Avant de partir en Espagne (mon sac est toujours pas faiiiit ! Haaaaa !), un repost tardif, j'avais la tête ailleurs, et de toute manière
le dernier arbre de
drakys n'avais pas été très productif pour moi : d'abord manque d'inspiration, puis problèmes de connexion, je n'ai finalement pu poster que quatre drabbles... Les voilà, suivis de quelques autres que j'avais écris au même moment...
Pour les traditionnels drabbles sur Comte Cain, je ne suis même pas sûre de ce que j'y ai écrit, parce que j'étais loin de mes mangas et qu'ils sont sur des points ou des scènes précises dont je ne suis pas certaine de me rappeler correctement...
Comte Cain - Cain, Augusta
Accroche :
il peut s'estimer heureux qu'au moins, elle semble encore le voir. Il peut s'estimer heureux qu'au moins elle semble encore le voir, lui dit-on dans le couloir de l'asile.
Elle le voit et, même si elle ne semble pas se rappeler qu'il est son neveu, elle reconnait son visage. Elle se rappelle même son nom.
Cain.
C'est un privilège que lui accorde sa tante folle : rare sont ceux qu'elle reconnaît encore, les autres êtres humains sont autant d'inconnus pour elle. Elle les remarque à peine.
Le jeune garçon préfèrerait qu'elle ne le reconnaisse pas, pourtant, plutôt qu'elle lui caresse ainsi la tête avec un sourire fou en l'appelant vilain petit démon.
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Comte Cain - Jezabel, Cassian - spoil t. 5 GodChild
Accroche : Il ne se retourna pas. Pas une seule fois.
Tu ne te retournes pas. Pas une seule fois avant de disparaître dans la foule - et de monter dans un train ?
J'aurais du courir plus vite - ou peut-être...
Ai-je pu me tromper ?
J'ai peu dormi ces derniers temps.. Une brève hallucination …
Cassian.
Etait-ce toi ?
Dans quel direction part ce train ?
Es-tu monté dedans ?
Etait-ce vraiment toi ?
Cassian...
Ignoble nabot ingrat, tu aurais poussé l'insolence jusqu'à venir me bousculer en plein jour, dans la foule, sur le quai d'une gare, ramasser mon chapeau, me le rendre et repartir sans un mot ?
A quel point me hais-tu pour me faire ça ?
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Original (Black Dragon Tea) - Elton, Martin
Accroche :
Et, c'était bien difficile face à la déchéance de son meilleur ami. - La déchéance de mon meilleur ami, bien que j'en sois en partie la cause, ne provoque en moi aucun sentiment de pitié ou de culpabilité, constata Elton à voix haute, élégamment accoudé à un lavabo. Plutôt une sorte de... d'amusement attendri...
- Je... te hais, hoqueta Martin entre deux hauts-le-cœur.
- Mesure tes propos, mon vomissant ami : je suis le seul ici à me rappeler où tu habites...
- Tu n'es... pas humain : tu... as bu deux fois plus que moi... et tu es toujours debout... Tu n'es même pas... plus absurde que d'habitude...
- L'entrainement, my dear, l'entrainement. Le seul secret des gentlemen...
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Original (Black Dragon Tea) - Elton/Martin
Accroche :
Il n’était pas prêtre, lui ! - Je ne suis pas prêtre, moi, susurra Elton contre la poitrine nue de son ami.
- Et moi je ne suis pas une prostituée ! Si tu n'es pas contenté j'en suis confus, mais laisse-moi dormir, j'ai un train à six heure du matin...
- Raison de plus ! Dans combien de longs mois te reverrais-je ? Tu dormiras pendant le trajet... Suis-je devenu trop endurant pour toi ? Le manque de pratique t'aurait-il débilité ?
Martin soupira et retourna l'insolent sous lui. Après tout, Elton était la plus superbe créature qu'il ait serré dans ses bras, il serait idiot de ne pas en profiter à l'excès...
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A la suite de ce drabble, comment pourrais-je ne pas mentionner
le drabble d'
andersandrew sur ce même arbre - et ça m'a fait beuguer quand j'ai vu que quelqu'un avait écrit sur l'un de mes persos XD
Un dernier drabble sur Elton - non publié sur l'arbre par ce que j'ai du couper l'accroche en réduisant le nombre de mots pour qu'il tombe à 100 ^^u :
Original (Black Dragon Tea) - Elton
- ...ainsi, malgré son apparente fragilité, ma sœur est devenu capitaine des pirates tsiganes qui l'avaient kidnappée. Cela répond-il à votre question ?
- Non.
- J'en suis navré. Quand me suis-je écarté de mon sujet ?
- Tout le temps. Je vous interrogeais sur la bagarre qui a eu lieu cette nuit devant le Doe's Theatre.
- Bien sûr ! C'est une histoire longue et tragique qui prend ses racines dans l...
L'agent de police se pinça l'arrête du nez en essayant de suivre le fil chaotique des propos de son unique témoin.
Il voulait retourner sur les docks, arrêter de solides marins ivres. Marre des artistes...
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Pendant le dernier arbre, j'ai également vu pour la première fois un film qui manquait sérieusement à ma culture, car so relevant to my interest ! Il est indiqué dans le titre du post, donc je ne vais pas faire de suspence : il s'agit de Furyo (en anglais : Merry Christmas, Mr. Lawrence)
Je ne suis pas capable de faire un présentation courte et objective de ce film tellement je fangirlise devant, alors je vais mettre
un lien vers une vidéo à la place (SPOIL - disons que si vous vous arrêtez avant 3 minutes ça va à peu près...)
Tellement d'UST ! Un camp de prisonnier, des militaires en uniforme, des officiers anglais même que, de l'honneur, des dilemmes... de la tension sexuelle ! Tellement de tension sexuelle ! Tellement !
(et sinon je trouve Ryuichi Sakamoto tellement bon, on lit ce qui se passe dans la tête de son personnage sur son visage <3)
Et la chose incroyable sur ce fandom qui contient pourtant son lot de bishie canoniquement shippable, c'est qu'il n'y a AUCUNE fic dessus sur FFnet, et
un seul pauvre petit fanart de Celliers/Lawrence sur dA... Un incompréhensible mystère...
J'avais donc résolu d'y remédier grâce à la force créatrice de l'arbre, las, c'est à ce moment là que la connexion internet de mes parents s'est noyée dans l'orage, je n'ai donc pas pu poster le drabble que j'avais écris - et le second je ne l'aurais de toute manière pas posté car je me suis un peu laissée entrainée et il dépasse allègrement les 200 mots... Dépité par ces début peu encourageant, j'ai fermé mon ordinateur et arrêté d'écrire pour le reste de vacances ^^u
Furyo (Merry Christmas Mr. Lawrence) - le garde coréen/le prisonnier hollandais - PG-13
Accroche : De la lumière. Un sourire. Du pain.
De la lumière. Un sourire. Du riz. De l'eau.
Une main secourable refait son pansement avec douceur. Des doigts l'effleurent en tremblant.
Un visage. Un visage qu'il apprend à reconnaître - à attendre, à espérer.
Des mots doux, dans une langue qu'il ne comprend pas. Des mots qu'il sait doux, qu'il comprend avec son cœur.
Des caresses, chaque jours un peu plus claires.
Le quatrième jour, un baiser. Brûlant. Sur son épaule. Puis son cou. Ses lèvres.
Des mains pressantes. Des vêtements déchirés.
Le sexe dur d'un homme contre sa peau.
Se débattre ou céder ?
Il cède. Il n'est qu'un prisonnier.
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Furyo (Merry Christmas Mr. Lawrence) - Lawrence, Celliers (Yonoi>Celliers ; Hara/Lawrence ; le coréen/le hollandais)
Accroche : Fallait-il vraiment lui expliquer ?
- Faut-il vraiment t'expliquer pourquoi Yonoï tient autant à ta guérison ? demanda Lawrence à son camarade avec un sourire tenant autant de la gêne que de l'amusement potache.
Le major Celliers sembla réfléchir un instant à la question avant de répondre :
- Non. Non, je crois que la situation est assez claire. Est-ce une tradition japonaise ou est-ce propre à ce camp ?
- Je te demande pardon ?
- Cette habitude qu'ont les officiers et soldats japonais de se choisir chacun l'un des nôtres pour... pour l'honorer de sa bienveillante affection...
- Oh, mais ce n'est en rien une habitude, s'amusa Lawrence. Je t'assure qu'il n'y a que toi qui a su taper ainsi dans l'œil du capitaine...
- Les gardes coréens, eux, semblent préférer les hollandais... continua Celliers sans écouter.
- Ah, oui, il y a aussi cette histoire, bien sûr... Mais je t'assure qu'à part Yonoï je ne vois aucun autre japonais qui aurait pu s'attacher à l'un de nous...
- Et ce sergent qui m'a réveillé, au visage étrange mais aux jolis yeux ?
- Hara-san ? répliqua Lawrence, sur un ton presque vexé. Certainement pas. Tu as peut-être su séduire Yonoï mais ne t'imagines pas que ton charme fonctionne sur tout les japonais. Au contraire, je n'ai pas l'impression que Hara-san t'aime beaucoup...
- Je ne pensais pas à moi, corrigea paisiblement Celliers.
- A qui alo - oh... Oh, je vois...
- "Hara-san", répéta le major, amusé. C'est un petit surnom ? Une marque d'affection ?
- De respect, plutôt, expliqua Lawrence avec un sourire gêné. Mais n'allez pas croire qu... Nous entretenons une relation parfois presque amical, c'est vrai, mais... Oh, très bien. Disons alors que, à ma connaissance, c'est une tradition tout à fait propre à ce camps...