[Lecture] Le domaine de l'ombre - Mickaël Karle
Malgré la rentrée et la reprise des cours, je lis quand même pas mal. Surtout parce que ça me fait du bien de penser à autre chose sans avoir besoin de réfléchir, je pense XD
Le domaine de l'ombre est une duologie (en 2 tomes, donc), que j'avais lu peu après sa sortie il y a quelques années. Je me souviens avoir adoré, ricané tout le long et mis un après-midi pour lire le premier tome (je me souviens surtout que j'étais dans un fauteuil de jardin, dans l'ombre du tilleuil et de l'érable, qu'il faisait beau, qu'il y avait un peu de vent, et que j'ai fini la journée avec un mal de crâne épouvantable. Merci mémoire sélective et associative).
En farfouillant dans la bibliothèque de mon père l'autre jour, je suis tombée sur ces bouquins, et me suis dit que ce serait sympa de les relire.
Quelques années se sont écoulées, j'ai vieillis, et je suis beaucoup plus critique sur mes lectures. Oh, j'ai passé un bon moment, mais plus j'avançais et plus j'hallucinais en (re)découvrant les énormes ficelles du scénario.
Avec un peu de recul, je me dis qu'en fait, si ça se trouve, l'auteur l'a fait exprès, pour se moquer du genre. Vraiment, ça m'étonnerai pas!!
Quelle est l'espérance de vie d'un écrivain new-yorkais et d'un avocat londonien perdus dans les profondeurs labyrinthiques et mal fréquentées d'un château écossais? Et pour commencer, que sont-ils vraiment venus faire dans cette galère? Ce sont quelques unes des questions que se posent Mark Drake et son ami Malcolm Woods, entre deux attaques de bolets carnivores.
La réponse est entre les mains de la mystérieuse Reine Blanche : elle s'apprête à choisir ses champions dans la bataille qui l'oppose tous les mille à la Reine Noire, incarnation du Mal Absolu. Pour vaincre sa rivale, il lui suffira de réussir la reconversion de nos deux intellectuels anglo-saxons en aventuriers virtuoses de l'épée runique et de la boule de feu... l'enjeu n'étant rien moins que l'équilibre de l'univers.
De la fantasy dans le monde réel, moi j'aime assez. Le ton est décalé, moqueur, sarcastique. J'ai éclaté de rire volontier à certaine tirades, et certaines situations sont juste risible.
Vous voyez un jeu vidéo, style les Final Fantasy? Vos persos sont tout faibles au début, et plus on avance, plus ils découvrent des trucs sur leur passé plus ou moins commun, apprennent des techniques et augmentent leurs points de vie. Là, c'est la même chose.
Oui.
Dans un livre.
D'où le scénar aux ficelles grosses comme des ancres de bateau.
Je peux difficilement en dire plus sans dévoiler certaines des surprises du bouquin. On pourrait trouver dommage qu'il y ait de telles ficelles, mais je suis quasi-convaincue que c'est voulu, que l'auteur a volontairement appuyé sur ces points pour les rendre caricaturaux. J'aurais juste aimé le savoir avant, pour éviter de râler pendant la moitié de ma lecture avant de réaliser. ça passe tout de suite mieux quand on prend l'avancée des héros au second degré!! Surtout qu'à côté de ça, l'auteur nous livre un univers avec des bases solides et un retournement de situation à la fin auquel on ne s'attend pas. Bref, la qualité est là, le foutage de gueule du genre aussi XD
Titre: Le domaine de l'ombre (tome 1: le château sans nom - tome 2: le gouffre de l'enfer)
Auteur: Mickael Karle
Etat: duologie, terminée. Disponible aux éditions Mnémos.
Les plus : se lit bien, pas mal d'action, des passages juste complètement caricaturaux
Les moins : à prendre au second degré. Vers la fin, je dois avouer que certains des persos me sortaient par les trous de nez.
Le domaine de l'ombre est une duologie (en 2 tomes, donc), que j'avais lu peu après sa sortie il y a quelques années. Je me souviens avoir adoré, ricané tout le long et mis un après-midi pour lire le premier tome (je me souviens surtout que j'étais dans un fauteuil de jardin, dans l'ombre du tilleuil et de l'érable, qu'il faisait beau, qu'il y avait un peu de vent, et que j'ai fini la journée avec un mal de crâne épouvantable. Merci mémoire sélective et associative).
En farfouillant dans la bibliothèque de mon père l'autre jour, je suis tombée sur ces bouquins, et me suis dit que ce serait sympa de les relire.
Quelques années se sont écoulées, j'ai vieillis, et je suis beaucoup plus critique sur mes lectures. Oh, j'ai passé un bon moment, mais plus j'avançais et plus j'hallucinais en (re)découvrant les énormes ficelles du scénario.
Avec un peu de recul, je me dis qu'en fait, si ça se trouve, l'auteur l'a fait exprès, pour se moquer du genre. Vraiment, ça m'étonnerai pas!!
Quelle est l'espérance de vie d'un écrivain new-yorkais et d'un avocat londonien perdus dans les profondeurs labyrinthiques et mal fréquentées d'un château écossais? Et pour commencer, que sont-ils vraiment venus faire dans cette galère? Ce sont quelques unes des questions que se posent Mark Drake et son ami Malcolm Woods, entre deux attaques de bolets carnivores.
La réponse est entre les mains de la mystérieuse Reine Blanche : elle s'apprête à choisir ses champions dans la bataille qui l'oppose tous les mille à la Reine Noire, incarnation du Mal Absolu. Pour vaincre sa rivale, il lui suffira de réussir la reconversion de nos deux intellectuels anglo-saxons en aventuriers virtuoses de l'épée runique et de la boule de feu... l'enjeu n'étant rien moins que l'équilibre de l'univers.
De la fantasy dans le monde réel, moi j'aime assez. Le ton est décalé, moqueur, sarcastique. J'ai éclaté de rire volontier à certaine tirades, et certaines situations sont juste risible.
Vous voyez un jeu vidéo, style les Final Fantasy? Vos persos sont tout faibles au début, et plus on avance, plus ils découvrent des trucs sur leur passé plus ou moins commun, apprennent des techniques et augmentent leurs points de vie. Là, c'est la même chose.
Oui.
Dans un livre.
D'où le scénar aux ficelles grosses comme des ancres de bateau.
Je peux difficilement en dire plus sans dévoiler certaines des surprises du bouquin. On pourrait trouver dommage qu'il y ait de telles ficelles, mais je suis quasi-convaincue que c'est voulu, que l'auteur a volontairement appuyé sur ces points pour les rendre caricaturaux. J'aurais juste aimé le savoir avant, pour éviter de râler pendant la moitié de ma lecture avant de réaliser. ça passe tout de suite mieux quand on prend l'avancée des héros au second degré!! Surtout qu'à côté de ça, l'auteur nous livre un univers avec des bases solides et un retournement de situation à la fin auquel on ne s'attend pas. Bref, la qualité est là, le foutage de gueule du genre aussi XD
Titre: Le domaine de l'ombre (tome 1: le château sans nom - tome 2: le gouffre de l'enfer)
Auteur: Mickael Karle
Etat: duologie, terminée. Disponible aux éditions Mnémos.
Les plus : se lit bien, pas mal d'action, des passages juste complètement caricaturaux
Les moins : à prendre au second degré. Vers la fin, je dois avouer que certains des persos me sortaient par les trous de nez.