pouvait l'appeler en urgence pour un cas. Même un qu'il résoudrait en seulement quelques minutes. Au moins, il ne serait pas obligé de rester là à remuer ses pensées dans tous les sens pour tenter d'y trouver une solution.
Et il ne pouvait même pas jouer du violon ou tirer dans le mur, John avait confisqué ses "jouets" et il n'avait pas réussi à lui voler la clé du placard dans lequel ils les avaient enfermées.
John... C'était forcément de sa faute. C'était toujours de sa faute, de toute façon.
Mais comment ? Qu'est-ce que cet idiot avait fait ? Comment ?
Il ne comprenait pas et ça l'énervait.
Foutu John !
Moriarty aussi était responsable, quelque part, dans cette histoire, il en était certain. Parce que c'était après la piscine qu'il avait découvert qu'il... Bref, c'était la faute de Moriarty.
Et surtout de John.
Parce que le médecin était tellement humain. Et qu'il était parfaitement capable - même si Sherlock ne savait comment - de faire... De faire ça.
Le rendre humain, lui aussi.
Faible. Capable d'émotions. De... sentiments.
Oui, c'était forcément quelque chose que John avait fait.
Parce que lui, Sherlock, n'était pas humain ; il n'avait pas de coeur.
Donc c'était forcément John qui d'une manière ou une autre (mais comment ?) l'avait affaibli.
Car, et il en était certain, il était impossible que Sherlock tombe amoureux.
Et surtout pas de son idiot de colocataire. N'est-ce pas ?