Titre : "Ils ne veulent pas de moi..."
Projet : OmbreSang - Vampire
Personnages : Shaÿreen et Moryan
Thème et contrainte : Avec toi + discussion sur l’oreiller
Date : 14 décembre
Rating : PG
- Ils me détestent… souffla-t-elle.
Allongé près d’elle Moryan ne répondit rien, ce qui en soit, était déjà une réponse. D’ordinaire il prenait la défense des membres de son Clan, mais ce soir il semblait décidé à garder le silence sur cette question. La jeune femme soupira et se recroquevilla sur elle-même, bien trop consciente de la tournure qu’étaient en train de prendre la situation. Le vampire se retourna brusquement et vint se coller contre son dos pour la prendre gentiment dans ses bras avant d’enfouir son visage dans sa chevelure.
- Ils veulent que tu t’éloignes de moi… ajouta-t-elle.
- Pourquoi est-ce que tu dis cela ? demanda-t-il calmement.
Au ton employé elle comprit qu’il ne remettait pas en cause son affirmation mais cherchait seulement à comprendre pour quelle raison elle affirmait une chose pareille. Elle soupira, peu encline à entrer en conflit avec lui en critiquant les membres du Clan.
- Quand je suis avec toi ça va, dit-elle finalement… C’est… C’est quand tu n’es pas là… C’est une question de comportement plus que d’actes véritables…
- Je sais, Arsinoë m’en a parlé aussi.
Cette remarque la pris totalement au dépourvu. Shaÿreen avait toujours cru que la vampire la détestait et faisait partie intégrante de ceux qui espéraient son départ. Pourtant, si cette dernière avait parlé de cela à Moryan… A moins que ce n’ait été pour souligner le fait que la présence de Shaÿreen ne pose des problèmes au Clan, réalisa la jeune femme en sentant son cœur se glacer.
- Elle s’inquiète de voir le Clan se diviser, dit-il en confirmant ses soupçons. Mais, contrairement à ce que tu sembles penser elle ne fait pas parti de ceux qui aimeraient te voir disparaitre de ma vue.
Shaÿrenn se retourna à demie pour essaye de croiser son regard.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? demanda-t-elle avec perplexité.
- Elle est avec toi… Pas contre toi… répondit-il calmement.
- Mais…
Il posa délicatement un doigt sur ses lèvres pour la faire taire.
- Demande lui en toi-même les raisons, elle ne me les a pas donné, dit-il doucement.