(no subject)
j'analyse trop (ou pas assez ?)...
Ma soeur et son copain se sont laissés il y a 4 jours. cela faisait 8-9 ans qu'ils étaient ensemble. Tantôt, en me brossant les dents, je me suis tout bonnement rappelé de cet évènement et mon cerveau a tout de suite assimilé cela avec ma dernière rupture. Du coup, les larmes ont décidé de se pointer. Mon ex et celui de ma soeur se ressemblaient beaucoup par leur nature plutôt réservée et timide, traits qui me faisaient associer ces deux hommes dans mon esprit depuis des années. J'ai pleuré 20 secondes peut-être, tout en me brossant les dents, puis j'ai froncé les sourcils. J'ai stoppé net. Pourquoi ? Parce que depuis que j'ai 3 ans (donc j'imagine depuis que je suis née ?) jusqu'à il y a 6 ans, ma mère me criait dessus et me disait de fermer ma gueule quand je pleurais. Je suis pas en train de faire un mélodrame. J'analyse. En grandissant, j'ai appris à m'échapper dans les livres ainsi que la musique, sans arrêt. Lives :L'écume des jours, Crime et châtiments, Des souris et des hommes, La métamorphose, La peste, Rhinocéros, etc. Musique : Nirvana, Manson, Nine Inch Nails, Tool, Front line assembly, korn, etc. (je ne cite que ce qui m'a vraiment influencé sur de longues périodes et depuis longtemps, j'ai été voir mes vieux cds et mes vieux livres pour être sûre de ce que j'avance)
Pour tracer de grands traits grossiers, je peux maintenant affirmer que l'éducation castrante (ça se dit ?) de ma mère mélangé au rejet à l'école (me permettant d'observer les autres enfants d'un regard extérieur dès 4 ans), mes choix artistiques, ainsi que mon activisme en tant que citoyenne (comité en environnement, tentant vainement de conscientiser les gens) forment ces pensées qui me traversent chaque seconde, avec abondance, me demandant comment je fais pour traiter toujours autant d'informations en même temps.
Sans oublier que... Je n'ai plus aucune compassion pour les gens qui font preuve de faiblesse. Et grand dieu ce que la plupart des gens sont faibles justement ! Ce putain de troupeau. Ça m'obsede depuis des années.
Et présentement je suis troublée...
car je viens d'entamer un livre que j'aurais pu écrire, qui serait en partie ma vie, mes pensées, ma façon de m'exprimer, sarcasme, ironie.
L'avalée des avalés
Ma soeur et son copain se sont laissés il y a 4 jours. cela faisait 8-9 ans qu'ils étaient ensemble. Tantôt, en me brossant les dents, je me suis tout bonnement rappelé de cet évènement et mon cerveau a tout de suite assimilé cela avec ma dernière rupture. Du coup, les larmes ont décidé de se pointer. Mon ex et celui de ma soeur se ressemblaient beaucoup par leur nature plutôt réservée et timide, traits qui me faisaient associer ces deux hommes dans mon esprit depuis des années. J'ai pleuré 20 secondes peut-être, tout en me brossant les dents, puis j'ai froncé les sourcils. J'ai stoppé net. Pourquoi ? Parce que depuis que j'ai 3 ans (donc j'imagine depuis que je suis née ?) jusqu'à il y a 6 ans, ma mère me criait dessus et me disait de fermer ma gueule quand je pleurais. Je suis pas en train de faire un mélodrame. J'analyse. En grandissant, j'ai appris à m'échapper dans les livres ainsi que la musique, sans arrêt. Lives :L'écume des jours, Crime et châtiments, Des souris et des hommes, La métamorphose, La peste, Rhinocéros, etc. Musique : Nirvana, Manson, Nine Inch Nails, Tool, Front line assembly, korn, etc. (je ne cite que ce qui m'a vraiment influencé sur de longues périodes et depuis longtemps, j'ai été voir mes vieux cds et mes vieux livres pour être sûre de ce que j'avance)
Pour tracer de grands traits grossiers, je peux maintenant affirmer que l'éducation castrante (ça se dit ?) de ma mère mélangé au rejet à l'école (me permettant d'observer les autres enfants d'un regard extérieur dès 4 ans), mes choix artistiques, ainsi que mon activisme en tant que citoyenne (comité en environnement, tentant vainement de conscientiser les gens) forment ces pensées qui me traversent chaque seconde, avec abondance, me demandant comment je fais pour traiter toujours autant d'informations en même temps.
Sans oublier que... Je n'ai plus aucune compassion pour les gens qui font preuve de faiblesse. Et grand dieu ce que la plupart des gens sont faibles justement ! Ce putain de troupeau. Ça m'obsede depuis des années.
Et présentement je suis troublée...
car je viens d'entamer un livre que j'aurais pu écrire, qui serait en partie ma vie, mes pensées, ma façon de m'exprimer, sarcasme, ironie.
L'avalée des avalés