Café littéraire tardif

Oct 10, 2008 17:32

Une émission littéraire sur France2, Houellebecq et BHL invités pour parler de leur correspondance, la discussion tourne autour de l'engagement. On parle du lynchage par la foule, les thématiques communes et expériences humaines qui font une société, et l'on cherche, et l'on attend. Quoi ? Quel combat ? Quel sujet de quelle confrontation ? 
Et l'on arrive sur la question du père, inexorablement. Alors où sommes-nous à ce moment-là, dans cette belle émission de littérature ? Dans la proposition de la vision de la société de leurs pères, ceux d'avant 68, du passé, de leurs conceptions volants en éclats et des traces que ces auteurs cinquantenaires portent encore en eux aujourd'hui ? Ou Picouli préfère-t-il aller dans l'évocation faussement pudique, sous couvert d'une psychanalyse de bon ton, de l'absence du père de Houellebecq, qui aurait fait de lui le misanthrope atypique et pourtant médiatique que l'on connait ? Et BHL qui se plaidra quelques minutes plus tard d'être dans une société où le secret n'existe plus, la société "d'indiscrétion".

Après deux ou trois "mais nous n'allons pas raconter le livre" ; quelques -ébats biographiques et souvenirs de poings dans la gueule aux journalistes ; la discussion démarre enfin. Une heure après le début de l'émission.

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