Faites une bonne action! Aidez-moi à faire mes mots! Promptez-moi!!
Pas sur une série si possible, donnez-moi juste un mot ou deux ou une phrase et je verrais si ça fait tilt!!
(Joaquin me casse les pieds à vouloir être gentil quand il est sensé être un méchant!!! >_____< )
EDIT
18'549/50'000
ouf, j'ai réussi à faire le quota du jour ^^;
Voilà les prompts que j'ai utilisé, merci à vous! ^^ je me garde les autres pour un autre coup où j'y arriverai pas. C'est frustrant n'empêche: j'ai de quoi écrire sur les Héritiers mais ce sont des scènes lourdes et complexes, pour lesquelles je ne trouve pas le temps ni la concentration en ce moment (beaucoup de boulot à côté). Et j'essaie de résister à Olive parce qu'avec lui aussi je vais arriver dans une partie un peu chaude... par contre, avec Olive, je peux facilement retourner en arrière, mais c'est plus facile de partir d'un prompt ;p
Prompt de Hitto:
L'envie d'aller au lit
Olive bailla. Il était bien et n'avait pas du tout envie de bouger. La technique consistait à laisser croire qu'il avait envie d'aller au lit mais qu'il était bien trop fatigué pour y aller tout seul. Alors sa mère le laissait poser sa tête sur ses genoux et, machinalement, se mettait à passer les doigts dans ses cheveux. Il adorait ça.
Il n'était pas gêné par les rires parfois bruyant des adultes autour de lui. Ces rires n'étaient pas agressifs ni tourné contre lui. Sa mère riait aussi, ses genoux tressautaient alors et, installé comme il l'était, Olive sentait le rire dans son ventre, à l'intérieur d'elle, comme s'il était une entité à part entière qui se manifesterait par sa bouche mais prendrait corps au plus profond d'elle-même.
« Il dort ? demanda une des amies de sa mère, celle qui fumait et empestait la cigarette quand elle l'avait embrassé plus tôt.
- Il fait semblant », répondit sa mère sans cesser de lui caresser les cheveux.
Olive sentait le sourire dans sa voix. Il ouvrit un œil, lui tira la langue, et le referma.
Un rire masculin retentit. Un des garçons invités par sa mère se trouvait derrière le dossier du canapé, appuyé sur celui-ci, et avait vu sa grimace.
« Tu as dit qu'il avait quel âge déjà ? Huit ? demanda une autre.
- Non, il a eu six ans en début d'année. Il est grand pour son âge mais c'est encore mon bébé ! »
Olive savait qu'il aurait dû réagir. Il n'était plus un bébé, il le savait, et sa mère aussi. Mais il savait aussi qu'elle le provoquait et que s'il bougeait trop il pouvait dire adieu à ses genoux. Alors il ne répondit rien et fit celui qui n'avait rien entendu.
« Il est mignon quand même. T'es pas très grande toi, il tient ça de son père ? »
Olive sentit sa mère se crisper. Sa main dans ses cheveux se figea et il ouvrit un œil. Elle fixait tour à tour ses amis et cligna des yeux en baissant légèrement la tête, gênée. C'était le sujet sensible. La question qu'il ne fallait pas poser. Ce qu'il ne fallait pas demander. Olive avait demandé à sa mère, un jour, pourquoi il n'avait pas de papa. Elle lui avait dit qu'il avait son papy et que maintenant il avait aussi Éric et que c'était pareil. Mais Olive savait que ce n'était pas pareil. Son papy était le papa de sa mère, pas le sien. Et Éric n'était pas son père non plus... Éric était... il ne savait même pas comment le définir. L'amoureux de sa maman, c'était à peu près tout ce qu'il pouvait en dire.
Les amies de sa mère attendaient la réponse.
Olive, fixant sa mère de son œil ouvert, l'attendait aussi.
Mais elle ne vint pas. Il y eu des chuchotis et la personne qui avait posé la question fut mise au parfum : cette question-là. On ne la posait pas, c'était tout.
En retard.
« T'es en retard, accusa Olive.
- Je sais, je sais », fit Ludovic en haussant les épaules, pas repentant pour deux sous.
Les mains plongées dans les poches de sa salopette sale et déchirées aux genoux, il avançait dans la boue en tanguant dangereusement. Les bottes à ses pieds étaient bien trop grandes pour être les siennes.
« Tu les as ?
- Nan, j'ai traversé toute la pâture et j'ai manqué me rétamer dans au moins cinquante bouses avec les bottes de mon vieux pour te dire que j'les avais pas... »
Ceci étant dit du ton gouailleur d'un adolescent de quatorze ans, Ludovic sortit les mains de ses poches pour exhiber le trophée : deux chaussons aux pommes fraichement sortis du four de Janine Giacomo.
« Alors ? fit-il avec un grand sourire aux lèvres.
- T'as gagné ! Allez, monte ! » s'exclama Olive en lui faisant de la place sur sa branche.
Son comparse de deux ans son aîné grimpa dans l'arbre à ses côtés et lui tendit l'un des chaussons.
« Prends des forces, ça va être à ton tour...
- Vas-y, fais-moi peur, ricana Olive, en mordant avec délice dans la pâte croustillante encore tiède et dégoulinante de compote.
- Tu vois le carton plein de bombes à taguer que Christian à confisqué au fils Meyer ?
- Heu... ouais... je suppose qu'il l'a planqué dans son garage...
- T'as le droit de choisir la couleur.
- Et je fais quoi ?
- Tu peins les couilles du taureau de Copel, annonça Ludovic avec un sourire plein de miettes de chaussons. Alors, chiche ?
- Chiche ! » conclut Olive en tapant dans la main tendue.
Prompt de Anry:
Procrastination - Lawrence
Joaquin pesta silencieusement en découvrant le spectacle qui s'offrait à lui. Ça avait recommencé et pour une fois il n'avait absolument rien vu venir. Il monta une main pour tenter de protéger son organe olfactif de l'agression odorante mais ça n'avait aucune autre efficacité que de dissimuler sa grimace à l'occupant des lieux.
« Lawrence... » fit Joaquin comme toute salutation.
Le nécromancien leva la tête vers lui et lui adressa le même regard qu'une chouette surprise en pleine lumière. Il cligna des yeux sans cesser de le fixer du même air vide et dénué d'expression. Joaquin soupira.
« Mon pauvre ami... qu'as-tu encore fait de ton cerveau ? »
La question était rhétorique bien sûr. Il était évident que la matière grise de Lawrence se trouvait toujours entre ses deux oreilles. Quant à savoir s'il lui arrivait de l'utiliser dans ce genre de cas, c'était une autre histoire.
La salle - le laboratoire de Lawrence - était encombrée de cadavres. On y trouvait beaucoup de nains, ce qui était logique puisqu'ils étaient une matière première à portée de main et relativement facile à obtenir. Il y avait aussi quelques animaux, quelques chamois notamment, et un tas de poils et de pattes grouillant d'asticot qui pouvait être n'importe quoi.
D'ordinaire, quand Lawrence avait ce genre de crise, l'odeur alertait rapidement les occupants de la Citadelle. Mais on était en hiver et les fenêtres grandes ouvertes du laboratoire avaient retardées la propagation de la puanteur.
« Je peux savoir ce que tu fais ? » demanda Joaquin par pure politesse.
La réponse fut en grande partie inaudible et incompréhensible. Il était apparemment question de tester diverses nouvelles techniques mais Joaquin savait que ce n'était rien de cela : Lawrence partait avec l'idée de tester quelque chose, finissait par se lasser et se dire, sans doute, qu'il finirait plus tard, puis en commençait une autre.
Ils pensaient que Hyacinthe avait réussi, la dernière fois, à fixer le problème de concentration du nécromancien. Ce n'était vraisemblablement pas le cas. Joaquin soupira et se pinça l'arête du nez. Secouer Lawrence et le sortir de sa crise de procrastination ne serait pas aisé mais, surtout, nettoyer son laboratoire n'allait pas être une partie de plaisir. Le pire, songea Joaquin, c'est que c'était sur lui que ça allait tomber.