Death Note
Prompt "Jeu d'échecs" avec comme personnages "L et Light"
Réponse de
kiranagio La vie, c’est comme les échecs. Il y a le bien d’un côté, le mal de l’autre, et à la fin, un seul l’emporte. Préférablement, le bien. C’est pour cela que lorsqu’ils jouent, il laisse toujours les pièces noires à Light, qui ne paraît pas s’en formaliser. Et pour l’instant, les statistiques ne sont pas en faveur du bien. Un taux de réussite de 65,48% pour Light. Kira est décidément très fort. Il avance une dame, et L réfléchit. Cette technique de rime à rien. Sacrifier la reine, mais pour protéger quelle pièce ? Un simple pion ? Ou peut-être, ce cavalier ? Il se décide finalement à déplacer une tour, menaçant directement la reine. C’est alors qu’il aperçoit le fou, dissimulé derrière le cavalier, qu’il n’avait pas remarqué. « Echec et mat, Ryuuzaki ». Déprimé, le détective se laisse aller en arrière dans le canapé en fourrant une sucette dans sa bouche. Il est certain que quelque chose lui a échappé dans cette partie, quelque chose dont l’enjeu dépasse les échecs, mais quoi ? En attendant, Light triomphe en sirotant sa bière. « Juste comme prévu… »
Mythologie grecque
Prompt "Il fait si froid aux enfers" avec comme couple "Hadès/Perséphone"
Réponse de
babydracky Les mortels s’imaginent et représentent les Enfers tel un gigantesque gouffre où les Hommes ne sont plus Hommes. Des ombres errantes, pâles reflets d’une vie à jamais révolue. Ceux qui savent n’y voient qu’une contrée lointaine et hostile. Un pays dont on ne revient pas. Ceci est sa vie. Il ne connaît ni le tourment, ni l’attente du jugement car il est seigneur en ce royaume. Pourtant, il fait si froid à présent en ces terres arides quand la chaleur et la douceur des bras de sa bien-aimée lui sont arrachées. Il a consenti à la laisser partir. Il a consenti à ce que son sourire soit la richesse du monde des Hommes, que de ces rires naissent la vie, que de sa beauté le soleil soit ébloui. Il a consenti à ce que l’hiver des Hommes soit son été, à ce que leur deuil soit sa vie.
Prompt "Des rêves empoisonnés" avec le personnage de "Cassandre"
Réponse de
lilou_black Elle détestait son destin. Celui de savoir avant tout le monde et de ne jamais être crue. Ses prédictions souvent funestes ne lui apportaient que des injures, des coups de pierre. Elle était l’oiseau de mauvaise augure. Ses rêves, durant lesquels elle voyait les avancées de la guerre de Troie, lui étaient un poison. Elle ne pouvait rien dire, personne ne la croyait jamais. Personne ne tenait compte de ses paroles, qui pourtant s’avéraient justes, à chaque fois. Si seulement on la croyait, elle pourrait être utiles aux siens… influer sur les stratégies, permettre à ses pairs de gagner la guerre… Mais elle était Cassandre, la prophétesse que personne ne croyait. La femme dont les rêves, qui auraient dû être si utiles, étaient empoisonnés.
Original
Prompt "Danser dans les étoiles" avec comme personnages "des créatures magiques"
Réponse de
aylala Chacun à sa place et l’ordre du monde sera préservé. Cette doctrine d’un autre temps avait le don d’agacer Irys… Alors, parce qu’elle était née licorne, elle ne devait prétendre à n’être rien d’autre qu’un gentil cheval magique, rester blanche et pure et veiller sur cette encombrante corne d’or qu’il fallait protéger plus que tout ? Cela ne lui convenait pas. Irys était fougueuse et fière. Elle ne voulait pas passer sa vie à visiter les clairières des forêts millénaires et se cacher dans les bosquets au moindre bruit, condamnée à la seule compagnie des jeunes filles vierges, de plus en plus rares à trouver ? Elle n’était ni calme, ni douce. Elle avait d’autres rêves que ceux de sa race. Elle aurait voulu être cheval de mer pour pouvoir accompagner sirènes et tritons, plongé dans les eaux profondes et obscures des océans. Ou mieux encore ! Avoir sur les flancs ses ailes somptueuses qui lui auraient permis de quitter la lourdeur de la terre pour s’en aller galoper sur le firmament et danser dans les étoiles.
Prompt "Réconfort" avec comme personnages "deux amies"
Réponse de
kiranagio Elle pleure. Elle pleure de façon incontrôlé, incontrôlable, et face à elle, l’autre ne sait pas quoi faire. Elle aimerait aller casser la figure du responsable, mais elle sait que ça n’arrangerait rien. Elle aimerait la prendre dans ses bras, comme lorsqu’elles avaient huit ans et qu’elles jouaient à la princesse et au chevalier, mais elle a peur que maintenant, elles soient trop grandes, que son geste ne soit mal interprété. Elle a mal pour elle, et en même temps elle est un peu jalouse, parce que c’est l’autre qui a été la première à connaître un vrai chagrin d’amour, alors qu’elle s’attarde encore dans l’innocence enfantine ; c’est un peu comme si à présent elles se trouvaient chacune d’un côté de la barrière qui sépare l’enfance de l’âge adulte. Et elle lui en veut un peu de ne pas l’avoir attendue. Est-ce pour cela que ses mots sonnent si faux ? Pourquoi ne peut-elle trouver ce qui apportera du réconfort à son amie ? Elle se lève. « Je vais préparer un chocolat chaud ». Un remède de petite fille, mais elle n’en a pas d’autre à sa disposition. Elle verse prudemment dans le mixer le lait chaud, le sucre vanillé, les morceaux de chocolat et appuie sur le bouton. Une mousse épaisse se forme, et elle la verse dans des bols avec des oreilles de souris, les mêmes que lorsqu’elles étaient à l’école primaire. Elle ajoute deux madeleines et retourne dans sa chambre. Son amie sourit entre ses larmes, pour la première fois, en apercevant leur bol fétiche. Et la première se dit que tout n’est pas perdu, qu’il reste encore une part d’enfance chez elle, qu’elle n’est pas devenue une parfaite étrangère. Elles trempent ensemble leur madeleine dans le chocolat en se lançant une formule débile qu’elles sont les seules à connaître. L’une commence à relativiser son chagrin d’amour, l’autre à se dire que ça finira bien par lui arriver un jour, et qu’en attendant, elle a toujours son amie pour la soutenir. Dehors, un arc-en-ciel brille parmi les nuages. « On va sauter dans les flaques ? »
Réponse de
petite_dilly Elles se connaissaient depuis l’enfance, et c’était toujours dans les bras de l’autre qu’elles cherchaient la consolation et le soulagement. Lors du premier gros chagrin, à l’ombre de la pompeuse fête des adultes, Marcia avait essuyé le visage de Julie, avec un pan du haut de sa robe ample. Et quand le maître avait été méchant avec Marcia, Julie avait prié pour qu’on punisse le misérable, commandé pour elle un gâteau à sa cuisinière, vengeance à son imposant garde du corps. Devenues femmes, elles avaient ensemble connu et perdu leur premier amour, puis le second, puis le troisième. Et quand leurs grossiers et factices maris les rudoyaient, elles allaient se réfugier dans la villa de l’autre, sous prétexte de quelque importante course, venant parfois à se demander, ainsi que d’exotiques penseurs, si elles ne s’étaient pas trompées quand elles avaient appris le mot « amour », si celui-ci n’avait pas un sens différent de celui qu’elles présumaient, caché dans une autre direction, qui les appelait d’une chaleureuse lumière - une lumière déjà présente. Oui, la tendresse, et la solitude, année après année, les guidaient toujours l’une à l’autre, chaque épreuve les rapprochant davantage. Et ce fut sans l’avoir voulu, à l’ultime point de leur cheminement, que les deux riches femmes se couchèrent ensemble, entremêlées comme deux plants de vignes, sous les plafonds de mosaïque qui semblant trembler. Du moins c’est ainsi qu’on les retrouva, immobiles, dans les cendres d’Herculanum.
Prompt "La pluie sur les vitres"
Réponse de
kiranagio Il pleut. Les gouttes d’eau frappent les vitres sur un rythme régulier, apaisant. Pour les deux occupants de la maison, cependant, il revêt des significations opposées. Pour elle, c’est une musique douce, un chant familier qui signifie « que l’on est bien chez soi à l’abri ». C’est la porte vers le monde des rêves, ce sont les souvenirs du passé et les promesses de l’avenir, tout un univers qui se dessine en teintes pastels derrière le rideau de pluie. Pour lui en revanche, les gouttes qui glissent inlassablement le long des vitres lui évoquent les pleurs interminables du ciel qui se lamente sur tout ce qui n’est plus ou ne sera jamais. C’est l’appel insidieux des fantômes qui lui soufflent « viens nous rejoindre », ce sont les regrets du passé et la crainte de l’avenir, tout un cauchemar qui s’esquisse en teintes sombres derrière le rideau de pluie. Elle étend les bras, comme pour s’offrir aux baisers mouillés tombés du ciel qui enchantent son imagination. Il se recroqueville sur lui-même, comme pour échapper au contact de milliers de petites mains glacées qui troublent son esprit. Dehors, la pluie continue de tomber.
Réponse de
babydracky Il gisait là. Etendu dans la boue rougeâtre, ce bourbier fumant, cet étang de corps mutilés, de plaies béantes et de bouches agonisantes. La pluie battait son plein, rendant sa respiration encore plus laborieuse. Il se noyait dans son propre sang. Non sans avoir glorieusement fait couler celui de l’ennemi. Deux âmes qui s'étaient haïes au moment où leurs fers s'étaient croisés dans un éclair tonitruant, deux corps à présent emmêlés dans une dernière étreinte. Une éternelle étreinte. Les gouttes de cette pluie incessante martelaient ses tempes douloureuses, chantaient une mélodie, depuis longtemps oubliée, sur l'acier tranchant de sa lame, une mélodie cristalline sur une étendue rougeoyante. Cette même mélodie que sa mère lui chantait quand il était enfant, au coin du feu, alors que la pluie s'acharnait au dehors, loin de lui, sur les vitres étroites de leur maisonnette. Rien ne pouvait l'atteindre alors. Plus rien ne le pourrait à présent. Ses yeux s'ouvrirent une dernière fois, alors que ses lèvres déjà bleuies murmuraient ces quelques mots d'amour qu'il avait oubliés jusqu'à cet instant, des yeux qui voyaient enfin l'éclaircie tant attendue.
Réponse de
rebecca_vonbird Il y a tant de pluie qui s'écrase sur sa fenêtre qu'elle ne voit plus le parc qu'à travers un rideau flou et brumeux. Sa seule vision d'espoir, ici, dans la froideur grise et granuleuse de sa cellule ... Comme si elle était en prison, comme si elle avait fait quelque chose de mal. Pourtant Ellen n'a rien fait, malgré tout ce qu'on lui a relaté. Elle a beau fouiller sa mémoire des heures durant, elle sait qu'elle ne l'a pas tué. Elle n'a pas pu le tuer, elle l'aimait plus que sa propre vie. Ellen sait qu'il la cherche, mais que les autres la cachent ici, la faisant passer pour disparue, morte peut-être. Ils l'ont déclarée "mentalement déficiente et irresponsable". Folle. Pourtant, elle sait qu'elle ne l'a pas fait, qu'il finira par trouver un moyen pour venir la chercher. Elle l'attend, et passe ses journées le regard fixé sur le parc, seule issue, seule entrée, avec pour seul obstacle la vitre contre laquelle se pressent des milliers de gouttelettes aussi transparentes que sa propre vie … Ellen l’attendra et subira leurs traitements jusqu’à ce qu’il arrive. Il arrivera. Il comprendra et l’emmènera. Et elle sentira la pluie, à nouveau.
Prompt "Duel" avec comme personnages "Un frère et une soeur"
Réponse de
fumseck_62442 D’habitude Rose est de nature calme, posée, réfléchie. Mais là, elle avait dégainé un morceau de bois et l’agitait sous le nez d’un garçon de dix ans. Elle n’en avait que sept mais n’avait pas peur. Avec sa bande de copain, ils venaient de traiter son frère de tous les noms et étaient à deux doigts de lui jeter des pierres à la figure. Personne ne pouvait toucher son frère ! Antoine quand à lui, se balançait d’avant en arrière, assis sur le sol, ses pouces dans les oreilles. Il grognait. Maman appelait ça des écholalies. Rose l’aimait quand même.
Réponse de
jufachlo Je te tiens… Les yeux dans les yeux, une main sur le menton en face. La petite comptine s’élève. Tu me tiens… Ils scandent les mots durement, un rythme marqué et régulier, comme une marche au garde-à-vous , pour ne pas laisser le rire s’infiltrer Par la barbichette… Ils se font poupées de cire immobile, ils chassent toute expression, leurs joues potelées étrangement lisses. Seules leurs lèvres montrent signes de vie Le premier de nous deux... Comme dans un miroir, leurs sourcils se froncent simultanément et leurs yeux se plissent sous la concentration. En garde ! Qui rira... Elle lève alors le coin de sa bouche, et tire la langue sur le coté Il remonte un de ses sourcils bien haut, et se met à loucher Et ils éclatent ensemble d’un rire clair. Aura une... Avant de stopper brusquement. tapette! Et Paf, Les claques partent en même temps…
Les Sims
Prompt "Révolte"
Réponse de
petite_laitue Marie-Sue Simpa sortit un nouveau plat du frigo et le posa sur le plan de travail, s'interrompant pour câliner son chat, elle se dirigea ensuite dans le salon pour regarder la télé. Finalement au bout de dix minutes elle retourna dans la cuisine, sortit un nouveau plat du frigo, râla parce que tous les plans de travail étaient occupés par des plats en attente d'être préparés, déposa ce qu'elle avait dans les mains sur le sol et ouvrit à nouveau le frigo pour grignoter des gâteaux.
De son côté, Daniel Simpa alluma la chaine Hifi pour la vingt-huitième fois de la journée et entama une petite danse ridicule dans le salon. Quand il en eut assez, il partit jouer au flipper, laissant le son assourdissant de la radio couvrir les coups de klaxon sensés lui rappeler qu'il était l'heure d'aller travailler.
A l'étage Lilith Simpa râlait parce qu'elle ne voulait pas faire ses devoirs, ce qu'elle voulait c'était s'amuser. Lorsqu'elle vit que son père monopolisait le flipper, elle partit coller un coup de pied rageur dans la poubelle du jardin.
Pour finir Angela Simpa, jusque là occupée à peinturlurer une magnifique girafe rose, ressentit l'irrépressible besoin d'aller aux wc. En bonne petite simette bien élevée elle se rendit donc dans la salle de bain et commença à se trémousser fort élégamment devant les toilettes jusqu'à ce qu'elle finisse par se soulager sur elle, faisant chuter d'un coup sa barre d'hygiène.
Devant son ordinateur, une jeune fille pianotait avec agacement sur son bureau. Elle poussa un soupir d'exaspération et quitta sa chaise après avoir mis le jeu en pause.
« Ils sont vraiment trop cons ces Sims ! Je vais faire mon goûter, ça me calmera. »
Une fois seuls les petits personnages se réunirent en ricanant.
« Je crois qu'elle commence à être à bout là. -Il serait temps, j'en ai assez de me faire pipi dessus ! -Voyons Angela, il faut ce qu'il faut pour parvenir à nos fins. D'ailleurs c'était pas bête le coup des plats Chérie. -Merci, je pense que tout à l'heure je vais aussi mettre le feu à la cuisine. -Ouais ! Ça lui apprendra à refuser de nous offrir un jacuzzi ! »