obscur_echange est fini pour cette année. J'aime vraiment beaucoup cette comm', ça permet de jouer avec des fandoms où on se sent fichtrement minoritaire en tant que francophone et de lire plein de trucs très sympas... Sous le pseudonyme pas très discret, surtout si on y ajoute ma manie des titres-paragraphes, de Bois de Violette, j'ai écrit cette année trois fics :
Sept heures et un coup de feu, dans le fandom White Collar,
L’étrange cas du manque de cervelle de monsieur Nick Burkhard, ou : Hank a compris l’essentiel depuis longtemps. dans le fandom Grimm et
Petites scènes quotidiennes prouvant que le Dr. Leonard Leakey Hofstadter sera un jour canonisé. Probablement rapidement. dans le fandom The Big Bang Theory.
Je n'ai pas encore eu le temps de tout regarder dans ce qui a été posté dans les fandoms que je connais, mais je recommande déjà la délicieuse fic qu'y m'a été offerte dans le fandom Avengers:
Perfect World, qui m'a fait couiner sans aucune retenue. (Et Coulsonlives, sacrebleu!!). Et jetez un oeil aussi
ce superbe portrait de Loki avec son poulain à 8 pattes de fils. Est-ce qu'ils ne sont pas adorables?
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Je viens de finir, après quelque démarrages ratés, un bouquin qu'il faut vraiment que je vous recommande Les Buddenbrook : Le déclin d'une famille de Thomas Mann. Comme le titre l'indique, le roman suit le destin d'une famille allemande de négociants, du moment où ils investissent la superbe maison qu'ils viennent de faire construire jusqu'à la vente de la maison, les soucis financiers, la mort du dernier héritier...
Il m'a fallu deux essais pour réussir à entrer dans cette oeuvre et je ne vous dirais pas de le commencer un soir où vous êtes épuisé mais l'effort en vaut la peine. Si au premier abord les Buddenbrook peut sembler parfois un peu ardu, c'est un livre profondément riche sur de nombreux plans.
La peinture des personnages est une merveille, ils sont d'une humanité extraordinaire, rendus vivants comme dans peu de romans, et cela qu'il s'agisse d'Antonie, fraîche et vivante et se laissant enchaîner à ses obligations sociales par orgueil familial, de Hanno, dernier des Buddenbrook, rêveur et complètement inadapté au monde qui l'a vu naître en passant par toute la famille... Thomas Mann peint avec talent une classe sociale qui s'emprisonne elle-même dans ses obligations, et n'oublie ni l'ironie, ni la tendresse pour ses personnages. Le texte en lui-même est de toute beauté, que l'auteur décrive des paysages, qu'il esquisse les bouleversements de 1848 en Allemagne, vu par ses personnages par le petit bout de la lorgnette, qu'il parle de l'art ou de la complexité des rapports familiaux.
Ce roman mérite décidément sa réputation de classique de la littérature allemande et mérite d'être découvert et redécouvert.