2 minifics UA!PoM (et beaucoup de blabla de fangirl)

May 13, 2012 22:57


Ahah, mon super-pouvoir de conversion à encore fait des sienne ! Mes super-pouvoirs d'ailleurs, parce qu'avant d'acquérir mon pouvoir de convertir les gens à l'UA humanisé de Penguins of Madagascar j'avais déjà un pouvoir de conversion au yaoi. Eeeeet ouais. Et aujourd'hui les deux ont fonctionné, en même temps ma bonne dame ! Si j'ai pas trop la classe...



J'étais à un barbecue chez des amis et comme Hristi (non, c'est pas une faute de frappe, ça s'écrit bien comme ça - ben oui, pour avoir des amis avec des noms bizarre il faut aller en erasmus...) m'avait demandé d'amener des dessins, j'avais amené une pochette avec un lot des plus récents - c'est à dire que des dessins des manchots humanisés...

Donc ils ont fait le tour de la table, on peut-être reçut un peu d'huile et plein de compliments (ohoh, mais arrêtez, vous allez me faire rougir...), quelqu'un m'a dit que mon Clemson ressemblait à Michael Jackson (ce qui n'est pas faux, sur mon dessin il ressemble à Michael Jackson jeune, ce n'était pas volontaire...) et un autre m'a dit qu'il ressemblait à... moi (ce qu... quoi ? hein ? heu... j'ai essayé de prendre ça pour un compliment mais... déjà Clemson est noir et je suis blanche et... hein ?) et...
Et la meilleur moment, ça a été quand ils sont arrivé sur le canapé, entre les mains de trois machos espagnols genre rappeurs qui... se sont mis à perdre toute dignité devant mes dessins de Kowalski/Rico et de Hans/Skipper. Dafuck ? Ces fanboys ont même vu du Skipper/Private là où il n'y en avait pas ! ("Mais si, ils se touchent la main ! - Hein ? Mais non, même pas ! Ils sont juste cote à cote ! - Mais siiiiii ! - Mais non ! C'est moi qui ai fait ce dessin, je sais quand même si c'est du Skipper/Private ou pas ! @A@")

Je ne sais pas si je dois être fière ou terrifiée par l'étendue de mon pouvoir qui implique, j'en suis sûre, de grandes responsabilités...

Bref. pour fêter ça voilà deux minifics avec des arguments fangirliques psychologiques très sérieux pour expliquer pourquoi tout le monde s'aime autant dans cette équipe. Enfin ici juste pourquoi Skipper aime autant Private puis pourquoi Rico aime autant Kowalski (c'est des raisons très différentes...) Et après il faudra que je finisse cette fic où j'explique pourquoi Skipper et Rico s'aiment autant. Et après que je finisse mon Kowalski/Rico en cour sans oublier de préciser pourquoi Kowalski aime autant Rico.
Voilà. L'amour c'est viril d'abord.

Fandom : The Penguins of Madagascar - UA humanisé
Rating : PG pour l'un et NC-17 pour l'autre

Merci à sheepnimrauko pour la relecture !


Private+Skipper - ~580 mots - PG

Pour ce mème je devais écrire 3: AU 1&8 = Private & Skipper Comme de toute manière mon UA est déjà un UA, je ne savais pas quoi faire, donc j'ai demandé un prompt et andersandrew m'a donné : "Private & Skipper - Relation père/fils - Je ne suis plus un gamin, vous savez ?" Super prompt. Donc voilà :

Note : oui, je dis "trois ans qu'ils travaillait ensemble" parce que je considère que l'UA se passe aujourd'hui et que l'équipe a été formé vers fin 2008 -c'est à dire vers la sortie de Madagascar 2 et le début de la diffusion de la série. Oui. Je suis très sérieuse.
(Doooonc... Private avait tout juste 18 ans au moment de la formation de l'équipe, aujourd'hui il doit avoir 21 - oooh, ça y est il peut légalement boire de l'alcool aux Etats-Unis, ça a du faire un choc à Skipper... Oui. J'arrête de clemsoner. Et faudrait que je fasse une chronologie. Genre... je dis tout le temps qu'il faut que je fasse des chronologie et j'en fait jamais...)

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Skipper avait déjà connu des équipes unies, soudées par l'amitié (il pensait un peu à Manfredi et Johnson - et essayait de ne pas penser à Hans...), mais jamais autant que celle là. A vrai dire ils étaient devenu plus qu'une équipe, depuis ces trois ans qu'ils travaillaient ensemble. Ils étaient devenus une famille.

Rico, de toute manière, avait toujours été un frère pour lui. Par extension, Kowalski était devenu quelque chose comme son beau-frère, le gars énervant mais qui reste de la famille et, qu'au fond, on aime bien quand même...

Quand à Private... Private il n'avait pas mis bien longtemps à le considérer comme un fils. D'abord juste vaguement, juste par réflexe, parce qu'il n'avait jamais eu quelqu'un d'aussi jeune sous ses ordres, sans y penser vraiment...

Puis après l'Afrique, c'était devenu bien plus profond.
Parce que Lola lui avait donné l'illusion un instant qu'il était en train d'accomplir quelque chose qu'il n'avait jamais pris le temps de rêver auparavant : fonder une famille. Oui, il avait pensé qu'elle lui ferait des enfants - et ils auraient été de jolis petits métis à la peau café au lait et à la tignasse folle, de ceux qu'il cataloguait automatiquement en sales gosses et voleurs quand il en croisait dans la rue, mais depuis quand faire preuve mauvaise foi aurait été un problème pour lui ? Il aurait simplement nié en bloc qu'il avait un jour pensé ainsi et il les aurait aimés et il les aurait amenés à la pêche et toutes les conneries du genre qu'un père fait avec ses gosses. Il avait même songé, pour elle, pour la famille qu'ils auraient, qu'il devrait... non, pas raccrocher bien sûr, juste se calmer un peu. Ne plus accepter que des missions courtes, privilégier la stratégie dans des bureaux fermés au terrain... Oui, il avait été prêt même à ça pour elle, pour eux...
Et tous ces rêves qu'il n'avait jamais eu avant et qu'elle lui avait donné, tous ces rêves elle les avait brisé, le laissant à nouveau seul et vide.

Alors oui, à ce moment là, il avait tourné toutes ces réserves d'amour paternel inutilisées et inutilisables qu'il venait de se faire vers ce petit gars. D'abord sans s'en rendre compte, et puis finalement en se disant que c'était comme ça et que ce n'était peut-être pas une mauvaise chose, il s'était mis à l'aimer comme un fils. Un fils à éduquer à l'ancienne, à coup d'exigences démesurées et de bonnes baffes, histoire d'en faire un homme, un vrai. Mais, enfin, un fils aimé. Vraiment. Profondément.

Et ce n'est que les rares fois où Private élève la voix, quand il en a vraiment marre d'être le petit dernier, quand il peste qu'il n'est plus un gamin, à la fin, qu'il est un agent du MI6 et que, d'abord, si ça se trouve, quand ils auront finit cette mission peut-être même qu'on lui donnera le permis de tuer et qu'il sera parmi les plus jeunes à l'avoir jamais obtenu et que ça, si c'était pas la preuve qu'il était un homme, hein ? ce n'est qu'en ces instants que Skipper se rappelle qu'ils ne resteront pas toujours ensemble, que c'est vrai, qu'il n'est déjà plus vraiment un gosse, qu'il est avant tout un soldat, un excellent soldat, et il se prend à vouloir le serrer fort dans ses bras et lui dire qu'il est fier de lui - en étouffant des larmes et en demandant au ciel pourquoi il ne l'a pas rencontré plus tôt.

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Reflexion de fangirl : Mais attend... maintenant que j'y pense... en parlant de Manfredi et Johnson... mis à part leur multiples morts, toujours particulièrement affreuses et originales, Skipper n'a pas vaguement laisser entendre qu'un d'entre eux au moins l'aurait trahit - par exemple dans Roger Dodger, quand il dit à Rico qu'il est capable d'abatre un de ses propres hommes si besoin, et... Bon sang, si Manfredie et/ou Johnson l'a trahit, en plus de Hans et de Lola (dans mon head!canon au moins c'est comme ça...) tu m'étonnes qu'il soit devenu paranoïaque et qu'il ne fasse confiance à personne, pauvre bichette ...

Bref... Vous voulez du cul ? Moi, depuis que j'ai publié ce Savio/Clemson, c'est bon, je crois que ça m'a désinhibée, j'ai plus peur de publier du cul... Donc voilà une étude très sérieuse sur les habitudes sexuelles du Rico en liberté :


Rico (Rico/Kowalski) - ~480 mots - NC-17
Où j'explique pourquoi mon UA!Rico n'a rêvé que de se faire mon UA!Kowalski depuis le jour où il l'a rencontré...

Note : Je suis sûre à 200% que Rico est bisexuel. Je veux dire... ok, dans ma tête tout les personnages ont une forte chance de devenir pansexuel parce que l'atmosphère est comme ça... mais là je ne parle pas de ça. Je parle de CANON. Dans le CANON Rico EST bisexuel. Vous ne me contredirez pas sur ce point: il a une petite amie mais il couche avec a une brève, joyeuse, explosive et roméoetjuliettesque idylle avec JULIEN dans un des épisode. Dans le canon, si. Regardez Kaboom & Kabust...

A bien y réfléchir - pour autant qu'il pouvait réfléchir - Rico se disait qu'il préférait probablement les femmes. Il les trouvait toutes belles, et puis c'était plus naturel - d'après Skipper, et il avait toute confiance en Skipper. Mais, contrairement à lui, il n'avait jamais vu le moindre inconvénient à coucher de temps à autre avec un homme quand l'occasion s'en présentait. Parce que c'était bien aussi, parce qu'il aimait sentir des muscles sous ses doigts, parce que... les hommes, enfin...

Oui, il aimait les hommes aussi. Il aimait la compagnie des hommes, bien plus simple à comprendre pour lui - les filles, c'est tellement compliqué... Il aimait l'atmosphère virile des casernes militaires, il aimait détailler ses camarades sous la douche parce que, eux aussi, il les trouvait beaux - et leur lancer un sourire plein de dents quand, gênés, presque horrifiés, ils saisissaient son regard.

Il aimait quand c'était clair, les minauderies l'ennuyaient - c'est oui ? c'est non ? Pouvoir à peine baragouiner quelques mots réduisait considérablement ses capacités de séduction - et puis depuis quand "Si on allait prendre un verre ?" ou "Ça te dirait un ciné ?" voulait dire "On baise ?" ? Lui, s'il voulait baiser, il demandait "On baise ?".
Sans qu'il comprenne pourquoi, avec les hommes, pour peu qu'on ait compris dans quel bar chercher, ça passait mieux. Pour les femmes, après s'être pris quelques jets de poivre dans les yeux, il avait décidé de ne pas viser plus haut que celles qu'il y a dans la rue, à qui il n'y a même pas besoin de demander, juste à tendre un billet.

Il aimait aussi qu'on soit dur avec lui, qu'on cherche à le dominer - pour qu'il puisse ne pas se laisser faire - pas juste ces putes qui écartent les jambes et attendent d'un air ennuyé que ça finisse. Si c'était pour baiser un truc inerte, il avait une poupée pour ça... Il voulait du sexe comme un combat où les deux gagnent à la fin. Et il aimait les ordres parce qu'obéir était simple, parce qu'il était doué pour ça... Jusque là seuls des hommes lui avaient donné ça...

Mais à étreindre, à cajoler, avant et longtemps après, oh, oui, il aimait avoir le corps d'une femme entre ses mains, une paire de seins à pétrir, leur sexe fragile et juteux où glisser ses doigts puis sa langue en apéritif exquis. Comme il aimait le corps des femmes...

L'idéal, il le voyait comme un homme avec un corps de femme, un homme qui l'aime sans tendresse, avec un corps de femme - juste un peu plus musclé. Mais il savait que ça n'existait pas alors, tant pis, il se contentait des fleurs de trottoir, et, de temps à autre, un gay pas regardant, quand l'envie lui prenait, pour une nuit ça n'était pas si dur à trouver, et il gardait son fantasme pour les nuits où il ne trouvait personne...

Et puis il avait rencontré Kowalski.

fandom: penguins of madagascar, blabla, espagne, kyatages, -écriture

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