Gazette du sorcier en Ligne - N°37
Actualités - PINE-APPLE pleure son fondateur
Par Annelies BOTSCHAFT
C’est un triste jour pour des milliers de primeurs à travers le monde : le fondateur de PINE-APPLE est décédé aujourd’hui à l’âge de 156 ans.
Destin hors-norme que celui de Steve McIntosh : né au fin fond de la lande galloise, il était devenu en l’espace d’un siècle, l’un des hommes les plus fortunés du Royaume-Uni. L’un des plus discrets aussi.
Fils d’un petit fabricant de balais, il mit très tôt à profit le savoir-faire paternel pour développer son propre business. C’était en effet en balai qu’il s’en allait vendre à la ville les châtaignes et autres noix du jardin familial. Fort de cette première expérience, il développa en 1893 un réseau d’entraide : les Producteurs Indépendants de Noisetiers et d’Eglantiers (PINE), dont le développement fulgurant lui permit de racheter l’Association des Producteurs de Pomme, Litchis, Etc (APPLE) quelques années après, en faisant la plus grosse coopérative fruitière européenne.
Innovation et audace furent les maitres-mots de cet insatiable entrepreneur. Des concepts forts que son successeur, G. Forrest, entend bien reprendre à son compte. ‘La vie, c’est comme un panier de fruits frais : on ne sait jamais sur quoi on va tomber’ a-t-il déclaré à la presse dès sa prise de fonction.
Gageons alors qu’avec un nouveau patron de cette trempe à sa tête, la marque à l’ananas a encore de beaux jours devant elle.
Société - Fille ou Folle ? Chronique ordinaire
Par Rita SKEETER
Certaines personnes possèdent un magnétisme tel que d’aucuns seraient prêts à toutes les folies pour s’approcher d’eux. En dépit de son caractère relativement peu avenant et de son passé mouvementé, il semblerait que Severus Snape soit de ceux-là.
Cet article aurait dû être une chronique mondaine de plus, ou du moins c’est ce que je pensais lorsque j’ai été contactée par Araminta Troispots (voir photo). Cette dernière affirmait être la fille cachée de Snape et voulait faire l’objet d’un article pour être enfin acceptée par son père. Curieuse comme vous me connaissez, et ne serait-ce que pour savoir comment elle connaissait mon adresse personnelle, j’ai décidé de mener ma petite enquête.
A défaut de potins, j’ai eu un exemple spectaculaire de la fascination que peut exercer notre monde sur les esprits moldus fragiles.
Araminta Troispots, de son vrai nom Jennyfer Random, est née en 1986 de parents orthodontistes, et elle souffre de troubles psychiatriques depuis huit ans. « Elle a eu le cœur brisé quand elle a compris qu’elle ne recevrait jamais de lettre d’invitation pour Poudlard, explique sa mère. Elle n’a plus jamais été la même depuis. Si j’avais su, je ne l’aurais jamais laissée lire ces fichus livres ».
Certes, l’obsession du monde de la magie est très répandue chez les moldus, mais le cas présent est inquiétant. « Une fois, elle a essayé de mettre sa tête dans la cheminée après avoir jeté une poignée de lentilles vertes dans les flammes. Elle disait vouloir parler à Sirius Black. Ses sourcils ont mis des semaines à repousser, nous confie son père. Elle refuse de me croire quand je dis que je suis vraiment son père. Elle m’appelle constamment Oncle Vernon. Mon prénom est Steve ! ».
Deux jours après que j’ai rencontré sa famille, Jennyfer a été internée de force dans un asile psychiatrique après avoir tenté de lancer son neveu par une fenêtre. Sa justification : « Il ne risquait rien, j’avais attaché un balai à ses jambes ».
Ce cas malheureux relance la polémique déclenchée par les livres de J. K. Rowling sur les dangers que représente une exposition de notre culture, aussi romancée soit-elle (voir la Gazette du 7 juin 2000, article Théorie scientifique : le cerveau moldu serait trop fragile pour survivre à une exposition prolongée à la magie par F. Petitpeton). Rita ne doute pas que ce cas malheureux soit très isolé, et il est depuis longtemps établi que les moldus souffrent proportionnellement moins de pathologies mentales que les sorciers et sont par ailleurs mieux soignés, mais ce fait divers peut faire craindre une résurgence du courant isolationniste au sein du Magenmagot qui mettrait à mal quinze ans de coopération sorciers-moldus, et j’ai horreur du gâchis.
Donc, mes petits chéris, haut les cœurs, les fous existent, mais ils ne sont pas partout. Et ne dit-on pas qu’il n’y a qu’un fou qui sait en reconnaître un autre ?
Bisou,
Rita
Carnet mondain - Cocktail d'adieux à l'Académie des Potions
C'est avec beaucoup d'émotions que les potionnistes de tout le Royaume, et de toute l'Europe, se sont réunis le quatorze octobre pour célébrer en grandes pompes le départ bien mérité en retraite du Professeur A.E. Lambeth, 124 ans, sommité mondial pour ses travaux sur les poisons minéraux et Grand Manitou de l'Académie depuis vingt-quatre ans.
Le discours du Professeur Slugghorn, qui fût l'un de ses élèves, fut longuement applaudi, avant que les Maîtres de l'Art ne se réunissent pour un cocktail ('Garanti sans poison', plaisanta le nouveau retraité).
Le successeur du Professeur Lambeth devrait être élu dans les semaines à venir tandis que le Professeur entend désormais se consacrer à ses géraniums carnivores et à ses 75 petits-enfants et 127 arrières petits-enfants.
Fait divers : Décès d’un passager du magicobus
Il était près de 21h, lundi 3 octobre, lorsque Lance Parkin est monté dans le magicobus pour rejoindre son domicile du sud de Birmingham. Après s’être acquitté du montant de son billet, il semble que l’homme se soit dirigé vers l’étage du véhicule où un groupe de cinq jeunes chahutaient. Pour une raison encore inconnue, le ton est rapidement monté entre les protagonistes et les sorts ont commencé à fuser de part et d’autre. Les informations réunies à ce point de l’enquête indiquent qu’un expelliarmus plus violent que les autres (ou peut-être lancé conjointement par deux des jeunes) a fait perdre l’équilibre à Lance Parkin qui s’est retrouvé projeté dans l’escalier dans lequel il a chuté.
A l’arrivée des secours, aussitôt prévenus par le contrôleur et le chauffeur, la victime était déjà décédée, la nuque brisée. Les agresseurs présumés ont été interpelés par la brigade de police magique. Ils ont été inculpés la semaine dernières pour des violences ayant entrainé la mort sans intention de la donner.
Le procès des jeunes gens est attendu dans le courant de l’hiver.
Critique littéraire - 'Tout feu tout flammes'.
Le tout nouveau roman d'Ernie Diskall, trentième tome de la collection Péché Mignon (vente interdite aux mineurs)
"Une réussite ! Une sublime romance pleine de rebondissements et de suspense entre le pompier Steve et sa mystérieuse voisine du dessus, Pamela. Le lourd passé de Pamela se mettra-t-il entre les deux amants ? Et que sait-elle du mystérieux pyromane en série qui terrifie Birmingham ? Le mélange d'action et de sensualité de ce roman pour adultes saura vous tenir en haleine jusqu'au bout de la nuit !" (résumé fourni par William Subjectif, éditeur officiel d'Ernie Diskall)
Sortie le 16 octobre 2011.
Par Annelies BOTSCHAFT
C’est un triste jour pour des milliers de primeurs à travers le monde : le fondateur de PINE-APPLE est décédé aujourd’hui à l’âge de 156 ans.
Destin hors-norme que celui de Steve McIntosh : né au fin fond de la lande galloise, il était devenu en l’espace d’un siècle, l’un des hommes les plus fortunés du Royaume-Uni. L’un des plus discrets aussi.
Fils d’un petit fabricant de balais, il mit très tôt à profit le savoir-faire paternel pour développer son propre business. C’était en effet en balai qu’il s’en allait vendre à la ville les châtaignes et autres noix du jardin familial. Fort de cette première expérience, il développa en 1893 un réseau d’entraide : les Producteurs Indépendants de Noisetiers et d’Eglantiers (PINE), dont le développement fulgurant lui permit de racheter l’Association des Producteurs de Pomme, Litchis, Etc (APPLE) quelques années après, en faisant la plus grosse coopérative fruitière européenne.
Innovation et audace furent les maitres-mots de cet insatiable entrepreneur. Des concepts forts que son successeur, G. Forrest, entend bien reprendre à son compte. ‘La vie, c’est comme un panier de fruits frais : on ne sait jamais sur quoi on va tomber’ a-t-il déclaré à la presse dès sa prise de fonction.
Gageons alors qu’avec un nouveau patron de cette trempe à sa tête, la marque à l’ananas a encore de beaux jours devant elle.
Société - Fille ou Folle ? Chronique ordinaire
Par Rita SKEETER
Certaines personnes possèdent un magnétisme tel que d’aucuns seraient prêts à toutes les folies pour s’approcher d’eux. En dépit de son caractère relativement peu avenant et de son passé mouvementé, il semblerait que Severus Snape soit de ceux-là.
Cet article aurait dû être une chronique mondaine de plus, ou du moins c’est ce que je pensais lorsque j’ai été contactée par Araminta Troispots (voir photo). Cette dernière affirmait être la fille cachée de Snape et voulait faire l’objet d’un article pour être enfin acceptée par son père. Curieuse comme vous me connaissez, et ne serait-ce que pour savoir comment elle connaissait mon adresse personnelle, j’ai décidé de mener ma petite enquête.
A défaut de potins, j’ai eu un exemple spectaculaire de la fascination que peut exercer notre monde sur les esprits moldus fragiles.
Araminta Troispots, de son vrai nom Jennyfer Random, est née en 1986 de parents orthodontistes, et elle souffre de troubles psychiatriques depuis huit ans. « Elle a eu le cœur brisé quand elle a compris qu’elle ne recevrait jamais de lettre d’invitation pour Poudlard, explique sa mère. Elle n’a plus jamais été la même depuis. Si j’avais su, je ne l’aurais jamais laissée lire ces fichus livres ».
Certes, l’obsession du monde de la magie est très répandue chez les moldus, mais le cas présent est inquiétant. « Une fois, elle a essayé de mettre sa tête dans la cheminée après avoir jeté une poignée de lentilles vertes dans les flammes. Elle disait vouloir parler à Sirius Black. Ses sourcils ont mis des semaines à repousser, nous confie son père. Elle refuse de me croire quand je dis que je suis vraiment son père. Elle m’appelle constamment Oncle Vernon. Mon prénom est Steve ! ».
Deux jours après que j’ai rencontré sa famille, Jennyfer a été internée de force dans un asile psychiatrique après avoir tenté de lancer son neveu par une fenêtre. Sa justification : « Il ne risquait rien, j’avais attaché un balai à ses jambes ».
Ce cas malheureux relance la polémique déclenchée par les livres de J. K. Rowling sur les dangers que représente une exposition de notre culture, aussi romancée soit-elle (voir la Gazette du 7 juin 2000, article Théorie scientifique : le cerveau moldu serait trop fragile pour survivre à une exposition prolongée à la magie par F. Petitpeton). Rita ne doute pas que ce cas malheureux soit très isolé, et il est depuis longtemps établi que les moldus souffrent proportionnellement moins de pathologies mentales que les sorciers et sont par ailleurs mieux soignés, mais ce fait divers peut faire craindre une résurgence du courant isolationniste au sein du Magenmagot qui mettrait à mal quinze ans de coopération sorciers-moldus, et j’ai horreur du gâchis.
Donc, mes petits chéris, haut les cœurs, les fous existent, mais ils ne sont pas partout. Et ne dit-on pas qu’il n’y a qu’un fou qui sait en reconnaître un autre ?
Bisou,
Rita
Carnet mondain - Cocktail d'adieux à l'Académie des Potions
C'est avec beaucoup d'émotions que les potionnistes de tout le Royaume, et de toute l'Europe, se sont réunis le quatorze octobre pour célébrer en grandes pompes le départ bien mérité en retraite du Professeur A.E. Lambeth, 124 ans, sommité mondial pour ses travaux sur les poisons minéraux et Grand Manitou de l'Académie depuis vingt-quatre ans.
Le discours du Professeur Slugghorn, qui fût l'un de ses élèves, fut longuement applaudi, avant que les Maîtres de l'Art ne se réunissent pour un cocktail ('Garanti sans poison', plaisanta le nouveau retraité).
Le successeur du Professeur Lambeth devrait être élu dans les semaines à venir tandis que le Professeur entend désormais se consacrer à ses géraniums carnivores et à ses 75 petits-enfants et 127 arrières petits-enfants.
Fait divers : Décès d’un passager du magicobus
Il était près de 21h, lundi 3 octobre, lorsque Lance Parkin est monté dans le magicobus pour rejoindre son domicile du sud de Birmingham. Après s’être acquitté du montant de son billet, il semble que l’homme se soit dirigé vers l’étage du véhicule où un groupe de cinq jeunes chahutaient. Pour une raison encore inconnue, le ton est rapidement monté entre les protagonistes et les sorts ont commencé à fuser de part et d’autre. Les informations réunies à ce point de l’enquête indiquent qu’un expelliarmus plus violent que les autres (ou peut-être lancé conjointement par deux des jeunes) a fait perdre l’équilibre à Lance Parkin qui s’est retrouvé projeté dans l’escalier dans lequel il a chuté.
A l’arrivée des secours, aussitôt prévenus par le contrôleur et le chauffeur, la victime était déjà décédée, la nuque brisée. Les agresseurs présumés ont été interpelés par la brigade de police magique. Ils ont été inculpés la semaine dernières pour des violences ayant entrainé la mort sans intention de la donner.
Le procès des jeunes gens est attendu dans le courant de l’hiver.
Critique littéraire - 'Tout feu tout flammes'.
Le tout nouveau roman d'Ernie Diskall, trentième tome de la collection Péché Mignon (vente interdite aux mineurs)
"Une réussite ! Une sublime romance pleine de rebondissements et de suspense entre le pompier Steve et sa mystérieuse voisine du dessus, Pamela. Le lourd passé de Pamela se mettra-t-il entre les deux amants ? Et que sait-elle du mystérieux pyromane en série qui terrifie Birmingham ? Le mélange d'action et de sensualité de ce roman pour adultes saura vous tenir en haleine jusqu'au bout de la nuit !" (résumé fourni par William Subjectif, éditeur officiel d'Ernie Diskall)
Sortie le 16 octobre 2011.