Titre : Ombre Persistante
Auteur : ParanormalSyndrome (Participant.e 2)
Pour : Chat Alors (Participant.e 15)
Fandom : Sleepy Hollow Film
Persos/Couple : Ichabod et Le Cavalier sans tête
Rating : T
Disclaimer : Bien sur le fandom ne m’appartient pas.
Prompt : Une fic où, pour véritablement reposer en paix, le Cavalier doit rendre service à son tour à Ichabod pour lui avoir rendu sa tête et il se retrouve ainsi souvent dans les parages d’Ichabod, qui doit retarder son voyage de retour jusqu’à New York pour tenter de se défaire du Cavalier. La magie de Katrina n’y peut cependant rien. Ichabod se retrouve donc bien malgré lui avec un étrange ange gardien jusqu'à ce que le Cavalier ait payé sa dette.
- Pour rembourser sa dette, le Cavalier peut lui sauver la vie, ou autre. Le cavalier peut parler… ou pas, et juste réagir avec des expressions, comme il le fait dans le film, ou parler dans une autre langue, ce qui peut rendre la communication entre lui et Ichabod intéress compliquée. Pas de haine entre le Cavalier et Ichabod, si le Cavalier est amusé, sinon intrigué par Ichabod ce serait la cerise sur le gâteau !
Notes : Le cavalier passe un meilleur moment qu’Ichabod, même si mon allemand ne doit sans doute pas être bon. Je ne sais pas comment l’histoire peut-être lut, que se soit en slash ou non mais comme toujours je me suis laissé dépasser par ma propre histoire une nouvelle fois et j’espère que cela plaira malgré tout.
Ses dernières valises étaient bouclées et Ichabod se sentait prêt à passer sa dernière nuit à Sleepy Hollow quand il avait entendu le crie de Katrina résonné. Cela avait été une surprise de voir une figure familière devant la maison, à l’ombrer des arbres et attendant silencieusement.
Ichabod aurait voulu que cela ne soit qu’une plaisanterie, mais ils savaient les villageois trop superstitieux pour imiter le cavalier si rapidement. Et Ichabod pouvait voir l’ombre d’une tête, même dans l’obscurité de la nuit. Seul eux savait que le cavalier avait retrouvé sa tête dans son apparition spectrale.
Avec un soupir l’homme accepta de rester plus longtemps dans le petit village, voyant la silhouette de l’homme disparaître sur le dos de son cheval qu’au lever du soleil et Masbath et Katrina s’inquiétait un instant que l’homme puisse leur vouloir du mal.
Mais le cavalier restait immobile sur son cheval, attendant simplement.
Peut-être que le problème se résoudrait de lui-même et il pourrait rentrer enfin à New-York. Sa ville lui manquait terriblement, et il n’était clairement pas un homme de la campagne. Ichabod voulait désespérément rentrer chez lui. L’homme en doutait de revoir un jour la ville et son eau sale toujours agité par un crime ou un marchant. Il ne trouvait aucune raison au réveil du cavalier néanmoins. Personne n’avait touché ses os, et dès le lendemain il avait vérifié de nouveau la tombe du mercenaire pour s’en assurer.
Et dès le lendemain le cavalier était apparu de nouveau, sans son cheval et surprenant le jeune homme qui s’évanouit dans un cri devant lui quand il s’était retourné pour y découvrir le spectre. Une action assez humiliante, il en avait conscience mais à son réveil il était seul, et seulement que passablement effrayait de se retrouver proche de la maison des Van Tassel et visiblement porter par le cavalier. Il semblait aller bien malgré que son cœur battait follement dans sa poitrine.
Les apparitions s’étaient multipliés depuis, notamment quand Ichabod errait seul.
Même les sorts ne semblaient pouvoir les protéger, et notamment le protéger quand le spectre passa la barrière de leur jardin, attendant silencieusement prêt de la maison. Attendant quelque chose qui allait rendre fou l’homme. Ichabod avait compris que le cavalier attendait quelque chose de lui, mais quoi ? Que pouvait-il bien vouloir de lui ? Il pouvait voir le cavalier depuis la fenêtre du salon, et il avait le mauvais présentement que cela l’amusait de le voir tournait en rond et s’arracher les cheveux en quête de réponse. Cela faisait sourire Katrina qui se cachait rapidement en faignant d’observer l’un des tableaux décoratif.
Le cavalier n’avait pas été vu ailleurs qu’autours de la maison de Katrina, et lors des ballades du jeune homme en forêt ou autours de l’ancien domaine des Von Tassel en quête de réponse. Et il ne semblait n’avoir aucune raison pour expliquer une telle assistance. Et Ichabod avait cherchait une possible réponse magique pour expliquer la garde qui le suivait bien malgré lui. Il se permit avec appréhension de pénétrer dans la maison de la sorcière, malgré la mort de la femme, pour y chercher des indices.
"Peut-être qu’il voudrait vous remercier ?" Murmura prudemment Masbath au dîné, presque deux semaines après le retour du cavalier, écoutant d’une oreille les inquiétudes d’Ichabod et la tranquillité de Katrina. Après tout personne n’était mort et bien que quelques mots soient échangés sur le marché, personne n’était inquiet tant que la nuit ne tomber pas ou que personne ne s’aventurait dans les bois.
"Me remercier ?" Répétât Ichabod, ne sachant pas s’il devait être rassuré que le spectre veille simplement lui parler.
"Pour lui avoir rendu sa tête." Répondit le jeune garçon, levant les yeux de son assiette.
C’est vrai qu’il était celui qui lui avait rendu sa tête, la volant à Lady Von Tassel pour arrêter les meurtres pour de bons et cesser cette folie. Il était celui qui avait rendu à l’homme sa liberté mais Ichabod n’était pas complètement convaincu. Katrina laissa échapper avec un doux sourire que peut-être l’homme avait une dette envers lui qui le tenait à errer encore sur les terres de ceux qui l’avaient tué pour accomplir cette dernière mission.
Ichabod n’aimait pas cette idée, même s’il était reconnaissant que l’homme l’ait porté à son domicile au lieu de le laisser évanoui au milieu de la forêt. Cela pourrait être pire, le cavalier pourrait vouloir sa tête. Avec un soupir il plia sa serviette et quitta la table, peu préparer à avoir une discution avec une entité que ne devrait pas se tenir debout devant sa maison. Mais la logique et la science était visiblement restait à New-York.
Il cria en ouvrant la porte, se faisait surprendre par le spectre, bien plus proche qu’il ne l’aurait cru de la porte. Il crut entendre un soufflement, presque un rire provenir du mercenaire en réponse à son mouvement de recul soudain. Le cavalier agrippant solidement le gendarme, de peur sans doute que l’homme ne s’évanouit de nouveau en sa présence. Ichabod remarqua à peine comment il s’agrippa en retour les bras solidement qui le sauvé d’une chute malencontreuse. Une autre qui aurait été d’autant plus humiliante.
"Du bist komisch. " Rit l’homme, montrant ses dents effrayantes alors qu’il parlait d’une voix rauque qui envoyer des frissons dans le corps du jeune homme.
Ichabod ne comprit pas un seul mot, mais il comprit que l’homme se moquait de lui et arrivait à faire rougir ses joues d’un mélange étrange de sentiment. On était pas moqué pas un spectre tous les jours. Et qu’il ne comprenait pas un seul mot de son interlocuteur. Le cavalier trouva bon de rajouter un "Ich mag dich" qu’Ichabod ne comprit pas et qui semblait étirer les lèvres du mercenaire.
Tentant de reprendre son courage, et de se redresser après une frayeur qui aller un jour avoir raison de lui, il demanda prudemment la raison de la présence de l’homme. "Pourquoi êtes-vous revenu ? Personne n’a touché votre tombe n’est-ce pas ?"
Le cavalier posa ses yeux sur lui, et Ichabod sentie un nouveau frisons en voyant les yeux d’un bleu inhumain plonger dans les siens. Cela le rendait mal à l’aise, et sans doute que l’autre homme y trouver un plaisir de rire de sa maladresse. Il ne serait pas le premier.
Le spectre semblant un instant réfléchir, traduisant peut être ses mots anglais ou trouva les bons mais il se contenta de relâcher le gendarme.
"Ich verdanke dir meine freiheit." Répondu simplement le cavalier, s’éloignant de lui et disparaissant entre les arbres en n’offrant aucune réponse au jeune homme. Le contacte encore froid du fantôme sur sa peau était le seul rappel de leur étrange échange.
Katrina et Masbath n’attendirent aucune réponse à son retour, échangeant seulement un rire et ayant sans doute suivi cette discussion n’était qu’une nouvelle énigme pour le jeune homme, et un moment légèrement humiliant et intimidant.