My time is running out.

Jul 04, 2010 03:32


Je te dois beaucoup....

Depuis ta perte, ta présence m'es plus pressante. Tu es retourné à la Terre sans pauser de questions, sans pré-avis, et moi j'ai dus faire avec. Le temps passe, mais tu continue à me manquer. Tu as été un passage important de ma vie, et je le réalise que trop tard, mon ami, mon frère... Parfois je sens des larmes chatouiller le bas de mes yeux, quand je pense un peu trop longtemps à toi. Je te dois beaucoup, parce que depuis ton départ, j'ai appris beaucoup, et j'en ai beaucoup appris sur moi-même.  J'ai appris a aimer ce qui m'entour, a profiter de chaque seconde, avec les autres et surtout avec ma vie.

La vie peu nous être dévoré d'un moment à l'autre. Ta perte à été la pire de toute, la fin d'un énorme cauchemard qui n'en finissait plus depuis déjà un an. J'ai jamais senti un vide aussi grand, mais je réalise que vers la fin, j'étais vivante avec toi, que tu m'aimais. Que j'ai partagé avec toi de merveilleux moment, alors pourquoi pas vivre à fond? Je me dois donc d'être vivante à chaque instant de ma vie, dans les meilleurs comme les pires situations.

Ces temps-ci, il me semble que les défis n'attendent pas les autres. Je suis toujours en confrontation avec moi même, avec les autres, avec mes sentiments. Malgré ma joie et ma bonne humeur il y avait ''a shadow in the sun''.... J'aggripe du plus fort que je le peux ce qui me tiens à coeur, et pourtant, comme du verre, parfois tout éclate entre mes doigts fragiles. Je saigne, et pourtant, je persiste à tenir les morceaux brisés entre mes mains, avec espoir. Je souris, mais ce sont des larmes qui coulent de mes yeux. Je suis têtue, et je le sais. Je devrais lâcher prise et donner mon énergie aux choses qui me reste, mais parfois, c'est plutôt difficile à faire, et pourtant je donne mes efforts. J'essais de repousser les nuages de ma vie, comme lorsque tu venais me rassuré de ta grosse truffe noire, quand la peine débordait de mes yeux.

Je n'ai pas une vie à plaindre, loin de là. Je compte pour beaucoup de gens, et ils comptes aussi pour moi. Je veux me créer des films de plaisir, des films d'enfant, ou mes souvenirs me font pleurer, mais pleurer de joie.

Dans les minutes qui ont suivit ta mort, je dois l'avouer, j'ai eux peur. Je me suis dis ''Pourquoi tu m'abandonnes? Pourquoi tu pars maintenant?''. J'ai été égo­iste et j'ai voulu que tu vives. Il parraît que j'ai changer. D'après moi, mon plus gros changement, est le fait que je ne m'empêche plus d'aimer pleinnement, comme je l'ai déjà fais quelques fois avec toi. Je veux aimer tout le monde comme je l'entend. Je ne vois pas le plaisir a vivre l'amour sous toutes ses formes, si c'est pour la vivre à moitier.

Depuis ta mort, je ne crains plus la mienne. J'essais de ne pas y penser. Malgré ta condition de chien tu as été une part importante à ma vie, et je te dédie ce cris de guerre à l'amour, parce que ma vie défile, et parce que tu m'as fais comprendre qu'il m'est possible d'être heureuse. L'horloge lance un languisant tic tac inscéssant sous mon passage, et les Soleils des jours heureux ravive mon coeur désèché.



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