Ambrena joue aux Sims
Hier soir, andersandrew m'a raconté une partie de Sims complètement épique. Comme j'ai sept extensions des Sims 3 (Destination Aventure, Ambitions, Accès V.I.P., Générations, Showtime, Surperpouvoirs et Île de Rêve) ainsi que le kit Années 70, 80, 90 - et que j'aimerais bien m'acheter Saisons, Animaux, Université, Inspiration Loft et Cinéma quand j'aurai plus de thunes et de place sur mon disque - et qu'en plus, mon accès à Internet est assez précaire ces temps-ci, j'ai totalement sauté sur l'occasion pour me remettre dans le grand bain. :D
(Attention : fluff dégoulinant de bons sentiments !!)
Tout commence avec un père célibataire, André - un mélange d'hipster et d'hippie écolo qui porte des chemises à carreaux ou à fleurs, a les cheveux jusqu'à la taille, excelle en cuisine, se sent tourné vers la famille et aime faire le ménage. Il élève seul ses quatre rejetons : Christian le geek, un ado doué en informatique, timide mais passionné de lecture ; Raymond le gothique, un jeune rebelle détenteur d'une guitare électrique et d'une moto, aux cheveux longs et aux yeux bordés de khôl ; Yvain le sportif, un petit garçon plein de vie qui adore nager, regarder le foot à la télé et qui fait du scoutisme après l'école ; et enfin Zoé, la petite dernière, une bambine artiste et épanouie.
Au début, tout se passe assez bien, sauf que le plus nerd de la fratrie s'isole de plus en plus avec ses livres et son ordinateur, sur lequel il écrit déjà son premier roman ou joue à des MMORPG. Son père décide alors de nouer une amitié exceptionnelle avec lui : il l'aide à faire ses devoirs, lui demande ce qu'il lit en ce moment et joue aux jeux vidéos avec lui. Mais c'est alors l'autre ado, probablement jaloux, qui se met à aller mal. Et comme il se sent délaissé, il entre dans un cercle vicieux de mal-être.
Il a des sautes d'humeur de plus en plus rapprochées, qui le poussent à avoir des souhaits de plus en plus autodestructeurs. Cela commence par de simples vilaines blagues, à la maison ou à l'école : piéger la douche, l'évier ou la chasse d'eau, mettre un coussin péteur sur le lit ou le canapé, lancer des oeufs sur la porte des voisins. Mais peu à peu, l'escalade dégénère. Il sèche l'école, ou même son petit boulot au cimetière. Il rêve d'être méchant envers quelqu'un, d'insulter un autre ado ou même de se battre.
Un jour, alors que le papa est parti en vacances de deux jours, faisant confiance à ses enfants responsables (pense-t-il) pour gérer la maison seuls, le gothique organise une fête. Alors que son frangin voulait une soirée pyjama pépère, c'est plutôt un espèce d'orgie soft, avec chips, buffet de luxe qui tape dans les économies du foyer, open-bar et DJ. Le rebelle de la famille a invité tous ses copains, et notamment ses meilleurs amis, Elspeth Cook et Jacquemin Atkins, des goth emo comme lui. Tous deux aiment le rock indé et sont végétariens. Il est un peu amoureux des deux, mais rien ne se concrétise.
A la fête, le frère intello fait ses devoirs sur la table de la cuisine, essaye d'inviter à danser de manière timide une fille qu'il connaît à peine, puis va se coucher, trop mal à l'aise. Quant aux deux plus jeunes, ils jouent à "Coucou le bébé" dans le jardin jusqu'à pas d'heure. La maison est dans une pagaille incroyable, entre les emballages de pizza vides, le bol de chips sur le bar et les assiettes vides qui traînent un peu partout - ils ont mangé des restes. Et évidemment, c'est le moment que choisit le papa pour revenir.
C'est là que la situation familiale en pâtit vraiment : comme de juste, le fils déviant se fait punir - il est privé de sortie. Sauf qu'il fait le mur, et pour des bêtises, en plus, comme jouer au palet dehors alors qu'il en a été privé. Voyant que son père reste très fâché contre lui (par exemple fonce le réprimander dès que le mouton noir entre dans une pièce, quitte à laisser tomber tout ce qu'il faisait à l'instant, que ce soit s'occuper du bébé ou faire la cuisine), le fils maudit exprime même le souhait de rompre les liens. Ils deviennent ennemis.
Pendant ce temps, le fils modèle reste en tête du tableau d'honneur, participe aux ateliers Études et Journalisme après le lycée, ramène des A tout le temps, aide le plus jeune fils à faire ses devoirs ou lui raconte des histoires pour l'endormir, et publie même son premier roman. Le petit rêve de devenir acrobate, veut nager dans la mer ou à la piscine, attrape des insectes pour l'école et apprend la pêche. La gamine tire tout ce qu'il y a à tirer des jeux d'éveil et du xylophone, apprend à marcher et à parler, et adore ses frères aînés.
Devant tant d'harmonie, le gothique se sent tellement exclu que cela lui provoque un sursaut de bon sens. Brusquement, il a envie de faire ses devoirs, d'avoir de meilleures notes et de se réconcilier avec son père. Quand il retourne à l'école, il s'inscrit au club de musique, où il apprend la contrebasse, le piano, la batterie et s'améliore en guitare. Il aide à changer la couche de la petite sœur, s'essaye à la cuisine (sans mettre le feu, mais rate quand même les gaufres), fait la lessive et lave les plats sales. Toute honte bue, il demande aussi de l'aide à son frère plus brillant, puis à son père avec lequel les relations s'améliorent, pour le travail scolaire. Le pardon arrive enfin, avec un câlin.
(Attention : fluff dégoulinant de bons sentiments !!)
Tout commence avec un père célibataire, André - un mélange d'hipster et d'hippie écolo qui porte des chemises à carreaux ou à fleurs, a les cheveux jusqu'à la taille, excelle en cuisine, se sent tourné vers la famille et aime faire le ménage. Il élève seul ses quatre rejetons : Christian le geek, un ado doué en informatique, timide mais passionné de lecture ; Raymond le gothique, un jeune rebelle détenteur d'une guitare électrique et d'une moto, aux cheveux longs et aux yeux bordés de khôl ; Yvain le sportif, un petit garçon plein de vie qui adore nager, regarder le foot à la télé et qui fait du scoutisme après l'école ; et enfin Zoé, la petite dernière, une bambine artiste et épanouie.
Au début, tout se passe assez bien, sauf que le plus nerd de la fratrie s'isole de plus en plus avec ses livres et son ordinateur, sur lequel il écrit déjà son premier roman ou joue à des MMORPG. Son père décide alors de nouer une amitié exceptionnelle avec lui : il l'aide à faire ses devoirs, lui demande ce qu'il lit en ce moment et joue aux jeux vidéos avec lui. Mais c'est alors l'autre ado, probablement jaloux, qui se met à aller mal. Et comme il se sent délaissé, il entre dans un cercle vicieux de mal-être.
Il a des sautes d'humeur de plus en plus rapprochées, qui le poussent à avoir des souhaits de plus en plus autodestructeurs. Cela commence par de simples vilaines blagues, à la maison ou à l'école : piéger la douche, l'évier ou la chasse d'eau, mettre un coussin péteur sur le lit ou le canapé, lancer des oeufs sur la porte des voisins. Mais peu à peu, l'escalade dégénère. Il sèche l'école, ou même son petit boulot au cimetière. Il rêve d'être méchant envers quelqu'un, d'insulter un autre ado ou même de se battre.
Un jour, alors que le papa est parti en vacances de deux jours, faisant confiance à ses enfants responsables (pense-t-il) pour gérer la maison seuls, le gothique organise une fête. Alors que son frangin voulait une soirée pyjama pépère, c'est plutôt un espèce d'orgie soft, avec chips, buffet de luxe qui tape dans les économies du foyer, open-bar et DJ. Le rebelle de la famille a invité tous ses copains, et notamment ses meilleurs amis, Elspeth Cook et Jacquemin Atkins, des goth emo comme lui. Tous deux aiment le rock indé et sont végétariens. Il est un peu amoureux des deux, mais rien ne se concrétise.
A la fête, le frère intello fait ses devoirs sur la table de la cuisine, essaye d'inviter à danser de manière timide une fille qu'il connaît à peine, puis va se coucher, trop mal à l'aise. Quant aux deux plus jeunes, ils jouent à "Coucou le bébé" dans le jardin jusqu'à pas d'heure. La maison est dans une pagaille incroyable, entre les emballages de pizza vides, le bol de chips sur le bar et les assiettes vides qui traînent un peu partout - ils ont mangé des restes. Et évidemment, c'est le moment que choisit le papa pour revenir.
C'est là que la situation familiale en pâtit vraiment : comme de juste, le fils déviant se fait punir - il est privé de sortie. Sauf qu'il fait le mur, et pour des bêtises, en plus, comme jouer au palet dehors alors qu'il en a été privé. Voyant que son père reste très fâché contre lui (par exemple fonce le réprimander dès que le mouton noir entre dans une pièce, quitte à laisser tomber tout ce qu'il faisait à l'instant, que ce soit s'occuper du bébé ou faire la cuisine), le fils maudit exprime même le souhait de rompre les liens. Ils deviennent ennemis.
Pendant ce temps, le fils modèle reste en tête du tableau d'honneur, participe aux ateliers Études et Journalisme après le lycée, ramène des A tout le temps, aide le plus jeune fils à faire ses devoirs ou lui raconte des histoires pour l'endormir, et publie même son premier roman. Le petit rêve de devenir acrobate, veut nager dans la mer ou à la piscine, attrape des insectes pour l'école et apprend la pêche. La gamine tire tout ce qu'il y a à tirer des jeux d'éveil et du xylophone, apprend à marcher et à parler, et adore ses frères aînés.
Devant tant d'harmonie, le gothique se sent tellement exclu que cela lui provoque un sursaut de bon sens. Brusquement, il a envie de faire ses devoirs, d'avoir de meilleures notes et de se réconcilier avec son père. Quand il retourne à l'école, il s'inscrit au club de musique, où il apprend la contrebasse, le piano, la batterie et s'améliore en guitare. Il aide à changer la couche de la petite sœur, s'essaye à la cuisine (sans mettre le feu, mais rate quand même les gaufres), fait la lessive et lave les plats sales. Toute honte bue, il demande aussi de l'aide à son frère plus brillant, puis à son père avec lequel les relations s'améliorent, pour le travail scolaire. Le pardon arrive enfin, avec un câlin.