La banlieue des fois ça rocke

[patate]

Je me réveille ce matin, avec un oeil tout enflé que je ne peux pas ouvrir. Pourtant, je ne me suis pas battue (même si j'aurais pu, hihi). Je n'ai pas dormi chez moi, mais c'est pas des draps à la lavande ou des murs qui ont changé de couleur qui vont me faire enfler l'oeil, oh non. J'ai l'air du protagoniste d'une pochette de Rammstein, et j'ai une entrevue demain matin pour être libraire au !ndigo (grâce à Brian Seeger, envers qui je suis hyper reconnaissante), et donc j'aimerais perdre cette allure de boxeuse déchue au plus vite. Là où je veux en venir avec mon titre de banlieue, c'est que je me rends à la clinique près de chez moi. La réceptionniste de garde est l'amie de ma mère, on se parle un peu, et c'est mon tour en moins de cinq minutes (wouah, miracle). Conjonctivite, prescription, hop! En sortant, je vais à la pharmacie à côté, à laquelle je n'ai jamais été de ma vie, et la pharmacienne qui me sert est ma voisine! Fin de l'épisode le plus intense de ma vie de banlieue.

Sinon, je déteste les gens de mon programme qui n'ont pas encore compris que les blagues pipi-caca-seins-fesses, c'est drôle au secondaire mais que pendant TOUT un cours à l'université c'est ordinaire.

J'aime Michel Gondry.

Ma session se termine le 22, et d'ici là je m'en sors, avec un travail de 4 pages à remettre et un examen. Ouin, j'ai déjà vu plus achalandé (et à pareille date dans un an, je vais mourir ensevelie sous la charge de travail monumental de mes SEPT cours. Instant présent, instant présent).