[Fic] Souvenir du démon
Brudemort, Brudemort, Brudemort…
Son nom naît et renaît mille et une fois sur ses lèvres, tandis que Richard repense au démon qui lui a apporté son aide - et qui l’a aimé d’un amour pur et sincère, du moins autant que faire se pouvait de la part d’une créature de son espèce.
Aimé par un démon…
Le souvenir de ce dernier tient éveillé Richard des nuits entières après son départ. Départ qui a eu lieu à sa demande.
Il ne peut s’empêcher d’un peu le regretter, maintenant, seul dans sa couche.
Et son corps, qui n’est pas de marbre, désire violemment une autre présence contre le sien, divine ou infernale, peu importe.
C’est incroyable, mais étrangement, ce n’est pas sous son aspect féminin qu’il tourmente le plus le chevalier. Non, c’est sous sa forme de damoiseau au joli visage qu’il revient dans ses songes érotiques et nocturnes.
Il rêve sans cesse de l’être démoniaque, de possessions sauvages, de corps nus et ardents.
Lorsqu’il se réveille, il effectue aussitôt le signe de la croix, inquiet, mais cela ne suffit pas.
Il se demande parfois pourquoi c’est le jeune homme qu’il convoite, et non l’épouse qu’il a connue charnellement sept ans durant.
Peut-être est-ce parce qu’il l’a honorée dans cet autre corps, justement, celui qu’il a pris pour femme, alors qu’il n’a jamais pu qu’imaginer ce que serait que réaliser l’acte de chair avec l’autre.
Et cette idée lui tourmente l’esprit, visiblement, puisqu’il en est hanté, toutes les nuits.
Ou peut-être que Brudemort n’a pas tenu sa promesse ? Peut-être qu’il se sert de ses pouvoirs infernaux pour le tenter, une dernière fois ?
Richard se signe de nouveau, fébrile.
Non. C’est impossible. Il ne ferait pas une chose pareille. Pas après l’avoir quitté « par amour », selon ses propres mots.
L’homme pousse un profond soupir, repousse les couvertures aussi emmêlées qu’après une nuit d’amour, précisément, et se lève.
Une fois encore, il pensera à cet être sorti tout droit des enfers pendant toute la nuit.
Lui qui l’a aimé. Lui qu’il a aimé ?
Son nom naît et renaît mille et une fois sur ses lèvres, tandis que Richard repense au démon qui lui a apporté son aide - et qui l’a aimé d’un amour pur et sincère, du moins autant que faire se pouvait de la part d’une créature de son espèce.
Aimé par un démon…
Le souvenir de ce dernier tient éveillé Richard des nuits entières après son départ. Départ qui a eu lieu à sa demande.
Il ne peut s’empêcher d’un peu le regretter, maintenant, seul dans sa couche.
Et son corps, qui n’est pas de marbre, désire violemment une autre présence contre le sien, divine ou infernale, peu importe.
C’est incroyable, mais étrangement, ce n’est pas sous son aspect féminin qu’il tourmente le plus le chevalier. Non, c’est sous sa forme de damoiseau au joli visage qu’il revient dans ses songes érotiques et nocturnes.
Il rêve sans cesse de l’être démoniaque, de possessions sauvages, de corps nus et ardents.
Lorsqu’il se réveille, il effectue aussitôt le signe de la croix, inquiet, mais cela ne suffit pas.
Il se demande parfois pourquoi c’est le jeune homme qu’il convoite, et non l’épouse qu’il a connue charnellement sept ans durant.
Peut-être est-ce parce qu’il l’a honorée dans cet autre corps, justement, celui qu’il a pris pour femme, alors qu’il n’a jamais pu qu’imaginer ce que serait que réaliser l’acte de chair avec l’autre.
Et cette idée lui tourmente l’esprit, visiblement, puisqu’il en est hanté, toutes les nuits.
Ou peut-être que Brudemort n’a pas tenu sa promesse ? Peut-être qu’il se sert de ses pouvoirs infernaux pour le tenter, une dernière fois ?
Richard se signe de nouveau, fébrile.
Non. C’est impossible. Il ne ferait pas une chose pareille. Pas après l’avoir quitté « par amour », selon ses propres mots.
L’homme pousse un profond soupir, repousse les couvertures aussi emmêlées qu’après une nuit d’amour, précisément, et se lève.
Une fois encore, il pensera à cet être sorti tout droit des enfers pendant toute la nuit.
Lui qui l’a aimé. Lui qu’il a aimé ?