Il existe une ironie très cruelle que nous avons maintes fois eu l'occasion de constater par le passé Amélie et moi.
Il suffit qu'on écrive une critique lapidaire au sujet d'une attitude, d'un groupe, d'une situation, d'un phénomène pour que les gens précisément visés par cette critique manifestent bruyamment leur approbation. Comme on a raison de
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Voilà qui est particulièrement démonstratif de tout ce qui fait que je n'écris plus sur mon blogue. J'ai tendance à être en désaccord avec ce que j'écris dès le moment où je me relis. Vous me direz de me relire mais croyez-moi je me relis constamment. Qu'on la polisse tant qu'on veut, de la merde reste de la merde. Écrire pour moi c'est comme enfiler sa chiasse dans un chausson et la faire manger aux plus de gens possible tout en leur laissant savoir qu'il s'agit bel et bien d'un gros tas de merde dans une pâte feuilleté.
Dans ce cas-ci, mon propos exécrable tenait beaucoup plus du domaine de la rétorque que celui de la philosophie. Philosopher demande un travail méthodique, impitoyable et extrêmement introspectif. C'est du moins ce que je présume puisque je ne me considère pas plus qu'un piètre consommateur. Dans tout les cas je ne crois pas qu'une correspondance philosophique sérieuse soit possible sur la blogosphère (Yeah I did that) sans une humilité prudente et respectueuse. Malheureusement, je ne suis reconnu ni pour ma courtoisie ni pour ma patience. C'est un peu pour cette raison aussi que j'ai toujours évité l'option multijoueur du jeu Civilization.
Cela dit, je ne crois pas réellement que l'humanité ne soit que « Les choses que l'on ose pas reconnaître. » ni que « Les chose que l'on ose pas reconnaître. » ne se limite qu'à la condition humaine. Mais tant qu'à dire des conneries, j'irais jusqu'à affirmer que notre humanité représente tout ce qui, à défaut de saisir, se trouve à notre porté. Ce qui nous rappeler notre finitude, c'est à dire notre mortalité.
Je crois sincèrement (du moins jusqu'à ce que je me relise) que l'homme déteste tout ce qui n'est pas transcendantale dans sa nature. Et si vous croyez réellement que cela puisse exclure les abrutis dans une culture dont le folklore ne sert à rien d'autre qu'à justifier les pires infractions éthiques par la souffrance, ne vous étonnez pas que je vous prenne pour un abrutis à votre tour.
L'humanité, comme je l'entends, c'est ce que l'on a conscience d'être. Mais au delà de l'homme il y a cette conscience. Je dis au delà puisque cette conscience n'a elle-même aucune façon de se confirmer . C'est pourtant la seule voie que l'homme ait trouvé pour surpassé sa condition. Le reste n'est qu'une image. Que ce soit Blaise Pascal ou Wayne Gretzky, l'homme convaincu aura toujours tort. L'impitoyable, celui qui ne se cache rien, se cache l'essentiel. La conquête de l'absolus ne se fait pas en dehors de la conquête elle-même. Une fois dehors on pourrit comme le reste.
Etc.
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