Kingsley,
Je suis malheureux. Et stupide. Parce que si je ne m'étais pas
énervé bêtement après toi hier, tu n'aurais jamais répondu ce que tu m'as répondu et je n'en serais pas tourmenté depuis. Stupide, parce que c'est juste une phrase que tu m'as écrite et qui m'a dépouillé de toute la confiance que j'avais en ton amour pour moi, alors que toi tu
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Comments 16
Je ne sais même pas par où commencer... Par te dire que je m'en veux terriblement, en premier, sans doute.
Je n'aurais jamais dû écrire ces mots. Même à ce moment là et sous le coup de la colère, je ne les ai jamais pensé vraiment. Si tu n'étais pas rentré vendredi soir, j'en aurais été malade. Je serais probablement venu te chercher... ou je t'aurais demandé de rentrer si je n'avais pas osé venir jusqu'à Poudlard.
Mais je ne suis pas parfait, Sirius... Je ne maitrise pas toujours tout, tout le temps surtout en ce moment. Alors oui, j'ai eu une phrase malheureuse c'est vrai et je te demande pardon. Mais je ne peux pas non plus ignorer qu'une simple phrase, aussi détestable soit-elle, suffit à te faire douter à ce point de moi ( ... )
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J'ai bien réfléchi.
C'est ma faute, tout ça, en grande partie. Je pourrais te répéter cent fois combien je suis désolé. Cent fois aussi combien je t'aime. Tu sais que j'ai tendance à t'admirer pour tout ce que tu es, quand je ne me trouve pas très admirable moi-même. D'un côté ça me donne envie de donner le meilleur de moi, de l'autre ça me fait douter d'être jamais à la hauteur. Et ça provoque en moi des doutes qui te blessent comme cette fois-ci.
Mais, mon beau, mon tendre Kingsley, tu m'as fait plus de bien en huit mois que quiconque auparavant. Je me sens plus fort à tes côtés, je me sens plus confiant d'habitude. J'ai beau avoir tous les défauts du monde, je dois faire quelques trucs comme il faut pour qu'un homme aussi merveilleux - et je m'en fiche de te faire penser à ta mère, tu es merveilleux et tu me rends fier - m'aime moi entre tous les autres. M'aime moi alors qu'il n'est même pas censé aimer les hommes de cette façon ( ... )
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J'ai bien réfléchi, moi aussi.
J'ai pris conscience de plusieurs choses en trois jours.
La première, c'est que j'avais probablement oublié combien il est trop facile de blesser ceux qu'on aime. Les torts ici sont partagés mon amour. Nous avons tous les deux eu des mots durs, qui nous ont fait mal mais je veux croire aussi que nous sommes maintenant conscients de ce mauvais pouvoirs que nous avons l'un sur l'autre. Je ne peux pas te promettre de ne plus me laisser aller à la colère, mais je te jure que je n'écrirai plus jamais ce que j'ai écrit.
La deuxième, essentielle, c'est que je t'aime. Même quand tu es un sale type, je t'aime. Même quand je fais preuve de la sensibilité d'une tasse à thé, je t'aime. Même quand on se fait mal, je t'aime.
C'est non négociable. Inconditionnel, même...
Troisième chose... Je suis extrêmement contrarié de votre attitude de ce jour, Monsieur Black. La torture à laquelle vous m'avez soumis durant toute cette journée m'a mis la tête à l'envers Merlin, comment arrives-tu à... Merlin...Il va ( ... )
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Hier j'étais trop malheureux pour dormir, ce soir je suis trop heureux pour dormir. C'est n'importe quoi. Mais c'était… bon, ce soir. Il n'y avait vraiment que toi et moi cette fois - je veux dire que les problèmes étaient rendus loin. et mine de rien ça faisait longtemps. Longtemps aussi qu'on n'avait pas ri comme ça en plongeant sous les draps. C'est le seul avantage des grosses grosses frayeurs, hein ? L'euphorie du soulagement ( ... )
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