(no subject)
Quelque chose a changé. Avant, j'aurais tout simplement refusé. Pas de rupture, pas de séparation, pas de fin. Ce n'était pas possible, il fallait se battre, pleurer, ne pas se trahir. Ne pas accepter d'être comme tous les autres, là, qui se disent raisonnables et qui ne pouvaient pas comprendre. J'aurais patienté. Je n'aurais pas laissé passer. Je n'aurais pensé à rien d'autre. J'aurais imaginé mille fois son sourire, le rayon de soleil qui nous réveillait le matin avec son bras sur moi, et tous ces moments lumineux ensemble, à part, précieux.
Le seul sentiment qui me reste aujourd'hui est une certaine tristesse. Celle de réaliser qu'une histoire s'est terminée. Tristesse aussi de contaster que je ne pouvais rien y changer et que je ne pouvais rien faire contre moi-même. L'amertume du matin de savoir que nous n'étions pas ensemble et que cela était mieux ainsi. Amertume peut-être de se voir vieillir un peu.
En voilà un drôle de sentiment que de celui, au fond, de regretter de ne plus être comme avant. D'accepter de laisser s'éloigner quelqu'un, avec cette certitude déroutante qu'elle n'était ni la première, ni la dernière. Et de continuer son chemin.
Le seul sentiment qui me reste aujourd'hui est une certaine tristesse. Celle de réaliser qu'une histoire s'est terminée. Tristesse aussi de contaster que je ne pouvais rien y changer et que je ne pouvais rien faire contre moi-même. L'amertume du matin de savoir que nous n'étions pas ensemble et que cela était mieux ainsi. Amertume peut-être de se voir vieillir un peu.
En voilà un drôle de sentiment que de celui, au fond, de regretter de ne plus être comme avant. D'accepter de laisser s'éloigner quelqu'un, avec cette certitude déroutante qu'elle n'était ni la première, ni la dernière. Et de continuer son chemin.