Jeu de Patience
Sakuraiba
NC-17
Masaki s'ennuie de Lui, Lui essaye de ne pas trop y penser...
1ère Partie :
ici.
« J’ai chaud, Sho-chan, j’enlève ma chemise…
-Masaki… » Soupira le rappeur sans se retourner et en posant son front brûlant contre la vitre froide.
« Oh Sho-chan, ma peau est toute chaude, regarde, touche ! Je t’assure, je suis tout chaud, tout moite… »
N’y tenant plus, le plus vieux se retourna. Devant lui, Masaki se caressait le torse d’une façon des plus suggestives, les yeux mi-clos, il aimait de toute évidence ce qu’il était en train de se faire et ce qu’il faisait naître chez son amant.
« Masaki, arrête ! Bon… Je… Je vais voir Nino ! Tripote toi tant que tu veux ici, ça… Ca ne me regarde pas ! » S’écria Sho en contournant le lit pour se diriger vers l’entrée alors que ses joues rougissaient un peu plus de seconde en seconde. Il avançait à grand pas vers l’entrée quand une main vint le plaquer de force contre la petite table qui se trouvait entre la porte et le lit. Ses muscles étant plus décoratifs qu’autre chose, il ne put se défaire de la force surprenante de Masaki et ses lèvres charnues furent assaillies par les lèvres plus fines mais délicieusement pleines de son amant. Celui-ci se pressait contre lui et l’embrassait violement, entrechoquant leurs dents, sa langue fouillant la bouche du plus vieux.
Cessant de se débattre inutilement, ce dernier se laissa aller et caressa les lèvres du plus jeune avec le bout de sa langue. Dieux que le corps de son homme lui avait manquait… Il sentait ce manque à chaque minute de ses journées chargées, seulement il arrivait jusque-là à l’enfouir au plus profond de lui-même. Même lors des changements de costumes, quand il se tenait torse nu face à lui, même en sueur durant les répétitions, même alangui sur un canapé, il arrivait à contrôler l’envie de se jeter sur lui. Seulement ce soir, Masaki était en train de gagner et de faire fondre une à une ses résistances.
« Ma-kun… Tu… Arrête… Ils… Ils vont nous entendre… Il faut at… Attendre. Je v… Vais chez Nino… » Tenta de dire Sho en reprenant son souffle après que son amant ait abandonné sa bouche pour se concentrer sur son cou.
« On sera discrets. Répondit-il entre un baiser et une morsure.
-Tu… Tu sais que je n’y arrive pas.
-De toute façon, je ne peux pas te laisser sortir avec ça. » Répondit Masaki en posant la main sur l’entre-jambe du chanteur. Ce dernier sursauta et un petit gémissement roque s’échappa de ses lèvres quand le plus jeune exerça une petite pression sur la bosse que formait son sexe durcit à travers son pantalon.
« Aaaah… Ma-kun…
-Chut… Laisse-toi faire. » Murmura Masaki contre sa bouche.
Le plus jeune s’accroupit pour que son visage soit au niveau du bassin de son homme. Il lui descendit son jogging et son boxer tout en même temps pour libérer le membre dressé du plus vieux. Ce dernier frissonna en sentant l’air frais lui parcourir l’entre-jambe ce qui fit sourire tendrement Aiba qui, sans perdre une minute posa deux de ses doigts sur le gland rougit par l’émotion et le manque. Ne perdant pas une miette du spectacle que lui offrait Sho en luttant contre le plaisir, Masaki commença de lents va et viens sur toute la longueur sans le lâcher du regard. Le rappeur gémit et posa ses mains de chaque côté de ses fesses, sur le bureau pour l’aider à soutenir le poids de son corps, qui, au fur et à mesure des caresses que lui prodiguait son homme, se faisait de plus en plus incontrôlable. Souriant de satisfaction face au plaisir que Sho ne cherchait plus à dissimuler, Masaki accéléra les vas et viens de ses doigts autour de la verge amoureusement tendue vers lui.
« Ma… Ma-kun… » Dit-il à bout de souffle sentant le plaisir monter en flèche.
« Oui, Sho-chan ?
-Su… S’il… Plait… » Tenta d’articuler le plus vieux mais en vain tant la dose de bien être que lui procurer son homme était intense.
« Quoi Sho-chan ? Je n’ai pas compris… » S’amusa le plus jeune en scrutant le visage de son amant, les joues enflammées, les yeux fermés.
« Su… Suce s’il te plait !
-D’accord. »
Mais au lieu de s’exécuter comme sa réponse le laissait penser, il retira ses mains, se recula de quelques centimètres et souffla un petit filet d’air frais sur l’érection brulante qui ne demandait qu’à être soulagée.
« Haaaan… » Grogna Sho en fronçant les sourcils, frustré par ce soudain abandon. Brutalement stoppé dans sa folle ascension vers l’orgasme, ses hanches commencèrent à bouger d’avant en arrière pour rechercher la moindre friction ou le moindre contact avec Aiba qui pourrait apaiser l’incendie qui ravageait son bas-ventre.
Ne résistant plus à l’envie de gouter le liquide qui s’écoulait du bout du sexe de son amant, Masaki le prit dans sa bouche, plus profondément qu’il n’avait jamais osé le prendre, son gland frottant sa gorge lui coupant le temps d’un instant la respiration.
Surpris de sentir cette chaleur tout le long de sa longueur, le rappeur laissa échapper un cri de plaisir. Il se couvrit aussitôt la bouche avec la main gauche alors que la droite alla se loger dans les cheveux d’Aiba. Ce dernier, après avoir repris son souffle lécha chaque millimètres carré de la peau sensible du sexe de son homme comme il l’aurait fait d’un sorbet en plein été avant de l’aspirer une nouvelle fois dans sa bouche, mais cette fois-ci en frottant le gland contre son palais le suçotant avant d’entamer une longue série de vas et vient. Perdant peu à peu la raison, au bout d’un certain moment, Sho ne put plus retenir les gémissements de sortir du fond de sa gorge. Se perdant dans le plus fou des plaisirs, il agrippa les cheveux de Masaki encore un peu plus fort.
« Gnn… Plus… Ah ! Plus vite ! »
Sentant le rappeur tirer du plus en plus fort sur ses cheveux, Aiba comprit que sa jouissance était proche et il intensifia sa succion tout en venant masser ses bourses en s’attardant sur le périnée. Les jambes du plus vieux se mirent à trembler ce qui indiqua au plus jeune qu’il était tant d’en finir s’il ne voulait pas le faire mourir de luxure ce soir. Sans crier gare, il le reprit une fois de plus tout au fond de sa gorge mais cette fois-ci, il ne le lâcha pas. Ce geste déclencha chez le rappeur une série de soubresauts. Près, tellement près de l’orgasme, pouvant sombrer dans le summum du désir d’un instant à l’autre…
« Merde je… Je… Aaah ! Ma-kun ! Ma-kun !!! »
Cria Sho, faisant résonner sa voix grave et rauque entre tous les murs de la chambre. Il se libéra longuement, déversant tout sa jouissance dans la gorge et la bouche de l’homme qu’il aimait.
S’appliquant à lécher toute trace de sperme restant sur ses lèvres et ses joues, Masaki observait d’un œil gourmand son homme en train de redescendre doucement de son nuage, le souffle court et des gémissements craquants s’échappant d’entre ses lèvres closes.
Le plus jeune se releva et embrassa le plus vieux à pleine bouche, partageant avec lui le gout de sa propre semence.
« Je t’aime Aiba Masaki… » Sourit Sho contre les lèvres de ce dernier.
« Je t’aime aussi Bambi-chan ! » Susurra à son tour le plus grand.
Souriant à l’évocation de ce surnom qu’il avait toujours trouvé idiot, Sho se pencha pour se rhabiller mais il fut arrêté net par son amant qui agrippa ses hanches, plaqua son torse au sien et l’embrassa fougueusement.
« Mmm… Ma-kun, non arrête…
-Quoi ?
-Ca suffit comme ça, c’est trop risqué…
-Hein ?!!! Mais c’est pas juste Sho-chan !!
-Chuuut moins fort…
-Non mais attends ! Toi tu prends ton pied et moi j’suis censé me finir dans les toilettes ?! » S’indigna Aiba sans pour autant baisser d’un ton, ne se préoccupant que peu de ce que leurs voisins de chambre pourraient entendre.
Sho réfléchit un instant, effectivement, il était plutôt indélicat de bénéficier des doux services de Masaki sans lui rendre un minimum la pareille. Et puis de toute manière, lui, il arrivait à retenir ses cris alors il ne craignait plus rien à lui faire plaisir à son tour…
Il le fit taire d’un rapide baiser sur les lèvres puis s’agenouilla face à lui, et attaqua la boucle de sa ceinture. Satisfait, Aiba afficha un large sourire et le regarda faire. Une fois le jean aux pieds de son homme, il sortit délicatement et précautionneusement son sexe éveillé de sa prison de coton. Il l’observa avec gourmandise quelques instants, le caressant légèrement puis, lécha une des veines traversant toute la longueur et finit par le prendre dans sa bouche. Le plus grand émit un grognement sourd entre ses dents et pose un de ses mains dans les cheveux du rappeur et l’autre sur sa nuque. Sho s’apprêtait à intensifier ses mouvements de succion quand il sentit son amant l’éloigner de son érection en le tirant doucement par les cheveux. Le regardant sans comprendre, il se laissa faire quand il l’attira vers son visage.
« Pas ta bouche Sho-chan… » Susurra Masaki se perdant dans les pupilles dilatées par l’excitation du rappeur.
« Non ! Non non non non non non. Masaki, tu sais très bien que… »
Le plus jeune, fatigué d’entendre toujours les mêmes inquiétudes ridicules, l’embrassa plus pour le bâillonner qu’autre chose.
« Je sais, faut pas faire de bruit. Alors commence déjà par te taire mon amour… »
Vexé, Sho allait répliquer quand il sentit son amant poser ses lèvres et sa langue dans son cou, sentant l’odeur tant aimé de ses cheveux, il sentit ses résolutions fondre comme neige au soleil.
« Je t’aime tellement… » Souffla Aiba contre sa jugulaire.
« Je t’… » Il ne put finir sa phrase car deux des doigts de Masaki se présentèrent contre ses lèvres. Renonçant à toute forme de résistance, Sho accueillit les longs doigts et les lécha avec application et avidité.
Pendant ce temps Aiba poussa son amant à s’asseoir sur le bureau, il lui écarta les cuisses et frotta son érection contre son sexe redevenu semi-rigide. Sentant les douces frictions du bassin de Masaki, Sho gémit contre ses doigts humides. Le plus grand les retira et les positionna face à l’entrée de son homme, ce dernier, se préparant à l’intrusion, enfouit sa tête dans l’épaule de son amant. Les doigts s’enfoncèrent ensemble au plus profond du rappeur d’un seul coup.
« Aaaah ! Masaki !! » Cria Sho, surpris de la brutalité de son amant, en se hissant tout contre lui et en enfonçant ses ongles dans son dos.
« Chhhut Sho-chan… On va t’entendre… » Chuchota Masaki en commençant à bouger ses doigts pour élargir l’anneau de muscle de son homme.
« Dou… Doucement Mm… Ma-kun… Han… Ggnn… Ca f… Fait mal…
-Chut… »
Le plus jeune continua ce petit jeu un moment, sentant peu à peu son homme se détendre entre ses mains expertes. En effet, la douleur fut rapidement remplacer par une intense sensation de plaisir qui provoqua chez Sho une série de longs gémissements qui eurent le don de ne rendre qu’encore plus impatient Masaki.
« Prêt ? »
Sho fut incapable de répondre quoique ce soit, tant les sensations que lui procuraient les doigts d’Aiba sur sa prostate étaient plaisantes. Il se contenta d’embrasser sa peau laiteuse. Masaki, dont le bas-ventre n’était plus contrôlé que par la plus sensuelle des envies de se retrouver au creux de son homme, retira ses doigts sans prévenir ce dernier. Il posa sa bouche contre la sienne et d’un coup sec, introduisit son sexe au fin fond de Sho pour se loger entre ses hanches. Ce dernier cria de douleur tant l’intrusion fut violente. Masaki recueillit le cri dans sa bouche pour faire le moins de bruit possible mais en vain, les décibels étaient décidemment très très fortes ce soir. Comment pouvait-il décemment penser que deux doigts si fins pourraient correctement le préparer à une chose de cette taille pensa le plus vieux. Des larmes coulèrent le long de ses tempes. Larmes que lécha le plus jeune. Ce dernier ne lui laissa pas le temps de s’habituer à sa présence et entama de languissants vas et vient. Sho resserra encore plus son anneau de chair autour de la verge de son homme. Cette sensation, il la connaissait par cœur mais elle ne manquait jamais de le surprendre. Comme un couteau qui viendrait déchirer ses chairs, un fouet venant frapper au plus profond de ses entrailles. Les gémissements se faisaient de plus en plus sonores malgré ses dents serrées.
« Mmmh Sho-chan… C’est bon… » Susurra Masaki à l’oreille du rappeur. Celui-ci frissonna en sentant le souffle de son amant si près de lui, cette voix chaude qu’il aimait tellement, l’homme qu’il aimait se consumait devant lui et grâce à lui. Cette pensée eu le don de le détendre un peu et donc de faire disparaitre un peu plus la douleur qui la paralysait toujours. Sentant l’anneau de muscle se détendre, Masaki put accélérer et accentuer ses coups de butoir, faisant claquer leur peau dans un son délicieux mais qui ne dépassait en aucun cas les halètements de Sho.
Au fur et à mesure que les mouvements de Masaki se faisaient plus ardents et désordonnés, le plaisir commença à envahir le plus vieux, pourtant la douleur ne disparaissait pas totalement. Il aimait ça, cette ambiguïté, déchiré entre la douleur de ce sexe fouillant son bas ventre et ce plaisir qu’il faisait naître. Ses cris étaient de plus en plus bruyants, il ne pouvait plus s’en empêcher et Masaki, était bien trop accaparé pour penser à les étouffer.
« P… Han ! Plus fort ! »
Prenant ses désirs pour des ordres, Masaki accéléra avec force et touchait à présent la prostate de son homme à chaque coup. La chambre n’était plus peuplée que par les grognements de l’un, les cris de l’autre, et comble de malchance, les grincements du bureau sur lequel était assis Sho qui cognait contre la cloison aux grés des coups de hanches de Masaki. Sentant l’orgasme arriver le rappeur planta ses ongles dans les épaules de son amant et se pencha en arrière pour chercher de l’air frais qui lui faisait cruellement défaut. Comprenant ce qu’il se préparait chez son homme, Aiba réunit ses dernières forces pour deux coups de butoirs contre le point sensible de Sho.
« Mm… Ma-k… Aaah !!! »
C’est dans un cri sonore que le plus vieux se libéra contre son propre ventre. Le souffle court, il s’allongea sur le dos tentant de reprendre enfin ses esprits. Après quelques mouvements incohérents Masaki se retira pour jouir à son tour dans un long râle sur le ventre plat de son homme mélangeant les preuves de leur plaisir.
Les deux amants restèrent un moment enlacés l’un contre l’autre, la peau moite et les esprits brumeux.
Ce fut Aiba qui bougea le premier. Il se dirigea vers la salle de bain et en ressortit une serviette avec laquelle il nettoya amoureusement l’abdomen de son amant. Ceci une fois fait, il l’aida à se relever tant ses jambes tremblaient.
« Je ne t’ai pas fait trop mal ? Lui demanda-t-il inquiet.
-Non, non, c’est bon, ce que je crains, c’est pour le concert de demain.
-J’ai confiance en toi, tu vas y arriver Sho-chan !
-T’es infernal quand tu t’y mets !
-C’est pas ce que tu disais tout à l’heure…
-M’ouais… »
Sho remit son boxer et Aiba se rhabilla pour retourner dans sa chambre.
« Tu sais ce que je veux faire après demain Sho-chan ?
-Je crains le pire…
-Je veux dormir avec toi. » Répondit Masaki dans un sourire triste, déprimé à l’idée de s’endormir seul une fois encore. Sho, sourit, soulagé de la sage proposition de son amant.
« Promis, on dormira ensemble. Mais pour le moment, chacun sa chambre… »
Aiba fit la moue et les deux s’embrassèrent longuement dans un baiser de bonne nuit.
« Allez j’y vais ! A demain ! » Déclara le plus jeune en tournant les talons vers la sortie.
« A demain Ma-kun… En espérant qu’on n’ait réveillé personne… »
Le rappeur regarda le chanteur s’éloigner, il massa son dos endolori et s’apprêtait à aller prendre sa douche quand il entendit la voix de Masaki depuis l’entrée.
« Euuuh… Sho-chan ? Tu peux venir voir une seconde ? »
Surpris, le rappeur sortit dans le couloir aux côté d’Aiba. Là, devant eux, sur la moquette, se trouvaient six petits post-it.
color:#0070C0">Sakurai-san, si vous croyez que vous allez m’empêcher de dormir, vous vous trompez !
color:#0070C0">Signé : Leadeur fatigué.
color:#FFC000">Wuaaaaaa !! Aiba m’en avait déjà parlé mais je me doutais pas que c’était à ce point !! Shoooo-chan !!! Tu n’es qu’un véritable DoM !!!
color:#FFC000">Signé : Stalker Nino.
Messieurs, vous pourriez quand même être un peu plus discrets ! Quoiqu’il en soit, pas un moment au patron sinon on est tous morts, compris ?
Signé : Un manageur inquiet.
Franchement, c’est dégueulasse, vous pouviez pas attendre ?! Puis pensez à ceux qui sont obligés d’attendre le retour à Tokyo pour s’amuser à leur tour ! Y’a plus aucun respect… Puis si y’a un problème, c’est vous qui trinquerai, je vous préviens, je n’irai pas payer les pots cassés !
Signé : Matsujun frustré.
Sakurai-san, veuillez m’excuser de mon comportement, vous auriez dû m’informer de votre attirance soutenue pour les hommes, j’aurai été moins insistante !
Signé : Maquilleuse-san.
mso-bidi-font-family:"MV Boli";color:#FFC000">Héééé ?!!! C’était quoi ce cri ?!! Aibaka ! Tu es censé faire l’amour à ce pauvre Sho-chan, pas le tuer !!
mso-bidi-font-family:"MV Boli";color:#FFC000">Signé : Nino toujours stalker.
Les deux amants se regardèrent, le rouge aux joues, les regards honteux.
« C’est ta faute ça ! Commença Sho.
-Ah ouais ? C’est pas moi qui hurlais pourtant ! »
Ils ramassèrent les post-it, les froissèrent et les jetèrent en se dépêchant de peur de croiser quelqu’un dans le couloir puis se séparèrent avec un dernier baiser, tous deux réfléchissant à ce qu’ils devraient dire à leurs amis et collègues demain matin…