Titre : L’amour est une bataille…surtout pour eux
Sous-titre : Wilson in the middle
Auteur : Sganzy
Bêta : Vicodinnadict
Disclaimers : Pas à moi, pas de sous
Spoiler : aucun
Genre : Humour, Huddy (established relationship)
Résumé : Devine qui vient diner.
N/P : Il n’y a pas de chronologie entre les différentes fics de cette série, elles peuvent toutes être prises indépendamment, bien qu’elles traitent toutes du même sujet : le couple House/Cuddy.
Les personnages sont peut-être légèrement OOC, mais j’aime ce House moins machiavélique et cette Cuddy…chieuse, je crois que c’est le mot =). J’ai essayé de partager au maximum les torts entre les deux parties dans les différentes fics, après c’est à vous de juger de qui est le plus difficile à vivre ! (pas évident :-/)
N/A : Hein ? Quoi ? Qui a parlé d’émasculation ? Pas moi en tout cas :-D
Cette fic est écrite de façon à vous faire…. tourner en bourrique, je trouve pas d’autre expression. Disons juste que les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent et que j’espère avoir votre avis là dessus^^
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
- Greg, tu peux tourner la sauce ?
- Non.
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
- Tu peux m’aider et mettre la table ?, demanda Cuddy occupée aux fourneaux.
- Non.
- Je vais le faire, déclara promptement Wilson en bondissant du canapé.
- Non, il va le faire, insista-t-elle. N’est ce pas, Greg ?
Elle le fixa de son regard le plus autoritaire…qu’il ne vit pas puisqu’il était occupé à regarder 30rock. Comprenant que la situation menaçait de mal tourner, Wilson intervint à nouveau.
- Vraiment, c’est rien. Je suis ici si souvent que je sais probablement mieux que lui où sont les choses, tenta-t-il de faire de l’humour.
Sa blague tomba totalement à plat. Cuddy continua d’assassiner House du regard pendant d’interminables minutes avant de se tourner vers l’oncologue avec un sourire poli.
- Bien, c’est vraiment gentil à vous. Mettez la table pour deux, voulez-vous ?
Wilson haussa un sourcil.
- Heu…
Il n’eut pas le temps de la questionner, Cuddy repartait déjà vers la cuisine. Wilson se mit en route, incertain. Devait-il mettre trois couverts et s’attirer les foudres de Cuddy, ou en mettre deux et « trahir » son meilleur ami ? Accroupi devant le vaisselier, il pria pour que son bipper se mette à sonner.
Finalement, House - pas pacifiste pour un sous - prit la décision pour lui en claudiquant jusqu’à la cuisine, passant juste sous le nez de Cuddy pour prendre un paquet de chips dans le placard. Il ignora le regard noir de la jeune femme et attrapa une bière avant de retourner s’affaler sur le divan de son salon.
Il ne leur prêta aucune attention alors que les deux médecins dégustaient le repas que Cuddy avait passé la journée à préparer. Wilson commença soudain à regretter d’avoir joué l’entremetteur entre ces deux là. Il sentait qu’un jour ou l’autre, il allait être la victime de leur conflit. Bon sang, dire qu’il avait cru être épargné de ce genre de moment quand il avait eu trente ans et que ses parents n’avaient toujours pas prévu de divorcer…
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Quelques heures plus tôt :
House détourna les yeux une seconde de son écran en entendant la porte s’ouvrir. Cuddy entra, jonglant difficilement avec trois sacs de courses.
- Surtout, ne m’aides pas.
- Handicapé, rappela-t-il distraitement.
Elle soupira et disparut dans la cuisine. Elle revint quelques minutes plus tard et se laissa tomber à côté de lui.
- Qu’est ce que tu fais ?
- Je tue des Nazis, affirma House, concentré sur son jeu vidéo.
- Waouh. J’admire ta bravoure. Evite de te blesser les pouces, ironisa-t-elle.
La langue à demi-sortie en signe de profonde concentration, House s’excita soudainement sur les manettes, se penchant tellement vers l’écran qu’il faillit tomber du canapé. Elle ne comprit rien de ce qu’il se passa ensuite, mais le « eh merde ! » qu’il cria et la manette qui vola la fit soupçonner qu’il venait de perdre. Il se laissa lourdement tomber en arrière dans le canapé. Elle en profita pour s’approcher de lui, glissant sous son bras et fourrant sa tête sous son menton. Il gratta affectueusement sa tête - du moins, elle supposait que c’était affectueux de la part de House, à elle, ça lui donnait plutôt l’impression d’être un bon gros toutou - et elle nicha son nez dans son tee-shirt. Elle s’éloigna immédiatement.
- Tu schlingues, accusa-t-elle.
Il haussa nonchalamment les épaules.
- Je prendrais une douche plus tard, j’étais occupé.
- Il est trois heures de l’après-midi.
- Et alors ?
Elle ferma les yeux une seconde et souffla, se souvenant que c’était House. Elle l’acceptait comme il était. Elle n’avait pas trop le choix, d’ailleurs.
Elle déposa un baiser sur ses lèvres pour lui signifier qu’elle laissait couler et refourra sa tête sous son menton alors qu’il posait les pieds sur la table basse.
- C’est quoi tout ce cirque ?, demanda-t-il subitement en désignant la cuisine.
- Hum…Je dois me mettre au travail, se rappela-t-elle en grognant.
Elle glissa sur le côté, posant sa nuque contre le bras que House avait allongé sur le dossier du canapé. Il l’interrogea d’un sourcil dressé.
- Wilson aime le bœuf Wellington, hein ?
- Le quoi ? Et pourquoi est ce que ça t’intéresse ?
- C’est du bœuf enroulé dans du…laisse tomber, décida-t-elle. Tu verras bien ce soir.
- Il y a quoi ce soir ?, demanda-t-il en fronçant les sourcils.
- Wilson qui vient dîner. C’est toi même qui me l’a dit ce matin !, lui fit-elle remarquer, surprise et agacée qu’il ait pu oublier.
- Wilson ne vient pas dîner. Il vient squatter mon canapé, manger mes chips et essayer mon nouveau jeu vidéo.
- Eh bien, il vient également gouter à mon bœuf Wellington, affirma-t-elle simplement.
House se mordit la lèvre une seconde en grimaçant légèrement. Elle sentit que quelque chose n’allait pas quand il retira son bras de sous sa nuque.
- Quoi ?
- Quand j’ai dit que Wilson venait ce soir…C’était une façon de dire que je passais la soirée avec Wilson, expliqua-t-il maladroitement.
- Oui, j’ai compris ça, répondit-elle comme s’il venait de dire la chose la plus idiote du monde.
- Sans toi, précisa-t-il.
Il ferma un œil et tordit la bouche, comme pour se préparer à un cri. Elle sourit de sa réaction.
- Et alors ?, demanda-t-elle nonchalamment. Je ne vois pas où est le problème.
- Vraiment ?, s’étonna-t-il.
- Vraiment, sourit-elle.
Elle se pencha vers lui et déposa un nouveau baiser sur ses lèvres.
- Je suis sûre qu’on s’amusera bien. J’ai encore jamais joué à un jeu vidéo !, déclara-t-elle avec enthousiasme.
Elle bondit sur ses pieds, le laissant bouche-bée.
- Maintenant, va te laver, je vais avoir besoin d’aide à la cuisine.