Titre : Trop de caféine, McGee ?
Auteur : Gred
Pairing : Gibbs/McGee (slash)
Rating : G
Disclaimer : Patamoi.
Nombre de mots : 390 mots
Note de l'auteur : Peut être pris comme la suite de
Tu poses trop de questions...Crossposté sur mon lj et sur
frenchdrabble Les yeux rivés au plafond, Tim n’arrivait pas à dormir. Il savait qu’il n’aurait pas dû boire ce café, que celui-ci était trop fort pour lui. Il se sentait très fatigué mais il était trop excité pour s’endormir. Ses pensées se mélangeaient dans sa tête dans un imbroglio irritant qui lui donnait même un début de migraine. De plus, il était énervé de ne pouvoir se reposer. Il soupira et réussit, sans réveiller son compagnon à ses côtés, à se retourner.
De là où il était, il avait vue sur le réveil matin et les minutes qui passaient. Merde ! Il aurait mieux fait de rester sur le dos. Il allait se lever quand une main le stoppa.
« McGee ? »
Le plus jeune se figea. Oh ! La boulette ! Il venait de réveiller Gibbs ! Et personne n’aimait réveiller Gibbs…
« - Désolé, je n’arrive pas à dormir… Je-je vais aller dans le salon pour te… te laisser te reposer… »
Mais la main l’agrippa et il fut plaqué contre le matelas. Il glapit doucement.
« - Trop de caféine, McGee ? »
Le jeune homme hocha la tête, tous ses sens en alerte. Gibbs avait eu cette façon particulière de dire son nom, une façon qui annonçait… oh, OH ! Il ferma les yeux et oublia tout, son irritation, sa fatigue. La bouche de son aîné bisouillait son oreille comme il l’aimait. Il l’entendit chuchoter :
« Je connais un moyen d’évacuer le trop plein de caféine… je vais te l’apprendre… »
Tim n’eut pas besoin de répondre, son amant mit en pratique sa leçon. Il sourit, se laissant aller dans les bras du plus vieux.
Le lendemain, Tony s’était lourdement moqué de ses yeux cernés et de son teint cireux mais il n’y avait pas vraiment fait attention. Il avait peu dormi, certes, mais ce n’était pas le café qui l’en avait empêché. Gibbs s’approcha de lui, toujours aussi alerte et sans paraître fatigué. Il posa un gobelet sur le bureau de Tim. Son café préféré.
« J’ai pensé que vous en auriez peut-être besoin… Mais n’en abusez pas ! »
McGee sourit, appréciant la boisson. Même les cris de protestation de DiNozzo, parce que lui n’avait pas le droit à un bon café apporté par leur patron, ne purent lui enlever sa bonne humeur.