Ronchonnements

May 21, 2010 18:07

Pleins de trucs à faire, partiels la semaine prochaine, rapport de stage à finir pour mardi et mémoire censé être rendu la semaine dernière…Du coup, j’fais autre chose !

Parcourant le net à la recherche d’une bonne fic Jack/Ianto qui ne soit pas encore dans ma Delicious List, et tombant sur le genre de trucs qui me fait abandonner l’histoire à même pas deux lignes (bon allez, un paragraphe quand je persévère), j’ai décidé de faire un liste des choses à ne pas faire dans une fic. Mais comme c’est vachement prétentieux de décider de ce qu’il faut faire ou ne pas faire, j’vais la nommer…heu…. « Les histoires que je ne lirais pas ».

So :


Les histoires que je ne lirais pas:

-         Les histoires à la première personne. Il y en a des très bonnes, je n’en doute pas et j’en ai même lu quelques unes, mais ça ne marche généralement pas au delà du oneshot. Ecrire 83 chapitres en « je », non seulement ça a un côté réducteur de l’histoire puisqu’on a qu’un seul point de vu, mais au bout d’un moment l’auteur finit forcément par faire un énorme transfère avec son personnage et ça devient vite Out Of Character (OOC, retenez pour plus tard). Ca peut être à deux tranchants : soit les pensées du perso ne suffisent pas, soit on en sait trop. Pour ma part, je préfère que les sentiments d’un personnage restent un peu flous, ça tient en haleine. Si dés la première rencontre des protagonistes on a droit à du « qu’est ce qu’il est sexy, tout à fait mon genre d’homme, oh mon dieu j’crois que j’suis in lovvveee »….Hum…Je passe.

-         Les longs monologues. Combien de fics avec une super idée de départ me sont devenues insoutenables à force de personnages qui se disent tout, tout le temps et tiens ça leur rappelle ce jour où truc avait vécu ça et il avait ressenti ça, mais maintenant il ne ressent plus ça parce que ça et espère que blahblahblah. J’suis pas un être très sociable, c’est un fait, mais franchement, ça existe vraiment les gens qui s’étalent pendant 30 lignes sur eux-mêmes comme ça ? Franchement, je n’y crois pas. Du coup, ça enlève toute crédibilité à la scène.

-         La simplicité. Une bonne histoire, c’est forcément compliqué. Je me rappelle de ma prof de 6ème qui nous rabâchait l’importance d’un élément perturbateur dans une histoire. Maintenant, je la crois. Rien de plus ennuyant qu’une histoire où tout va bien, tout le monde est heureux, tout le monde comprend tout le monde et tout se passe exactement comme ils voulaient. Un peu d’idéalisation, ça peut être bien de temps en temps, mais rien de mieux que des obstacles pour tenir en haleine.

-         Les surnoms. S’ils ont été énoncés dans la série, passe encore, bien qu’il ne faut pas en abuser. Si de temps en temps y a un petit nom doux, on ne va pas en mourir. Mais rien de pire que les Yan (de Ianto) ou les Lise (de Lisa) à tout bout de champs qui sortent de nulle part. Vous me direz, ce n’est pas pire que les « baby », « my little pumpkin » et autres petits noms déconseillés aux diabétiques que, la plupart du temps, vous n’arrivez même pas à imaginer le personnage prononcer sans sarcasme.

-         Les fautes d’orthographes. J’ai vraiment besoin de m’étaler là dessus ? Y a vraiment des gens qui supportent les histoires à deux fautes par mot ou rédigée en sms ?

-         Les erreurs impardonnables. Si vous ne vous donnez pas le temps d’en apprendre un minimum sur l’histoire personnelle de vos personnages, de regarder de quelle couleur sont leurs yeux ou même d’écrire leur prénom/nom correctement…Je crois qu’on ne peut plus rien pour vous.

-         Les perso OOC : Le médecin sarcastique qui devient tout mielleux, fait des bisous à tout le monde et dit je t’aime à tout bout de champs…Je ne tiendrai pas deux lignes avant de fermer la fenêtre. Imaginez que vous prêtez votre cd collector de votre artiste préféré à quelqu’un et, quand il vous le rend, vous découvrez qu’il a gravé du Lorie dessus, vous apprécieriez ça vous ? Quand on emprunte quelque chose à quelqu’un d’autre, la moindre des choses, c’est d’essayer de le respecter. Alors même si les versions bisounours de vos héros plaisent aux pré-pubères en manque de One Tree Hill, ce n’est pas ma vision du monde des fanfictions. Après, chacun son truc.

-         Le présent. Cette partie doit être moins généralisée, mais pour ma part je n’apprécie pas (surtout en français) les histoires au présent. Le passé est le temps de la narration, le présent celui de l’action donc écrire, par exemple, les réflexions des personnages au présent, je trouve que ça ne colle pas.

-         Les histoires à 123 chapitres. Au delà d’un certain nombre de chapitres (selon la taille des chapitres), je n’essais même plus. Comme je l’ai déjà dit (et ça a du se comprendre dans mes fics), ce qui m’intéresse principalement dans mes lectures, c’est la tension pré-relation. Le flirt, l’ust, les peut-êtres, ect…Je considère souvent la réunion des protagonistes (quand leur relation est la trame principale) comme la fin de l’histoire. Une histoire trop longue, ça a deux versants : soit les personnages se tournent autour sans qu’il ne se passe rien et au bout de 100 chapitres, ça commence à lasser ; soit ils se mettent ensemble au 30ème et on se retrouve avec presque 100 chapitres sur le quotidien d’un couple…et ça finit par lasser. Après tout, les meilleurs films d’amour se passent avant le mariage.

-         L’auteur incarné. Cette erreur se retrouve souvent chez les jeunes auteurs, on est généralement prévenu quand, dans le résumé, le nom d’un perso qu’on ne connaît ni d’Adam ni D’eve apparaît en relation avec un des héros. Ca peut être le typique « L’équipe découvre une jeune fille perdue, sans mémoire, mais qui est-elle vraiment ? Quel est le lien qui l’unit  à machin-chose ?», ou juste un perso qui apparaît de nulle part et devient la meilleure amie de chacun des héros et la chérie-d’amour d’un d’entre eux. Projection vous avez dit ? Il est permis de rêver, mais lire les rêves intimes des autres, c’est pas mon trip.

Hum…Je crois que j’ai fait le tour, on verra si d’autres horreurs me reviennent ! Et vous, qu’est ce qui vous incite à fermer la fenêtre d’une fic et ne jamais, jamais y revenir ?

PS : Ah bah bravo, avec tout ça, mon café a refroidi ! REMBOURSEE !


blabla

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