(no subject)
Damien était en train de m’embrasser quand une mélodie retentit dans son sac de classe, brisant le moment et l’obligeant à se lever et à mettre le-dit sac sur ses épaules.
Après un dernier baiser, il ouvrit la fenêtre de la chambre et sortit sur le balconnet avant d’enjamber la balustrade et de se laisser tomber dans le jardin pour ensuite sortir par la porte de derrière.
Une trentaine de secondes plus tard mes parents arrivaient tout sourire de leur journée de travail. Ils aiment ce qu’ils font, c’est super pour eux, mais personnellement, connaître tout le détail des fouilles archéologiques qu’ils mènent actuellement, ça ne m’intéresse pas tant que ça.
Autour du repas ils finissent par me demander comment se passe ma semaine et si j’ai enfin une petite amie. Je ne sait pas vraiment comment leur dire, après tout c’est vrai, ça ne devrait pas être trop difficile à faire.
« Papa, Pop. Moi aussi j’aime les garçons ! »
Alors je dis que non, pas encore, je regarde pas vraiment, les études vous savez … J’élude le sujet. Un jour, il faudra pourtant que je leurs parle de Damien.
Je finis par me lever de table et aller dans ma chambre.
Je passe la soirée à chatter sur la messagerie instantanée avec Damien puis je prépare mes affaires pour le lendemain et je vais me coucher.
8 heures du matin et me voilà devant les grilles du lycée pour une journée de plus entre ses murs. Dans une demi heure je serai en train de plancher sur un sujet de bio. Oh joie !
Pour le moment en tout cas, tout le monde me regarde de travers alors que je me dirige vers mon casier.
Rapidement je me vérifie en passant aux toilettes mais je ne vois rien de problématique dans mon habillement et ma coiffure.
Je ressorts donc, toujours sous le regard inquisiteur des élèves et des personnes de l’administration.
Alors que j’arrive en vue de mon casier, je vois un attroupement devant celui-ci. Les autres se dégagent de mon chemin alors que j’avance et j’arrive face à un tag fait à la va-vite et qui clame dans un rouge agressif « Hetero ».
J’avale lentement ma salive en réfléchissant aux fois où Damien et moi avons pu être surpris par quelqu’un durant nos embrassades et je n’arrive pas à trouver le moment où celui ou celle qui a fait ça l’a su.
On a pourtant fait extrêmement attention, tout le temps.
Alors que je tente de trouver quelque chose à dire, la voix du proviseur retentit dans le couloir désormais silencieux.
« Mlle Pergaud, dans mon bureau ! »
Après un dernier baiser, il ouvrit la fenêtre de la chambre et sortit sur le balconnet avant d’enjamber la balustrade et de se laisser tomber dans le jardin pour ensuite sortir par la porte de derrière.
Une trentaine de secondes plus tard mes parents arrivaient tout sourire de leur journée de travail. Ils aiment ce qu’ils font, c’est super pour eux, mais personnellement, connaître tout le détail des fouilles archéologiques qu’ils mènent actuellement, ça ne m’intéresse pas tant que ça.
Autour du repas ils finissent par me demander comment se passe ma semaine et si j’ai enfin une petite amie. Je ne sait pas vraiment comment leur dire, après tout c’est vrai, ça ne devrait pas être trop difficile à faire.
« Papa, Pop. Moi aussi j’aime les garçons ! »
Alors je dis que non, pas encore, je regarde pas vraiment, les études vous savez … J’élude le sujet. Un jour, il faudra pourtant que je leurs parle de Damien.
Je finis par me lever de table et aller dans ma chambre.
Je passe la soirée à chatter sur la messagerie instantanée avec Damien puis je prépare mes affaires pour le lendemain et je vais me coucher.
8 heures du matin et me voilà devant les grilles du lycée pour une journée de plus entre ses murs. Dans une demi heure je serai en train de plancher sur un sujet de bio. Oh joie !
Pour le moment en tout cas, tout le monde me regarde de travers alors que je me dirige vers mon casier.
Rapidement je me vérifie en passant aux toilettes mais je ne vois rien de problématique dans mon habillement et ma coiffure.
Je ressorts donc, toujours sous le regard inquisiteur des élèves et des personnes de l’administration.
Alors que j’arrive en vue de mon casier, je vois un attroupement devant celui-ci. Les autres se dégagent de mon chemin alors que j’avance et j’arrive face à un tag fait à la va-vite et qui clame dans un rouge agressif « Hetero ».
J’avale lentement ma salive en réfléchissant aux fois où Damien et moi avons pu être surpris par quelqu’un durant nos embrassades et je n’arrive pas à trouver le moment où celui ou celle qui a fait ça l’a su.
On a pourtant fait extrêmement attention, tout le temps.
Alors que je tente de trouver quelque chose à dire, la voix du proviseur retentit dans le couloir désormais silencieux.
« Mlle Pergaud, dans mon bureau ! »