Mercredi soir, les résultats des partiels étaient disponibles sur internet. J’ai mon semestre (14,875), j’ai mon année (14,698). Autocongratulations, tout ça tout ça.
Sauf que : on a eu que 13 en enquête, je sais, okay, c’est stupide de se prendre la tête pour un 13 mais qu’est qu’on avait bossé, qu’est ce que ça nous avait pris du temps ! A minuit et demi, j’étais encore au téléphone avec une fille du groupe pour décider quelle serai la façon la plus appropriée de faire payer le prof. Ce qui m’énerve le plus, outre les gens qui n’avaient pas ce prof, que 5/6 questionnaires à passer, deux feuilles à rendre, et qui ont de biens meilleures notes que nous, c’est que notre prof fait partie de ces profs qui cumulent les boulots (maître de conf, inspecteur académique, …), genre il est venu nous faire cours deux fois sur tout le semestre, je suis sûre qu’il a regardé vite fait notre travail sans plus. Arrg quoi.
Jeudi : direction Poitiers : vidage de boite aux lettres, passage à la fac, petites courses.
D’habitude, ça me fait chier de faire l’aller retour dans la journée, mais avec la chaleur insupportable qu’il y a en ce moment, près de quatre heures dans un TER climatisé, c’est le paradis.
Vendredi : Quatre copines de Poitiers sont à Châtel pour l’après midi. La mer est étrangement chaude, genre 35°. Gaufres au sucre et cocktails. Elles confirment les doutes que j’avais quant aux résultats en histoire : les exposés n’ont pas été comptés et ne le seront pas, c’est ce qu’a décidé le département d’histoire pour les mineures. Arrg quoi. Mon exposé d’histoire ancienne que j’avais bossé comme une dingo ! J’ai tenu 50 minutes seule, à l’oral, je me suis rendu compte que le cours était terminé depuis vingt bonnes minutes quand je suis arrivé à la conclusion. C’était marrant, enfin surtout pour moi, pas pour ceux qui sont restés plus que normalement pour écouter les différentes façons dont on conservait les livres à l’époque hellénistique.
Samedi : Ma cousine qui était passé à la maison, nous emmène sur le port à La Rochelle. C’est la soirée rock au francos, enfin une des trois soirées rock de l’édition. Yipee. On arrive à bien se placer, devant au milieu. Anaïs assure la première partie, c’est sympa sans plus. Enfin, bien au dessus de la moyenne des chanteuses seules avec guitare. Arrivée à la fin de la première chanson, elle dit sans plaisanter : « C’est nul, je suis mal installée là, je vais la refaire » Okay…
Après, un groupe québécois, Dobacaracol qui n’était pas prévu est venu sur scène. Guitares électriques et percussions c’est peu courant comme mélange, mais c’était vraiment très bien.
Ils ont été suivis par l’inénarrable Dick Rivers. Si on fait abstraction des préjugés, il faut avouer qu’il se défend bien. Et ça, en grande partie, parce qu’il a d’excellents musiciens. Comme c’était une « fête à » (l’artiste peut inviter des chanteurs, groupes, …), on a vu également vu Joseph d’Anvers, Maeva Galanter, Christophe Mali (de Tryo), les deux derniers ont chantés avec Dick des chansons écrites pour lui par Michael Furnon de Mickey 3D qui sont sympatoches Elvis avait l’air d’un ange et Ode à Dick (« Dick, il a une baguette magique, Dick » si ça c’est pas de l’autodérision !).
C’est comme même assez courageux de sa part de venir à un festival entre Anaïs et Dionysos, jouer face à des gens qui sont en très grande partie pas venu pour lui. Il devrait juste s’abstenir d’essayer de faire des blagues.
Dionysos ! Comme je l’ai écrit plus haut, on était placées près et quasiment en face de la scène, ce qui pour un concert de Dionysos signifie dans l’œil du cyclone. Pogo de la mort qui nous a fait reculer de 10 mètres, slameurs/boulets en très (trop trop) grand nombre auquel il faut rajouter la chaleur monstre et la foule compacte (pas moyen de décoller les bras du long du corps). Pas facile de profiter de ce qui se passe qui scène, ou ailleurs (le chanteur qui se jette dans la foule, grimpe aux installations, etc) quand tu doit faire gaffe que le type à coté ne se jette pas de toutes ses forces sur toi ou que personne ne te passe par-dessus la tête. Ca devait être sympa à regarder de loin, genre dans les gradins. Ils ont joué surtout des chansons de leur dernier album que je ne connais pas, du coup je n’ai pas pu faire ce que je préfère entre tout dans les concerts : chanter (fort et faux et c’est pas grave parce que personne n’entends). A part sur Song for Jedi : “tu-tututu WHEN I WAAAS A CHIIIILD, I WAS A JEDIIIII !”
Louise Attaque c’est vraiment du bon rock français comme il en faudrait plus. Souvenir-souvenir le premier CD de rock que j’ai acheté ever c’était à 12 ans et c’était leur premier album. En deux heures ils ont chanté la plupart de leurs meilleures chansons, souvent de manière originale, par exemple en faisant chauffer les guitares sur les chansons de leur dernier album, ou en les « électro-technoifiant » car comme c’était aussi une « fête à » ils avaient invité DJ Zebra et ça rend très bien ce mélange. Si, si.
Des types en slips verts sont aussi venu chanter une chanson c’était Katerine. Je connaissais que de nom, mais j’ai vraiment aimé, en tout cas ça met de l’ambiance leur chanson Louxor j’adore. Et puis, il y a eu aussi Miossec et Dionysos encore avec Pleased to meet you de je-ne-sais-pas-qui mais c’était un très beau final.
Après avoir passé sept heures debout, tu as les pieds en feu, les paumes des mains douloureuses d’avoir trop applaudi, les oreilles gonflées et les cordes vocales qui ont triplées de volume d’avoir chanter fort (et faux), et tu es bien content de trouver ton lit.
L'esplanade saint jean-d'acre ça ressemble à peu près à ça lors des Francos:
(pas prise hier soir, vieille photo)
Dick et Maeva Galanter:
Mathias, le chanteur de Dionysos nage au dessus de la foule. Comme dit ma soeur "J'espère qu'il avait mis une coquille"
Pour Louise Attaque, on s'est replié sur le coté de la scène
Et puis parce que des types en slip à la démarche de Brad de RHPS, ça n'a jamais fait de mal: