Fanfic DCU : Acte II scène 2 (one-shot)

Jun 09, 2010 16:29

Acte II scène 2
Personnages/Couples : Tim/Kon
Genre : Fluff, fluff, fluffity fluff !
Censure : PG-13/T
Résumé : Où l’on conclut ce qui a été commencé il y a longtemps
Disclaimer : Je ne prends au DC que ce qui m’arrange :D
Date : 3 juin 2010

Note :
1) Le titre est une référence à la scène du balcon de Roméo et Juliette (random fact : dans le texte de Shakespeare, il s’agit seulement d’une fenêtre ! C’est la mise en scène de l’époque qui faisait que Juliette s’est retrouvée à un balcon et c’est resté et vous êtes contents de le savoir :D)
2) Anyanas m’a fait un dessin génial il y a pas mal de temps, qui devait illustrer un bunny que je n’ai jamais terminé. Suite à un coup de frustration, j’ai écrit ce one-shot de façon à ce que le dessin d’Anya l’illustre parfaitement :D Ceci dit je ne peux pas scanner le dessin pour le faire partager :| J’essaierai d’y penser quand j’aurai de nouveau accès à ma pochette de dessins :|
3) Canon ? What canon ?


« Hé. »
Tim se retourna lentement, sa flûte de champagne toujours intouchée, et s’adossa à la rambarde de la terrasse en balcon. Une main dans la poche de son pantalon taillé sur mesure, coiffure au gel impeccable et lunettes de designer argentées sur les yeux, Conner se tenait à la porte-vitrée.
Tim sentit quelque chose de chaud lui envahir le ventre.

(La tension entre eux, à couper au couteau, la pression de l’attente que Tim a tirée jusqu’au bout, jusqu’à cet instant précis, Conner qui se retourne soudain au milieu d’un couloir de la tour, son regard qui dit qu’il cède et qu’il s’en fout. Ses mains sur les épaules de Tim, poussée brusque, le dos de Tim contre le mur.)

« Hé », répondit Tim.
Conner lui sourit en coin et le rejoignit d’un pas nonchalant. Il s’adossa à son tour à la rambarde et pendant quelques secondes, ils regardèrent en silence les lumières de la salle de réception, les costumes sombres et blancs et les robes brillantes qui s’entremêlaient.
« Pas terrible, comme cachette», remarqua Conner.
Il était si près que leurs épaules se frôlaient.
« Je ne me cache pas, répondit Tim. Je n’en ai pas besoin. »
Conner éclata de rire, la tête penchée en arrière. Tim se permit un regard de côté.

(Il laisse les mains de Conner pénétrer sa cape, se poser sur ses hanches, il y superpose ses doigts, légers comme une permission. Le nez de Conner contre le sien, souffle chaud, et leurs lèvres jointes, une pause, un instant pour savourer, pour y croire, crier intérieurement victoire et…)

« Je te crois, fit Conner. Tu as un contrat avec Dick pour qu’il attire toute l’attention sur lui ? »
Tim secoua la tête.
« Il ne peut pas s’en empêcher.
- Les trois-quarts des invités ne demandent qu’à rentrer avec lui.
- Seulement ? Il ne doit pas être très en forme. »
Ou alors Bruce essayait de saboter son travail.
« C’est terrible, quand même, reprit Conner. Regarde-nous, deux jeunes héritiers dans la fleur de l’âge et on n’intéresse personne. »
Tim ne répondit pas ; il allait prendre une gorgée de champagne avant de se rappeler qu’il n’aimait pas ça et que depuis le temps qu’il l’avait en main, il avait dû se réchauffer. Conner avait vu son geste et le regardait d’un air un peu moqueur. Tim haussa les épaules. Il posa la coupe sur le rebord du balcon, à distance respectable.
Les doigts de Conner frôlèrent les siens.
« Et donc… » commença-t-il.

(Il n’y a rien d’hésitant dans leur baiser, aucune incertitude, mais des années de perdues et le regard de Conner sur Tim dans les douches une semaine plus tôt, le défi dans chacune des paroles de Tim tous ces derniers jours. Rien d’hésitant : une évidence qui n’appartient qu’à eux. Les mains de Tim sont sur la nuque de Conner lorsque l’alarme sonne et Tim crispe un instant les doigts en protestation, ceux de Conner l’imitent sur ses hanches. Une dernière seconde et ils se séparent ; le monde a besoin de Superboy et de Robin.)

« … puisque personne ne fait attention à nous… »
Tim sentit la chaleur remonter dans sa poitrine. Conner lui prit la main du bout des doigts.
« Tu es libre demain ? Puisque Lex me fournit une bonne raison de rester à New York… on pourrait passer l’après-midi ensemble. Dîner. Se faire un ciné. »
Tim étrangla un rire dans sa gorge qui lui valut un regard boudeur.
« … quoi ? » marmonna Conner.
En guise d’excuses, Tim s’appuya contre lui.
« Rien. C’est juste… normal.
- Ça nous changerait, répondit Conner avec un soupir.
- Mmmh. »
Un silence.
« … Alors ? »
Tim lui donna un petit coup de tête.
« On se retrouve devant ton hôtel à 15h, dit-il avant d’ajouter avec un peu de malice : À moins que tu veuilles venir me chercher au manoir ? »
L’expression de Conner était mitigée, son envie purement « Kent » de faire les choses bien bataillant avec son instinct de survie. Tim cacha un sourire.
« Ton hôtel, s’amenda-t-il.
- ‘spèce de chieur.
- Ça commence bien.
- J’ai envie de t’embrasser », dit soudain Conner.
Tim bloqua sa respiration.
« Mais j’ai peur que même Dick ne puisse pas nous sauver de Cat Grant si je le fais. »
Le regard de Conner donna envie à Tim de tenter leur chance quand même, mais d’autres invités décidèrent de venir prendre l’air.
« Demain », promit Tim du bout des lèvres.
Conner lui prit la main plus fermement, un ersatz d’étreinte cachée dans leur dos.
Tim espéra que le film serait nul.

(fin)

783 mots

dcu - couple : tim/kon, dcu

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