3 juillet
La pluie dilue le paysage et ses subtilités, y substituant un uniforme voile grisâtre qui recouvre tout et noie le sol de l'esplanade. De temps à autre, une silhouette colorée traverse la cour pavée en sautillant entre les flaques, tenant vaille que vaille un sac et un parapluie à demi retourné. Parfois, je les entends pester contre le temps, la météo, ce juillet pourri, le vent qui joue avec les gouttes et en fait des rafales qui déjouent la protection illusoire de la toile cirée sur ses baleines.
Il ne manquerait que Noé pour bien illustrer le déluge, mais nulle arche à l'horizon pour pimenter la monotonie ambiante...
Moi, je tourne en rond, tel un renard en cage, dans ma cage de boie aux larges bais vitrées.
Je tente de combler mon après midi en me replongeant dans mes préparations de cours : les contes en 6e, la description en 5e, travail vain puisqu'on n'a pas été capable de me dire quels sont les niveaux que j'aurais l'an prochain.
J'écoute passer les voitures qui soulèvent de grandes vagues froides en passant trop près des trottoirs et je souris en pensant à ma première leçon de conduite, tout à l'heure : les grandes eaux de Versailles pour fêter ma première sortie !
Il ne manquerait que Noé pour bien illustrer le déluge, mais nulle arche à l'horizon pour pimenter la monotonie ambiante...
Moi, je tourne en rond, tel un renard en cage, dans ma cage de boie aux larges bais vitrées.
Je tente de combler mon après midi en me replongeant dans mes préparations de cours : les contes en 6e, la description en 5e, travail vain puisqu'on n'a pas été capable de me dire quels sont les niveaux que j'aurais l'an prochain.
J'écoute passer les voitures qui soulèvent de grandes vagues froides en passant trop près des trottoirs et je souris en pensant à ma première leçon de conduite, tout à l'heure : les grandes eaux de Versailles pour fêter ma première sortie !