Lettre écrite en pleine nuit alors que Kingsley s'est détourné de Sirius dans son sommeil
Kingsley,
Je suis malheureux. Et stupide. Parce que si je ne m'étais pas énervé bêtement après toi hier, tu n'aurais jamais répondu ce que tu m'as répondu et je n'en serais pas tourmenté depuis. Stupide, parce que c'est juste une phrase que tu m'as écrite et qui m'a dépouillé de toute la confiance que j'avais en ton amour pour moi, alors que toi tu l'as déjà oubliée.
Je comprends que tu ne comprennes pas. Il m'a fallu un peu de temps ce matin pour mettre le doigt sur ce qui m'avait bouleversé et j'ai repensé à cette gifle que m'a collée ta première réponse, ce "si tu rentres dans ces dispositions d'esprit, je te renvoie à Poudlard sans l'ombre d'une hésitation" qui m'a brisé net.
Je sais que j'ai dépassé les bornes en m'en prenant à toi sans raison. Mais je n'aurais jamais cru que ta réaction à cela, à moi qui vais trop loin, ce serait de me dire de ne pas rentrer. C'est-à-dire que j'ai trouvé le moyen, génie que je suis, de te porter à ce point sur les nerfs que tu ne me veuilles plus auprès de toi. Même si ce n'était qu'un instant, cet instant-là, tu ne voulais plus de moi dans ta maison, tu ne me voulais pas dans ta vie, j'étais indésirable. Et je n'aurais jamais cru que je puisse perdre ton amour si facilement, et maintenant je me sens affreusement mal et malheureux et j'ai peur pour nous, parce que j'ai mes défauts et parfois je m'emporte et si je recommence et que tu me laisses seul ?
Je t'aime bon sang…
Sirius
Je suis malheureux. Et stupide. Parce que si je ne m'étais pas énervé bêtement après toi hier, tu n'aurais jamais répondu ce que tu m'as répondu et je n'en serais pas tourmenté depuis. Stupide, parce que c'est juste une phrase que tu m'as écrite et qui m'a dépouillé de toute la confiance que j'avais en ton amour pour moi, alors que toi tu l'as déjà oubliée.
Je comprends que tu ne comprennes pas. Il m'a fallu un peu de temps ce matin pour mettre le doigt sur ce qui m'avait bouleversé et j'ai repensé à cette gifle que m'a collée ta première réponse, ce "si tu rentres dans ces dispositions d'esprit, je te renvoie à Poudlard sans l'ombre d'une hésitation" qui m'a brisé net.
Je sais que j'ai dépassé les bornes en m'en prenant à toi sans raison. Mais je n'aurais jamais cru que ta réaction à cela, à moi qui vais trop loin, ce serait de me dire de ne pas rentrer. C'est-à-dire que j'ai trouvé le moyen, génie que je suis, de te porter à ce point sur les nerfs que tu ne me veuilles plus auprès de toi. Même si ce n'était qu'un instant, cet instant-là, tu ne voulais plus de moi dans ta maison, tu ne me voulais pas dans ta vie, j'étais indésirable. Et je n'aurais jamais cru que je puisse perdre ton amour si facilement, et maintenant je me sens affreusement mal et malheureux et j'ai peur pour nous, parce que j'ai mes défauts et parfois je m'emporte et si je recommence et que tu me laisses seul ?
Je t'aime bon sang…
Sirius