Cruelle Vengeance
Title : Cruelle Vengeance
Author : Seven Nana
Characters : Hadès, Orphée et Eurydice, de la Mythologie Grecque
Rating : G, tout public
Warnings : Nop' (sous-entendus homosexuels si vraiment vous insistez en fait)
Summary : Une réécriture de la tragédie du couple Orphée & Eurydice, librement inspiré du clip Sunday du duo Hurts.
En un total de 255 mots.
La jalousie est un sentiment humain, un sentiment divin.
Elle avait flambé, pure et destructrice, lorsque Hadès accueillît un Orphée accablé de chagrin, réclamant l’unique amour de sa vie. Semblable à une sirène sans ailes, l’homme chanta, composant des vers pour arguments, charmant le Maître des Enfers.
Totalement séduit, Hadès accepta de délivrer Eurydice. Toutefois, il y avait un prix : que Orphée ne se retourne pas vers sa bien-aimée avant d’avoir atteint le monde des vivants, ou bien son vœu serait perdu à jamais. Le dieu, alors solitaire, laissa la magnifique dryade suivre son époux, leurs doigts enlacés, exprimant maladroitement leur joie muette. Ce bonheur ignorant de deux amants qui blessa Hadès.
Les hommes étaient si capricieux, si impatients et si curieux que Hadès nourrissait encore un dernier espoir : que Orphée se retourne pour admirer la belle Eurydice, pensant tromper le Dieu des Enfers. Il paierait pour son audace. Mais leur fuite filait et le mortel restait honnête.
Voilà un souhait qui ne s’exaucerait pas seul.
Rancunier et se mettant à haïr la dryade pour sa chance, Hadès plaça un miroir devant la sortie de son royaume d’ombres. Ainsi, Orphée croisa son reflet et celui de sa femme : la perdant définitivement dans cette fatalité. La colère accentua la beauté de son chant, mais le Maître des Enfers resta cette fois de marbre. Car les dés étaient déjà lancés : la mort pour elle, le désespoir pour lui.
Pour Hadès, rien n’était pourtant gagné hormis une satisfaction égoïste, capricieuse. Juste divine.
Author : Seven Nana
Characters : Hadès, Orphée et Eurydice, de la Mythologie Grecque
Rating : G, tout public
Warnings : Nop' (sous-entendus homosexuels si vraiment vous insistez en fait)
Summary : Une réécriture de la tragédie du couple Orphée & Eurydice, librement inspiré du clip Sunday du duo Hurts.
En un total de 255 mots.
La jalousie est un sentiment humain, un sentiment divin.
Elle avait flambé, pure et destructrice, lorsque Hadès accueillît un Orphée accablé de chagrin, réclamant l’unique amour de sa vie. Semblable à une sirène sans ailes, l’homme chanta, composant des vers pour arguments, charmant le Maître des Enfers.
Totalement séduit, Hadès accepta de délivrer Eurydice. Toutefois, il y avait un prix : que Orphée ne se retourne pas vers sa bien-aimée avant d’avoir atteint le monde des vivants, ou bien son vœu serait perdu à jamais. Le dieu, alors solitaire, laissa la magnifique dryade suivre son époux, leurs doigts enlacés, exprimant maladroitement leur joie muette. Ce bonheur ignorant de deux amants qui blessa Hadès.
Les hommes étaient si capricieux, si impatients et si curieux que Hadès nourrissait encore un dernier espoir : que Orphée se retourne pour admirer la belle Eurydice, pensant tromper le Dieu des Enfers. Il paierait pour son audace. Mais leur fuite filait et le mortel restait honnête.
Voilà un souhait qui ne s’exaucerait pas seul.
Rancunier et se mettant à haïr la dryade pour sa chance, Hadès plaça un miroir devant la sortie de son royaume d’ombres. Ainsi, Orphée croisa son reflet et celui de sa femme : la perdant définitivement dans cette fatalité. La colère accentua la beauté de son chant, mais le Maître des Enfers resta cette fois de marbre. Car les dés étaient déjà lancés : la mort pour elle, le désespoir pour lui.
Pour Hadès, rien n’était pourtant gagné hormis une satisfaction égoïste, capricieuse. Juste divine.