Parloir

Jul 18, 2011 22:06

L'année dernière, avec la commission théâtre du groupe du GENEPI de Clermont, on a monté une pièce intitulée "Parloir, entre fiction est réalité", constituée de petites scenettes sur le maintient des liens familiaux en détention. Certains textes était des extraits de documentaires, de films, de pièce de théâtre, d'autres étaient des textes qu'on avait écrit nous même. J'en avais écrit trois.

On a joué cette pièce plusieurs fois depuis (à vu de nez je dirais une demi-douzaine - pas envie de compter ^^u) et elle a souvent bien marché... Je m'étonne de ne jamais en avoir parlé ici, cette pièce, c'était un peu mon bébé pendant deux ans, j'ai organisé la plupart des répétitions et les représentation...

Bref, tout ça pour dire que je viens de poster les trois scènes que j'avais écrit sur FictionPress si ça vous intéresse :

Parloir

Si pour une raison quelconque vous avez envie d'avoir la pièce dans son intégralité, demandez moi, je peux vous l'envoyer :-)
(mais bon, la plupart des textes ne sont pas a nous, déjà que la jouer sans autorisation n'était pas très respectueux des droits d'auteurs, je vais quand même pas la poster comme ça ^^u)

EDIT :
Allez, j'ai trouvé la motivation pour prendre mon chargeur et brancher mon ordi, et j'ai encore envie de parler de cette pièce <3

Ce qui m'embête un peu dans mes textes, c'est qu'ils sont tous les trois plutôt pessimistes, seuls j'ai un peu peur de l'image qu'ils peuvent donner... La pièce comporte aussi des scenettes plus optimiste.
Et là je ne résiste pas, finalement, à l'envie de mettre un petit extrait, tiré d'une autre pièce de théâtre, Au bout de tout de Phillipe Touzet, une tirade que j'adore et qu'on s'est battu pour avoir - et je l'ai pas eu :-(

--

Patrice : Je vais vous parler de ma femme, pas pour vous, je m’en fous, pour moi, pour m’entendre parler d’elle. Y a des nuits, je passe des heures à embrasser ses tâches de rousseur, une par une, sur les joues, sur le nez, le bout du nez. Elle est belle comme une journée d’été qui n’en finit pas, avec des couples allongés sur l’herbe, un ballon rouge qui rebondit, avec un petit, un tout petit qui court derrière, les bras ouverts. Quand elle est triste elle est belle comme une journée d’automne, avec ses feuilles qui n’en finissent pas de tomber et toutes ses branches mortes. Tu sais pourquoi, les branches mortes ? L’arbre il souffre de voir ses feuilles piétinées, alors, la nuit, il se baisse, baisse pour les ramasser, et des fois, les branches cassent. Souvent.

Fred : Et tu la prends par devant ou par derrière ?

Patrice : T’es qu’un gros con !

(Phillipe Touzet, Au bout de tout)

J'aime vraiment énormément cette pièce. C'est celle qu'on a joué en 2008/2009 - je faisais Fred, le psychopathe, bien sûr...
Je vous la conseil, mais c'est vrai qu'elle n'est pas facile à trouver... donc chut, mais si vous voulez, je l'ai en pdf.

-écriture, genepi, théâtre

Previous post Next post
Up