Disclaimer: V appartient à Alain Moore et David Loyd
Nombre de mots: 100 pour chaque drabble
Note d'auteur : Pour que le tag ne soit pas crée pour rien ^^ (en espérant ne pas avoir fait trop de bêtise pour la présentation)
Titre: Première rencontre
Personnages/Couples: V et Evey
Rating : R
Défi : Crise
Spoiler : premier tome, rencontre entre les deux protagonistes
Première rencontre
La crise est là. Dans chaque rue, ruelle de la ville, Madame la misère se remplit des ventres vides des enfants, des espoirs envolés des adolescents et de la résignation de mouton des adultes.
Non, elle n'épargne personne sauf une poignée de dirigeants, de voyous modernes accumulant tel Midas des tonnes d'or pour assouvir leurs plaisirs personnels.
Et l'un de ces groupes lui fait face. Elle est si belle, innocente, tendre pour leur appel carnassier, leur instinct primaire. Comme une meute, ils l'encerclent, la menacent et l'obligent à s'avilir jusqu'à ce que le dard mortel de la justice les transperce.
Titre: Masques et symboles
Personnages/Couples: V et Evey
Rating : K+
Défi : Contestation
Masques et symboles
"Mais pourquoi porter ce masque ? En quoi annihiler notre identité nous permet de nous libérer. Ce masque n'est qu'une manière de nous protéger...
- Evey, ce masque est un symbole, celui de Guy Fawkes, de la révolte contre l'Ordre établi, celui qui prend le visage de la justice pour répondre l'iniquité. Chaque personne qui porte cette figure refuse ce monde là, elle garde en elle l'espoir d'un autre monde qu'elle peut construire. Le masque perd de son anonymat pour devenir un symbole de ralliement, un signe de rassemblement pour apprendre à contester, c'est le prix pour redevenir des hommes libres"
Titre: Battre la mesure
Personnages/Couples: V
Rating : K
Défi : Pulsation
Battre la mesure
Un, deux, trois. L'index de V battait la mesure des pulsations. Il n’aimait guère celle qui était binaire en deux ou quatre temps, elles étaient trop parfaites, trop correctes pour le satisfaire.Il aimait l'imperfection mélodique des pulsations ternaires, celles qui bouleversaient la cadence universelle un, deux auxquelles toutes les personnes naïvement entendent sans écouter.
La musique classique le bouleversait par ses accents mélancoliques, la violence dégagée par les archets furibonds et le charme distinct d'une harpe qui apportait quel que soit le siècle une impression d'éternité à l’œuvre.
Il aimait ces broderies, ces crescendo et ce final en apothéose.