Le dernier repas - Essai
Dernier repas.
Le grand jour était arrivé. C’était aujourd’hui que le Détraqueur venait lui donner l’Ultime baiser. Lucius se préparait comme il sied à un homme du grand monde. Il avait demandé à porter son plus beau costume sorcier, fait des étoffes les plus chères et luxueuses qu’il avait trouvé. Il s’apprêtait à affronter sa mort, dans la dignité et la richesse. Il avait commandé pour son dernier repas, tout ce que le monde sorcier avait de meilleur, et avait exigé que le tout soit servi dans des plats en or, que l’argenterie de son manoir lui soit amené et que les verres en cristal soient sortis.
Quand le sorcier pénétra dans la petite pièce, il fut satisfait de constater que ses ordres avaient été suivit à la lettre, la table est irréprochablement dressée. Le fumet délicat qui s’échappait des cloches dorées donnaient l’eau à la bouche. Gonflé d’orgueil d’avoir été respecté malgré son emprisonnement, Malefoy Senior s’installa à la place qui lui avait été réservée.
Tout se passait merveilleusement bien, les elfes spécialement venus pour l’occasion étaient serviles à souhait, et aucun gardien ne venait le déranger. Un sort d’insonorisation placé sur sa cellule le protégeait même des cris plaintifs des autres détenus.
Tout aurait pu être parfait si les yeux de l’homme blond n’avaient pas malencontreusement accroché un vulgaire carré blanc. Cette chose, posée près de son assiette, dégoûta tellement le mangemort qu’en un bond, il s’était écarté de la table. Outré, Lucius sorti de sa cellule, et se dirigea fièrement vers son destin, non sans avoir qualifié tout Azkaban d’incapable et d’avoir envoyé un des elfes se plaindre auprès du ministre. À la place du carré de soie naturelle blanche qu’il avait exigé, près des succulents mets à peine entamés, trônait une simple serviette en papier.
Le grand jour était arrivé. C’était aujourd’hui que le Détraqueur venait lui donner l’Ultime baiser. Lucius se préparait comme il sied à un homme du grand monde. Il avait demandé à porter son plus beau costume sorcier, fait des étoffes les plus chères et luxueuses qu’il avait trouvé. Il s’apprêtait à affronter sa mort, dans la dignité et la richesse. Il avait commandé pour son dernier repas, tout ce que le monde sorcier avait de meilleur, et avait exigé que le tout soit servi dans des plats en or, que l’argenterie de son manoir lui soit amené et que les verres en cristal soient sortis.
Quand le sorcier pénétra dans la petite pièce, il fut satisfait de constater que ses ordres avaient été suivit à la lettre, la table est irréprochablement dressée. Le fumet délicat qui s’échappait des cloches dorées donnaient l’eau à la bouche. Gonflé d’orgueil d’avoir été respecté malgré son emprisonnement, Malefoy Senior s’installa à la place qui lui avait été réservée.
Tout se passait merveilleusement bien, les elfes spécialement venus pour l’occasion étaient serviles à souhait, et aucun gardien ne venait le déranger. Un sort d’insonorisation placé sur sa cellule le protégeait même des cris plaintifs des autres détenus.
Tout aurait pu être parfait si les yeux de l’homme blond n’avaient pas malencontreusement accroché un vulgaire carré blanc. Cette chose, posée près de son assiette, dégoûta tellement le mangemort qu’en un bond, il s’était écarté de la table. Outré, Lucius sorti de sa cellule, et se dirigea fièrement vers son destin, non sans avoir qualifié tout Azkaban d’incapable et d’avoir envoyé un des elfes se plaindre auprès du ministre. À la place du carré de soie naturelle blanche qu’il avait exigé, près des succulents mets à peine entamés, trônait une simple serviette en papier.