Everworld - Soleil et tradition - Crème solaire
Titre : Soleil et tradition
Auteur : anadyomede
Thème : Crème solaire
Fandom : Everworld
Personnages : April, Christopher
Rating : PG
Disclaimer : Tout appartient à K. A. Applegate
Christopher est un chieur de nature, je crois qu’on s’y est tous plus ou moins résigné. Mais si, sous de bonnes conditions, on peut en faire un chieur raisonnable, sous le soleil, il est purement et simplement devenu insupportable.
« Je brûle, annonce-t-il pour la dixième fois. Mais genre je brûle et dans trois secondes, j’ai des volcans qui vont apparaître sur ma peau. A ce moment-là, je pense que je vais exploser. Vous savez, comme dans ce film-là ? Merde. Je sais plus. Bon, je suis en train de crever, vous avez pas besoin d’en savoir tellement plus, en fait. Hé, Jalil, tu veux pas aller demander à notre nouveau pote s’il ne veut pas éteindre le soleil en échange de la sorcière ? »
Jalil ne répond pas mais pour la première fois, je le sens sur le point de lui casser la gueule. Moi aussi, d’ailleurs, sauf qu’un peu moins. Peut-être parce là tout de suite, je sais exactement ce que Christopher ressent et son image de volcan est plutôt pas mal.
Pour bien accompagner son speech, il lance des regards désespérés, mimant un homme agonisant (et David sert les poings, parce que David est tellement, tellement tendu que je me demande s’il ne va pas exploser le premier - c’est toujours comme ça, quand Senna est là). Soit. Je le préférai presqu’en train d’écorcher Céline Dion et mes comédies musicales. C’est alors que Christopher se tourne vers moi et me lance un sourire amical et navré, sans la moindre trace d’une quelconque ironie.
Je manque de trébucher.
Mon Dieu, il ne faut pas qu’il le fasse trop souvent, je ne m’en remettrais pas. Il ressemblerait presqu’à un type bien ! D’ailleurs, il doit s’en apercevoir puisque la seconde d’après, il a repris son ton badin et cette fois, ses efforts sont tous dirigés sur moi :
« Pourquoi déjà on est encore en train d’attendre qu’un monstre surgisse de ce sauna ? Non parce que bon, je dis pas, tuer les moutons, c’est pas tellement bien. Les bébés moutons encore moins. Et les saunas, c’est sympa, mais pour le coup, April, tu devrais peut-être y mettre du tien ? »
Je devine où il veut en venir. Mais je ne sais pas si c’est le soleil ou simplement ma bonté chrétienne (ou juste la peur de le voir emmerder Jalil et de le retrouver par la suite mort dans une mare de sang), qui me fait répondre :
« Du mien, Christopher ?
- Bah oui. La tradition ne demande-t-elle pas de se balader nu, dans les saunas ? »
Je respire tranquillement :
« Ton humeur est fulgurant. Embrasse-moi, déshabille-moi et emmène-moi dans un endroit où nous ne ferons plus qu’un.
- Je te retourne le compliment. »
Puis, après une minute de silence, il me demande pour la centième fois avec toujours le même ton rempli d’espoir :
« Tu es sûre de ne pas avoir pris de crème solaire dans ton sac ? »
Et rien que parce que je donnerai n’importe quoi en ce moment pour me tromper, je continue de lancer un regard à l’intérieur de mon sac :
« Toujours pas. Essaie dans cinq minutes, elle sera peut-être apparue d’ici là. »
Christopher ricane et m’ébouriffe les cheveux :
« Toi, déclare-t-il sagement, je t’aime bien, tu sais ? »
Auteur : anadyomede
Thème : Crème solaire
Fandom : Everworld
Personnages : April, Christopher
Rating : PG
Disclaimer : Tout appartient à K. A. Applegate
Christopher est un chieur de nature, je crois qu’on s’y est tous plus ou moins résigné. Mais si, sous de bonnes conditions, on peut en faire un chieur raisonnable, sous le soleil, il est purement et simplement devenu insupportable.
« Je brûle, annonce-t-il pour la dixième fois. Mais genre je brûle et dans trois secondes, j’ai des volcans qui vont apparaître sur ma peau. A ce moment-là, je pense que je vais exploser. Vous savez, comme dans ce film-là ? Merde. Je sais plus. Bon, je suis en train de crever, vous avez pas besoin d’en savoir tellement plus, en fait. Hé, Jalil, tu veux pas aller demander à notre nouveau pote s’il ne veut pas éteindre le soleil en échange de la sorcière ? »
Jalil ne répond pas mais pour la première fois, je le sens sur le point de lui casser la gueule. Moi aussi, d’ailleurs, sauf qu’un peu moins. Peut-être parce là tout de suite, je sais exactement ce que Christopher ressent et son image de volcan est plutôt pas mal.
Pour bien accompagner son speech, il lance des regards désespérés, mimant un homme agonisant (et David sert les poings, parce que David est tellement, tellement tendu que je me demande s’il ne va pas exploser le premier - c’est toujours comme ça, quand Senna est là). Soit. Je le préférai presqu’en train d’écorcher Céline Dion et mes comédies musicales. C’est alors que Christopher se tourne vers moi et me lance un sourire amical et navré, sans la moindre trace d’une quelconque ironie.
Je manque de trébucher.
Mon Dieu, il ne faut pas qu’il le fasse trop souvent, je ne m’en remettrais pas. Il ressemblerait presqu’à un type bien ! D’ailleurs, il doit s’en apercevoir puisque la seconde d’après, il a repris son ton badin et cette fois, ses efforts sont tous dirigés sur moi :
« Pourquoi déjà on est encore en train d’attendre qu’un monstre surgisse de ce sauna ? Non parce que bon, je dis pas, tuer les moutons, c’est pas tellement bien. Les bébés moutons encore moins. Et les saunas, c’est sympa, mais pour le coup, April, tu devrais peut-être y mettre du tien ? »
Je devine où il veut en venir. Mais je ne sais pas si c’est le soleil ou simplement ma bonté chrétienne (ou juste la peur de le voir emmerder Jalil et de le retrouver par la suite mort dans une mare de sang), qui me fait répondre :
« Du mien, Christopher ?
- Bah oui. La tradition ne demande-t-elle pas de se balader nu, dans les saunas ? »
Je respire tranquillement :
« Ton humeur est fulgurant. Embrasse-moi, déshabille-moi et emmène-moi dans un endroit où nous ne ferons plus qu’un.
- Je te retourne le compliment. »
Puis, après une minute de silence, il me demande pour la centième fois avec toujours le même ton rempli d’espoir :
« Tu es sûre de ne pas avoir pris de crème solaire dans ton sac ? »
Et rien que parce que je donnerai n’importe quoi en ce moment pour me tromper, je continue de lancer un regard à l’intérieur de mon sac :
« Toujours pas. Essaie dans cinq minutes, elle sera peut-être apparue d’ici là. »
Christopher ricane et m’ébouriffe les cheveux :
« Toi, déclare-t-il sagement, je t’aime bien, tu sais ? »