Pour
ishime ! :)
Percy Jackson - Luke/Percy (hints pas subtils de Cronos/Luke)
1. Angst
Il ne l’aurait jamais, ne cessait de lui murmurer le dieu à l’oreille, vapeur de Brume invisible à quiconque d’autre qu’au fils d’Hermès. Jamais il n’accepterait de les rejoindre, de combattre à ses côtés, de s’allier à l’illustre armée des Titans. Il lui restait néanmoins une autre manière de le posséder : contre sa volonté, son joli visage de héros grec pressé contre son entrejambe, haletant, suffocant, étranglé par son phallus triomphant. Luke tentait toujours de rompre les visions que lui envoyait sa déité tutélaire, lascive et invasive, car cela le terrifiait trop. Sous le contrôle de Cronos, qui jouait avec ses pulsions et ses désirs, il ne savait pas ce dont il était vraiment capable, et cela le terrifiait.
2. AU (prison!AU)
Il se méfiait vraiment. Le changement de cellule s’était avéré nécessaire, après l’altercation avec le fameux Cronos, mais ce n’était tout de même pas une raison pour lui coller ce mec dans les pattes ! Luke avait la pire réputation de tout Long Island. On lui avait affirmé que ce prisonnier-là parlait tout seul, qu’il faisait des gestes brusques, qu’on se retrouvait sans rien dans les poches en moins de deux et qu’il avait déjà eu des paroles déplacées - voire même des gestes, bien qu’on n’ait jamais rien prouvé, ni cherché, d’ailleurs.
Et Percy n’avait pas été déçu. Dix minutes dans la même pièce et le nouvel arrivant avait déjà fait disparaître son Bic, avait parlé quatre fois à son ancien codétenu (Cronos était pourtant parti ! C’était à ne plus rien y comprendre) et lui avait proposé de coucher avec lui au moins une fois de manière implicite. Magnifique.
3. Crack!Fic
« Hum… Nez pointu, sourcils en accent circonflexe, sourire malicieux… Vous êtes tous des lutins, ou quoi ? taquine Percy, un peu égaré avec son air de triton au milieu de tous ces sylphes mercuriels.
-Presque, réplique Luke. Papa a piqué un troupeau de bœufs à la Rumpelstiltskin, donc je suppose qu’un mythe a dû en influencer un autre…
-À la quoi ? (À tes souhaits.)
-Rumpelstiltskin, ignare ! Il a pris un truc et a donné quelque chose de dérisoire en échange.
-Quoi donc ?
-Une lyre. Faite avec une carapace de tortue qui traînait, et des nerfs venus desdits bœufs volés. En gros, ça lui a rien coûté.
-…Tu te fous de moi.
-Nan, même pas ! »
4. Crossover (Avengers)
« Mon frère va payer !
-Mes fils vont payer en priorité ! Et d’abord, ce n’est même pas ton vrai frère…
-T’as pas spécialement élevé tes enfants non plus, il me semble. »
Luke se prend la tête entre les mains, non seulement résigné mais aussi fatigué. Ils le rendront fous, le dieu du Temps et celui des Mensonges, tous deux dans son esprit. Tous deux avides de pouvoir, de chaos et de conquêtes. Le dialogue ne s’achève jamais - et ses songes s’avèrent pires encore, savant mélange entre des scènes d’apocalypse, des visions dévastées du camp des Sangs-Mêlés et d’Asgard, des rêves sensuels où il s’empare de la peau de Thor… ou de Percy.
4.2 Crossofusion (Loveless)
« Ne me dis pas que t’as encore tes oreilles, Persée-kun ? » le raille le garçon plus âgé - oh, juste à peine, d’une poignée d’années seulement.
Percy ravale la réplique qui lui était venue à la bouche, que c’était plutôt à lui, Luke, d’avoir honte d’avoir déjà perdu son pucelage à un âge aussi jeune ; la phrase cahote un instant dans son esprit, puis se dissout et est remplacée par une autre réplique, moins choquante :
« Et ton Combattant, où est-il ? rétorque-t-il en enlaçant l’épaule d’Annabeth-chan. Il se cache, il laisse son Sacrifice aller tout seul à l’assaut ? »
Le rire presque hystérique de son adversaire n’a rien de bon.
5. First Time
La première fois qu’ils s’entraînent ensemble, Luke est considéré comme le meilleur épéiste demi-dieu que les trois derniers siècles aient connu, alors que Percy n’est qu’un modeste débutant. Cela n’empêche pas le fils d’Hermès de se montrer patient, progressif, presque doux avec son élève ; et puis cela ne le freine pas non plus, malgré son talent, de totalement se lâcher sur les doubles sens et les phrases grivoises à propos de la taille respective de leurs glaives. Grisé malgré lui par cette atmosphère, l’enfant de Poséidon reluque du coin de l’œil les abdos couverts de sueur, saisi au ventre d’une sorte de faim d’il ne sait pas vraiment quoi. De davantage que du combat, en tout cas, c’est certain.
5.2 First Time
La première fois que Percy revoit son ennemi, il se souvient qu’avant d’avoir essayé de le tuer, Luke lui a offert son amitié. Cela le perturbe bien plus que nécessaire - c’était un traître, en bonne voie pour détruire le monde, qui plus est - mais cette idée lui noue malgré tout une boule amère dans la poitrine. Des regrets de ce qui n’a pas eu lieu, de ce qui a été et qui est parti pour toujours, de ce qui ne sera jamais.
Il n’a probablement pas conscience que c’est Cronos qui attise ces pensées en lui, qui remonte le fil de ses souvenirs pour y puiser des temps plus harmonieux et émousser sa fièvre guerrière - en éveillant, au passage, une autre fièvre, davantage charnelle et féconde, non moins dangereuse pourtant.
6. Fluff
Annabeth rougit comme l’adolescente - qu’elle est - lorsqu’elle doit parler à Luke. Percy, lui, ne rougit pas le moindre du monde, et cela dépite un peu le jeune homme, orgueilleux, fier de lui, avide de reconnaissance aveugle. Pourtant le dieu logé dans l’esprit du jeune homme le rassure et lui assure qu’il lit en son ami des nœuds complexes, des désirs torturés, un élan d’affection incompressible, que seul le Temps pourrait libérer.
Et il lui promet de le lui offrir, ce temps, puisque c’est sa spécialité.
7. Humour
« Ils me reluquent comme s’ils avaient envie de me faire les poches », gémit Percy à la suite de Luke, en traînant des pieds dans le bungalow 11. Lentement, le demi-dieu se retourne vers lui, un sourire charmeur en coin.
« ‘Reluquer’ est le bon terme, ouais. Par contre, je suis pas sûr qu’ils n’en veuillent qu’à tes poches…
-PARDON ? Tu ne parles pas de… de…
-Relax, petit demi, fait Luke avec un rire ambigu. Je te taquine. Mr D. autoriserait jamais des trucs pareils. »
D’un seul coup, les jambes de Percy se mettent à flageoler lorsqu’il réalise qu’il n’aurait eu aucun problème à ce que Luke le veuille dans ce sens-là.
8. Hurt/Comfort
Il lui tend la main dans l’espoir qu’il rejoigne son camp, leur camp : non pas celui des Sangs-mêlés, mais celui des Titans, celui de ceux qui haïssent les Olympiens et leur hégémonie. Mais Percy refuse, avec toute la force tranquille de son père dans son attitude, un reste de désir dans ses yeux océaniens. Brisé par ce refus, Luke se sent comme soutenu par la sombre entité avec laquelle il partage son esprit - et à l’occasion, son corps. Cronos, lui, ne l’abandonnera jamais. Il le lui a juré sur le Styx, et de toute manière, le jeune homme sait que c’est la vérité. Il n’est pas qu’un pantin ; on tient à lui et on ne lui fera pas de mal. Voilà ce que murmure le Temps, dissimulé au creux de son cœur agité.
9. Smut
Fusionner avec un dieu n’apporte pas que la puissance ; cela procure aussi une jouissance très particulière, liée au fait d’assembler deux essences. Ce n’était pas à cela que Luke pensait ; lui, il voudrait Percy, et personne d’autre. Seulement, quand l’intrusif Cronos a découvert l’intensité des sentiments de son jeune hôte envers son rival, il s’est engouffré dans cette brèche, l’a remplie de sa propre luxure insatiable, a tenté de la rassasier. Peine perdue : même perdu dans les plus terribles des actes de chair, l’âme du fils d’Hermès continue à n’appartenir au dieu du Temps que d’une manière toute rhétorique. Il a beau s’épuiser dans les blandices charnelles les plus sombres, c’est toujours à Percy qu’il pense, et c’est sans appel. Les gémissements ne sont pas retenus, mais sont poussés en pensant à un autre.
Cronos enrage, et redouble ses vagues destructurées, ce plaisir qui ne s’incarne pas.
10. UST
La balafre du fils d’Hermès trouble Percy, lui fait se mordiller les lèvres, l’oblige à détourner le regard car autrement, il dévorerait des yeux la joue marquée. La coupable d’autant attiser sa passion apparaît sous ses paupières douloureusement closes, comme un éclair blanc de lumière, et lui donne envie de la caresser de ses mains, puis de sa bouche, de sa langue - de son sexe peut-être, même s’il n’ose qu’à peine se l’imaginer. Lorsque Luke se retourne vers lui, nonchalant mais pas le moindre surpris de découvrir qu’il le fixe d’un air hagard, l’enfant de Poséidon ne peut s’empêcher de rougir. Le feu couve en ses reins, le tourmente sans répit, lui fait terriblement honte.