Séquençage terminé...maintenant, exécution!

Jun 07, 2009 15:06


Semaine éprouvante sur le plan académique, mais très chouette sur le plan fanfic.

Cela ne m'était jamais arrivé auparavant, mais cette fois sera la bonne: j'ai rédigé l'ensemble du "séquençage" de Faute d'un clou.

Autrement dit, je sais tout ce qui se passe, quand ça se passe, qui fait quoi, et sur quels cliffhangers achever les chapitres.

C'est ( Read more... )

fic

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semprelibera_88 June 7 2009, 21:11:15 UTC
Merci pour cette réponse extrêmement détaillée.
Je vois tout à fait ce que tu veux dire pour les petits détails. A la base, je ne suis pas une grande fan de la plupart des thrillers que je trouve un peu prévisible (on retrouve la même "formule" appliquée indiféremment à l'intrigue et aux personnages), mais je suis une grande lectrice de whodunnits classiques- ce qu'on appelle le "Golden Age detective fiction" avec sa structure unique, ses conventions et son idée de jouer "fair play" avec le lecteur.
Certains auteurs ont leurs "trucs", mes préférés étant les phrases à double sens...tout ce que l'on lit et qui semble dire la vérité, ce qui fait que l'auteur n'a pas réellement menti, mais a omis certains détails en prenant soin de pousser le lecteur aux mauvaises conclusions. L'idée que tout n'est qu'une question d'interprétation me fascine- on touche à la structure narrative même de l'histoire...et d'un bout à l'autre, on peut être mené en bateau depuis le début si l'on a lu l'histoire à travers le mauvais prisme (j'espère que je suis claire ^^)

Un thriller que j'ai vu il y a quelques années et qui m'a bluffée, c'est Usual suspects. pendant tout le film, je me disais "bon, c'est bien ficelé, ça se laisse regarder, mais pour l'instant je ne vois pas en quoi ça se démarque"...et puis, Vlam. les cinq dernières minutes. Le spectateur qui comprend petit à petit ce qui vient de se passer, en passant par tous les stades de l'incrédulité...ça, c'était du retournement de situation :)

Je suis tout à fait d'accord avec toi sur l'ambiguité qui doit planer sur les héros. J'adore les anti-héros. Bizarrement, j'ai remarquer que le type de personnages qui me plaisait (froid, calculateur, un brin "j'essaie de tout planifier à l'avance") était traditionnellement cantonné au rôle du grand méchant mastermind diabolique. Comme si les êtres calculateurs, qui ont un plan pour les guider, ne pouvaient êter que les méchants, car les gentils, c'est bien connu, se jettent dans la gueule du loup sans plan B ^^

Je comprends que les scènes d'action puissent alourdir l'histoire. ça m'arrangerait bien, dans le cadre de ma fic, de ne pas abvir à en écrire, parce que je suis nulle pour ça (on visualise les scènes d'action, et je suis fan des duels, combats choréographés et autres joyeusetés sur écran), mais les décrire, sans casser le rythme de l'action? C'est dur! Le problème, c'est que lorsquon a affaire à de sombres individus qu'on doit fuir, sans courses poursuites et combats, ça fait moins crédible.
Heureusement, le face à face final traditionnel (héros versus le grand méchant qui lui expose les rouages de son plan diabolique) se compose plus de dialogue que d'action ^^

En revanche, et je pense que c'est dû à ma passion pour les séries qui nous tiennent en haleine d'un épisode à l'autre avec leurs cliffhangers, et pour les feuilletons divisés en épisodes qui devaient ramener le lecteur au prochain numéro, j'aime, lorsqu'après un certain temps d'exposition -on a présenté les personnages, les enjeux- , tout se précipite, et qu'on se met à douter d'un instant à l'autre (quoi! machin est un traître! non, attendez, on s'est trompé! comment ça, personne n'est en sûreté ici!), que les coups de maitre ou de bluff se succèdent...

Merci beaucoup pour ces arguments, je tâcherai de les garder en tête :)

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