Ce soir, j'ai lu quelques fanfiction d'AFI sur le célèbre
AFI Slash. J'ai cherché une fiction avec Adam pendant un bon moment sans pouvoir en trouver une qui puisse m'intéresser vraiment... J'en aie tout de même lu une en diagonale, un truc à propos d'un Adam de 18 ans qui garde un Davey de 14 ans (puis on s'imagine très bien que le sexe est pas très loin), mais je n'ai pas accrocher. Les situations et les réactions étaient prévisibles et je trouvais Davey trop enfantin. C'était probablement voulu qu'il soit comme ça, remarquez. Néanmoins, j'étais sur ma faim et je le suis encore (message subtil du Gouvernement du Canada). Puisque je suis une éternelle fille en questionnement, je me suis mise à me demander pouquoi je n'avait encore jamais terminé une fiction. J'adore écrire et, dans toute la modestie dont je fait preuve à tous les jours, j'admet que j'ai une certaine imagination intéressante pour composer des histoires. Alors, quoi? (je suis un paradoxe ambulant).
Je n'arrivais pas à répondre à ma propre question alors j'ai décidé de relire quelque truc que j'ai gardé malgré tout, sachant qu'ils ne verront jamais une fin réelle. La toute première vraie histoire que j'ai écrite est plus abstraite. J'avais regroupé tout ce qui m'avait déçue dans des éléments naturels par exemple le vent, la pluie, les étoiles, le sang, etc. Le résultat n’est quand même pas si mal si on considère que c'était mon premier grand saut, à 2 h 30 en plus! Dans un futur lointain, j'essaierai sûrement de perfectionner quelques lignes.
Ensuite, je me suis mise à relire mon histoire humoristique que j'avais composée pour un examen de français durant ma formation générale. Je me suis souvenue que ma professeure avait bien rigolé et l'avait même fait lire à son mari! Pourquoi ais-je donc subitement arrêter d'écrire?! Elle m'avait même donné un bon compliment pour une précédente composition où mon personnage principal souffrait de dédoublement de personnalité. Mes proches aussi m'avaient encouragée, même mon père (c'est peu dire, hein). J'essaie encore de comprendre pourquoi j'ai arrêté, tout simplement. Il y a sûrement une raison, mais elle m'échappe. Pour le moment.
Maintenant, je suis prise avec une envie frustrante de composer, mais d'avoir l'impression de souffrir de constipation cérébrale. J'ai cette histoire glauque et morbide à souhait que je n'arrête pas de modifier sans jamais être satisfaite. Un jour, je trouve ça super et le lendemain j'ai envie de tirer dans mon écran. Eh oui, j'écris tout sur l'ordinateur parce que je n'ai pas envie que ma mère se remette à lire mes trucs (je suis pudique artistiquement et mentalement... et physiquement... euh...) et me questionne avec des questions ignorantes. Je n’ai pas envie d'expliquer à une personne comme ma mère pourquoi mon histoire raconte la tragédie d'une famille qui a été torturée puissance 1000 watts (j'épargne les détails pour m'épargner ladite explication chiante). Bref. J'ai mon fichier ouvert, et je regarde mon curseur de texte clignoter frénétiquement là où je serais sensée continuer mon chapitre. Et je bloque. Puis je frustre. Je tente et j'efface. Je vais pisser, je reviens et je recommence le même scénario.
C'est con!