Rome - Et éviter naturellement tout danger - Violence physique

Sep 23, 2012 22:35

Titre : Et éviter naturellement tout danger
Auteur : anadyomede
Thème : Violence physique
Fandom : Rome
Personnages : Atia et Octavia.
Rating : PG
Disclaimer : Tout appartient à J. Milius, W. Macdonald et B. Heller.


« Etait-ce vraiment nécessaire, Mère ? », souffle pour la dixième fois Octavia.

Cette petite est désespérante. Ce n’est pourtant pas comme si elle venait de naître ! Pour tous les dieux, Atia ne comprendra jamais pourquoi elle s’entête à poser toujours la même question. La nécessité. Mais la nécessité est partout lorsqu’on nait femme ! Octavia reçoit donc un soupir en réponse :

« Evidement, ma chérie. Cette chienne a tenté de m’empoisonner !

- Mais la torturer…

- Elle a voulu me tuer. Faut-il donc que tu tiennes si peu à moi pour continuer de pleurer sur le sort de cette vieille garce ! »

Cette vieille garce toujours vivante, a envie de préciser Atia. A cause de Timon, ah ! si elle pouvait les tenir, tous les deux, elle leur arracherait les yeux à main nue ! Chaque fois qu’elle y repense, elle sent une rage indescriptible déferler sur son corps et Octavia, remarquant que sa mère rougit, fait discrètement quelques pas en arrière.

« Non mais tout de même. Ce n’était pas une raison pour lui arracher la moitié de la peau…

- Tout de suite les grands mots ! Trois gouttes de sang tombent par terre et te voilà à hurler à la violence. Tu es comme ton frère. Parfois, je me demande de qui vous tenez. Les dieux ont dû vous échanger au berceau, ce n’est pas possible autrement. »

Car qu’on ne s’y méprenne pas, Atia n’aime pas particulièrement le sang et cela pour deux raisons principales : D’abord, parce que c’est salissant. Et qu’elle a beau avoir une salle spécialement pour les moments où la torture s’impose, ça lui brise toujours un peu le cœur lorsque, les lendemains, elle retrouve son sol dégueulassé. Ensuite, il faut le dire, ce n’est pas très bien insonorisé et malheureusement, quand le sang coule, des cris ont tendance à s’échapper avec. Atia, ça l’embête. Les esclaves dorment mal, ensuite, et leur service est lamentable, c’est tout juste s’ils ne lui renversent pas tout dessus en apportant le déjeuner tant leurs mains tremblent. Quant à elle, c’est une grande sensible des oreilles. Pendant des heures, ensuite, elle a mal.

Octavia marmonne encore un instant puis finit par hausser les épaules.

« Je disais simplement que tu aurais pu essayer d’écouter Servilia.

- …

- Non mais… non, je n’ai rien dit.

- Tu mériterais de passer au fouet. Ecouter ses malédictions ! Et puis quoi encore ? Tu crois vraiment que ça ne me fatigue pas, moi, toute cette violence physique ? Mais voyons, je suis épuisée. J’ai besoin d’un thé. Et d’un massage. J’ai mal aux mains et je me suis cassée un ongle. Enfin, ma chérie, tu comptes restée plantée là longtemps ? Regarde-moi, je suis pleine de sang, c’est ignoble. Où sont ces maudits esclaves ? J’ai besoin d’un bain. Pourquoi, par tous les dieux, me regardes-tu ainsi ? »

Octavia fait un petit geste de la main en s’éloignant d’Atia :

« Parce qu’il y a des moments où je suis bien heureuse de t’avoir comme mère. Ça m’évite bien des dangers.

- Crois-tu… »

Atia grimace et repart en sifflotant. Si cette petite tourne de l’œil en voyant du sang, elle a au moins la qualité de reprendre rapidement ses esprits et voir les situations avec optimisme. C’est déjà mieux que rien.

auteur : anadyomede, fandom : rome

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