日本

[saande]

Je n'ai pas réussi à me motiver à écrire plus tôt ici, mais les événements de ces dernières semaines ont été un peu trop déroutants.

J'ai du mal à réaliser tout ce qui s'est passé depuis un mois, beaucoup de mal à savoir où j'en suis et quelle décision prendre.

Début mars, je devais partir pour des vacances à deux en Asie du sud-est, je me suis

Comments

[juuuun]

"Au final, je ne le suis pas, libre de mes choix. Pas si l'on me reproche mes décisions, pas si l'on me culpabilise, pas si l'on me dit que je décide moi-même, mais que faire ceci ou cela serait mieux pour moi. Et c'est tellement plus facile de céder pour qu'on vous fiche la paix que de suivre ses envies et de batailler chaque jour avec la culpabilité et les reproches."

Je peux pas laisser passer ça, tu dois faire ce que tu veux bordel de merde !!! J'ai peut-être pas une vie exceptionnelle mais si j'avais écouté ma mère, céder aux pressions familiales ou aux menaces, quelle vie de merde je vivrais !!! Toute mon enfance et mon adolescence j'ai tout fait pour "ne pas faire pleurer maman" et bien maintenant je peux te dire qu'elle paye le prix fort.

Si ta mère ne voulait pas se faire du soucis pour ses enfants, il ne fallait pas en faire ! Être mère C'EST se faire du soucis, TOUT LE TEMPS.
Pour la fac et le reste, malheureusement, c'est une plus grosse montagne. Mais zut, fais comme tu le sens. Tu es loin d'être idiote, tu es même plutôt brillante, tu ne te comportes pas comme une gamine, tu veux juste vivre des moments agréables, et c'est le cas de tout le monde. Ceux qui ne font que des choses logiques, réfléchies et prudentes sont CHIANTS !!!

Voilà, philo de comptoir :D

[gureato_sxl]

Je suis tout à fait d'accord avec le message du dessus :)
Et je ferais pas de commentaires sur ta situation, ça doit être suffisamment pénible comme ça pour que j'y ajoute mon avis :)

[saande]

Bah le problème est plus compliqué que ça tout de même. J'ai souvent dit "merde" à ma mère, mais là c'est autre chose. Je ne suis pas tout à fait indépendante financièrement et quand elle me dit qu'elle va arrêter de m'aider (et ce n'était pas juste des menaces), je dois bien reconsidérer le problème. Sans compter que de toute façon, à cause de la fac française, ils ne veulent plus de moi au Japon, donc je perds à priori mon logement et à terme mon visa. Donc je vous entends tout à fait quand vous me dites de m'imposer, mais là il y a malheureusement plein de données qui me dépassent et je n'ai pas envie de me battre pour me retrouver là-bas sans rien, sans fac, sans logement, sans argent, il faut rester réaliste. Même si c'est un crève-cœur de quitter Tokyo, de quitter certaines personnes en particulier. Je préfère rentrer à Strasbourg et me battre pour valider mon année, pour ne pas que ça devienne un plus grand gâchis. Je me suis déjà imposée en prenant un billet d'avion pour retourner dix jours à Tokyo avec l'impression que je partais au cœur même de Fukushima ramasser l'eau radioactive à mains nues... Mais j'ai besoin de ce temps là pour finir les choses comme il faut.