Jun 10, 2010 16:01
Ça y est. Le plus dur est passé. Fini les examens, les rattrapages, les projets de mémoire.
J'étais frustrée lundi, après trois semaines à bosser la 2e session : j'ai eu des partiels dont les sujets n'avaient pas grand chose à voir avec ce qu'on m'avait dit de réviser. Las. Je me suis débrouillée. Et je sais déjà que j'aurai autour de 14 pour l'un des deux. Cela me suffit. De toute façon, j'ai eu le second semestre avec 15,5 de moyenne. Depuis que je me fiche un peu de mes résultats et que je travaille quand j'ai le courage sans me stresser, c'est étrangement plus simple. Quoi qu'il en soit, je suis surtout contente pour mon 15,5 du cours d'histoire et surtout, mon 18 au projet de mémoire que j'ai dû finalement faire en 5 jours. En même temps, je bosse sur la question depuis quasiment quatre ans, l'inverse serait inquiétant. Bref, meilleure note de la promo pour les deux. On oubliera de préciser que nous ne sommes que quatre étudiants...
Il fait enfin beau. Hier soir, un orage terrible. En fait, j'aime ce genre de temps. Il fait 29°c, je bois un thé Kusmi Anastasia et je ne sais pas trop quoi faire. Depuis l'été dernier, c'est la première fois que je peux me permettre de ne rien faire sans culpabiliser. J'ai des choses à faire bien sûr, mais sans deadline. Avancer ma thèse comme toujours. Et corriger le texte de ma présentation lors du colloque de septembre dernier. Les actes vont être publiés en mars 2011. Ma première publication. Les gens commencent un peu à savoir que j'existe. Il est possible qu'on me demande de parler dans un autre colloque qui aurait lieu en 2011 ou 2012.
Depuis hier, j'ai relu quasiment tout mon LJ. Par curiosité. Je viens de me rendre compte que j'écris ici depuis cinq ans. Même si c'est de moins en moins. J'avoue que la façon dont certains de mes contacts facebook étalent chaque détail de leur vie (jusqu'à leur interruption médicale de grossesse...) sur leur profil me donne juste envie d'être pleine de retenue. Même si je sais à peu près qui lit mon LJ et ce n'est pas une centaine de personnes comme sur facebook, j'hésite plus à écrire. Quoi qu'il en soit, en relisant mes postes d'il y a quatre ou cinq ans, j'ai pu constater une évolution. C'est rassurant dans un sens, surtout pour moi qui ai si peur de stagner à voir les années d'études s'enchaîner sans fin. Je crois que je me suis apaisée sur beaucoup de choses. Je pense que mon année à Nagoya a marqué une sorte de point de rupture bénéfique.
Encore trois semaines avant la fin de mon contrat. J'ai hâte. La délivrance a beau approcher, chaque jour semble plus difficile. Heureusement, la semaine du 21, je ne travaille que deux jours car j'assiste à un colloque les trois jours suivants. Et la semaine suivante, mon contrat se termine un mercredi. Donc il me reste seulement une pleine semaine de travail, la semaine prochaine.
En fait, je suis dans l'expectative pour les prochains mois, mais la nouvelle que j'attends ne semble pas vouloir venir, alors je suis de plus en plus nerveuse.
Et pour finir, je dois malheureusement plus ou moins renoncer à mon projet D&Co avec mon frère. Il a été pris dans la Police Nationale en contrat de cinq ans et il rentre à l'école de police le 5 juillet, donc juste quand on voulait s'occuper de la maison. Même si c'est dommage, c'est bien pour lui, il en avait vraiment envie. J'espère qu'il a enfin trouvé le travail qui lui conviendra pleinement. Je pense que j'essayerai quand même de m'occuper seule de la salle de bain. Au besoin, j'emprunterai le copain de mon frère qui sera en vacances et tout seul abandonné. Et la troisième semaine de juillet, Andréïna vient avec sa sœur et le copain de celle-ci en Bretagne pour qu'on aille tous ensemble aux Vieilles-Charrues. Au programme : Muse, Dutronc père, Indochine, Phoenix, Souchon, Jamiroquai, Pony Pony Run Run, -M-... Ça me fait plaisir d'y retourner après cinq ans.
Bon. Je ne poste plus souvent, mais je me rattrape en longueur je crois.