Demain soir, toute la famille s'embarque pour un regard honnête sur la ville où on pourrait passer les quelques prochaines années de notre vie
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Ou la la ! Que de grandes décisions! Je veux pas faire l'avocat du diable là, mais je peux pas lire ça sans t'en parler. Ne détestes-tu pas mtl? Pourquoi tu t'éloignes de ton but en te fesant à croire que ça va t'en rapprocher? Pour l'emploie de Pascale? Elle peut travailler à peu près partout. Pour Garda? Aimes-tu ta job à se points? Parce que dans 15 ans tu ne la lachera certainement pas avec ton fond de pension pour t'acheter une terre en campagne et y vivre. Ça va te prendre pas mal plus de temps pour acquièrir un premier immeuble à revenue comme tu voulais du au cout de la vie et à la valeur des batisses la-bas.
Mon but n'est certe pas de te décourager, au contraire moi je vais rechercher du positif peu importe ta décision, mais avant que tu la coules dans le béton, bien je te parle de se qui m'inquièterais si j'étais dans tes souliers.
C'est un pensez s'y bien. La grande ville avec des bonnes jobs c'est sur que c'est une certaine sécurité de revenue. En campagne sa paye un peu moins, mais sa coûte moins cher.
Dans le fond, il n'y a pas de "mauvais" choix, tout dépend des priorités qui compte pour toi.
En tk, que tes bref vacances te porte conseil et quiètude.
OK démontons et expliquons tout ça. Je déteste Montréal en effet. Autant que je déteste Sherbrooke, et que je détesterais probablement Québec, St-George, Gaspé ou Sept-Iles. Je ne m'éloignerais pas de mon but, ça me semble au contraire une étape obligée. Surtout avec le cout des bâtisses tellement élevées ici dans les Cantons (ça dépasse Montréal, à part pour les unités résidentielles unifamiliales). Et je ne sais pas pour les autres régions, mais le nombre de villes "mortes" augmente à un rythme alarmant en périphérie, et la récession qui pointe la queue à l'horizon rend la prochaine décennie assez glauque à ce niveau là. Par ailleurs rien ne me force à acheter des immeubles à revenu (je doute d'ailleurs de plus en plus de ce plan là avec le rapport potentiel/investissement que je vois chez les blocs à vendre - il faudrait vraiment avoir déjà une large source de revenu, ce qui coupe tout intérêt à acheter des blocs) à l'endroit même où je vis... Je n'aime pas particulièrement ma job, mais c'est la job que j'ai et c'en est une bonne dans le marché actuel de l'emploi. Je ne verrais pas l'intérêt d'aller encore me faire engager à 13$ l'heure pour livrer des meubles ou faire un travail de technicien à 12$ l'heure, ou pire, aller faire de la job de shop en bas de 300$ par semaine... Tout ça pour dire que je n'ai pas intérêt à la quitter parce que j'aurais probablement égal ou pire au détour du chemin. Avec la personnalité, la formation, l'expérience et les contacts (et la capacité de m'en faire de nouveaux) que j'ai, je n'ai pas intérêt à me lancer dans le vide niveau professionnel. Je n'irai pas encore faire de la livraison. Je ne veux rien savoir de travailler sur une chaine de production. Je ne veux pas entendre parler de gagner moins cher. J'ai de l'urticaire à entrer en contact avec la merde qu'on appelle la clientèle (même par téléphone)... C'est tout ce qui me lie à Garda, le fait que c'est pas mal ce que je peux espérer de moins pire à part le CN, sans passer par l'option de retourner faire des années d'études, années que je commence à ne plus avoir et études qui ne m'intéresseront probablement pas et déboucheront sur des emplois pas plus palpitants. Du moins avant d'avoir payé pour une opération des yeux au laser pour un brevet de pilote professionnel. Ce qui requiert un bon revenu fixe. À moins que tu aies quelque chose de concret à me suggérer ? Et Pascale de son côté déteste travailler en milieu hospitalier, ce qui explique qu'elle travaille pour beaucoup moins cher dans le domaine de la recherche et contrôle de qualité, pour se faire une expérience compensant sa formation en biomédical. Donc bien qu'elle puisse travailler n'importe où de par sa formation, elle n'y a pas intérêt de par sa personne. Un peu comme moi je pourrais bien aller me faire former comme vendeur de voitures et travailler n'importe où, mais ça serait comme avoir un emploi à me crisser King Kong dans le derrière 40 heures par semaine. Enfin tu vois où ça mène. Et ce n'est pas, effectivement, coulé dans le béton. On a fait une visite d'une journée et demie, on a vérifié les perspectives d'emploi, le prix des habitations et considéré quelques pours et quelques contres. Dans les pours, il y a l'emploi, les écoles, les opportunités d'affaire. Dans les contres, il y a les embouteillages. Grossièrement, c'est tout. Le reste, c'est déjà ce que je vis ici.
Bah. Pour connaître les deux très bien, Sherbrooke est pire que Montréal. Montréal, tu as toujours le transport en commun si tu travailles dans les heures de pointe, sinon la circulation n'est pas pire qu'ailleurs.
Aussi, t'as pas l'impression de vivre comme dans le film Groundhog Day à Montréal tandis qu'à Sherbrooke c'est ça la réalité.
Bref, moi je t'encourage à sortir de ce trou ne serait-ce que pour voir ce qu'ailleurs (ici, Montréal) peut t'offrir. Au pire, tu t'en vas, mais tu auras essayer.
Aller à Sherbrooke a été un des pire moves de ma vie, mais en sortir a été un des meilleurs.
Sans particulièrement vouloir défendre Sherbrooke ou dénigrer l'option de Montréal... Je ne vais pas retourner dans un autobus. À moins d'être vraiment mal pris. Mais la circulation est définitivement pire qu'ailleurs au Québec. Et pour le jour de la marmotte, effectivement ça a pu être ta réalité à Sherbrooke, mais ce n'est pas quelque chose qui vient du monde extérieur à ton esprit. N'ayant pas vécu dans les mêmes coins et les mêmes conditions que toi je n'ai pas vécu cette expérience. Il faut comprendre que c'est une option en désespoir de cause, à défaut de pouvoir gagner ma croute là où je voudrais vraiment vivre...
C'est donc ben drôle. Nous autres aussi on a écouté Princess Bride. Le monde est petit rare (!) Je voulais partager avec Manu mes souvenirs d'enfance. Je me rappelais pas que c'était autant un film pour les enfants (moi qui lui avais présenté ça quasiment comme un drame profond ou je sais pas trop). Anyway.
Je veux pas faire l'avocat du diable là, mais je peux pas lire ça sans t'en parler.
Ne détestes-tu pas mtl?
Pourquoi tu t'éloignes de ton but en te fesant à croire que ça va t'en rapprocher?
Pour l'emploie de Pascale? Elle peut travailler à peu près partout. Pour Garda? Aimes-tu ta job à se points? Parce que dans 15 ans tu ne la lachera certainement pas avec ton fond de pension pour t'acheter une terre en campagne et y vivre. Ça va te prendre pas mal plus de temps pour acquièrir un premier immeuble à revenue comme tu voulais du au cout de la vie et à la valeur des batisses la-bas.
Mon but n'est certe pas de te décourager, au contraire moi je vais rechercher du positif peu importe ta décision, mais avant que tu la coules dans le béton, bien je te parle de se qui m'inquièterais si j'étais dans tes souliers.
C'est un pensez s'y bien. La grande ville avec des bonnes jobs c'est sur que c'est une certaine sécurité de revenue. En campagne sa paye un peu moins, mais sa coûte moins cher.
Dans le fond, il n'y a pas de "mauvais" choix, tout dépend des priorités qui compte pour toi.
En tk, que tes bref vacances te porte conseil et quiètude.
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Je déteste Montréal en effet. Autant que je déteste Sherbrooke, et que je détesterais probablement Québec, St-George, Gaspé ou Sept-Iles.
Je ne m'éloignerais pas de mon but, ça me semble au contraire une étape obligée. Surtout avec le cout des bâtisses tellement élevées ici dans les Cantons (ça dépasse Montréal, à part pour les unités résidentielles unifamiliales). Et je ne sais pas pour les autres régions, mais le nombre de villes "mortes" augmente à un rythme alarmant en périphérie, et la récession qui pointe la queue à l'horizon rend la prochaine décennie assez glauque à ce niveau là.
Par ailleurs rien ne me force à acheter des immeubles à revenu (je doute d'ailleurs de plus en plus de ce plan là avec le rapport potentiel/investissement que je vois chez les blocs à vendre - il faudrait vraiment avoir déjà une large source de revenu, ce qui coupe tout intérêt à acheter des blocs) à l'endroit même où je vis...
Je n'aime pas particulièrement ma job, mais c'est la job que j'ai et c'en est une bonne dans le marché actuel de l'emploi. Je ne verrais pas l'intérêt d'aller encore me faire engager à 13$ l'heure pour livrer des meubles ou faire un travail de technicien à 12$ l'heure, ou pire, aller faire de la job de shop en bas de 300$ par semaine... Tout ça pour dire que je n'ai pas intérêt à la quitter parce que j'aurais probablement égal ou pire au détour du chemin. Avec la personnalité, la formation, l'expérience et les contacts (et la capacité de m'en faire de nouveaux) que j'ai, je n'ai pas intérêt à me lancer dans le vide niveau professionnel. Je n'irai pas encore faire de la livraison. Je ne veux rien savoir de travailler sur une chaine de production. Je ne veux pas entendre parler de gagner moins cher. J'ai de l'urticaire à entrer en contact avec la merde qu'on appelle la clientèle (même par téléphone)...
C'est tout ce qui me lie à Garda, le fait que c'est pas mal ce que je peux espérer de moins pire à part le CN, sans passer par l'option de retourner faire des années d'études, années que je commence à ne plus avoir et études qui ne m'intéresseront probablement pas et déboucheront sur des emplois pas plus palpitants.
Du moins avant d'avoir payé pour une opération des yeux au laser pour un brevet de pilote professionnel. Ce qui requiert un bon revenu fixe. À moins que tu aies quelque chose de concret à me suggérer ?
Et Pascale de son côté déteste travailler en milieu hospitalier, ce qui explique qu'elle travaille pour beaucoup moins cher dans le domaine de la recherche et contrôle de qualité, pour se faire une expérience compensant sa formation en biomédical. Donc bien qu'elle puisse travailler n'importe où de par sa formation, elle n'y a pas intérêt de par sa personne. Un peu comme moi je pourrais bien aller me faire former comme vendeur de voitures et travailler n'importe où, mais ça serait comme avoir un emploi à me crisser King Kong dans le derrière 40 heures par semaine.
Enfin tu vois où ça mène.
Et ce n'est pas, effectivement, coulé dans le béton. On a fait une visite d'une journée et demie, on a vérifié les perspectives d'emploi, le prix des habitations et considéré quelques pours et quelques contres.
Dans les pours, il y a l'emploi, les écoles, les opportunités d'affaire.
Dans les contres, il y a les embouteillages.
Grossièrement, c'est tout. Le reste, c'est déjà ce que je vis ici.
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Aussi, t'as pas l'impression de vivre comme dans le film Groundhog Day à Montréal tandis qu'à Sherbrooke c'est ça la réalité.
Bref, moi je t'encourage à sortir de ce trou ne serait-ce que pour voir ce qu'ailleurs (ici, Montréal) peut t'offrir. Au pire, tu t'en vas, mais tu auras essayer.
Aller à Sherbrooke a été un des pire moves de ma vie, mais en sortir a été un des meilleurs.
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Je ne vais pas retourner dans un autobus.
À moins d'être vraiment mal pris.
Mais la circulation est définitivement pire qu'ailleurs au Québec.
Et pour le jour de la marmotte, effectivement ça a pu être ta réalité à Sherbrooke, mais ce n'est pas quelque chose qui vient du monde extérieur à ton esprit. N'ayant pas vécu dans les mêmes coins et les mêmes conditions que toi je n'ai pas vécu cette expérience.
Il faut comprendre que c'est une option en désespoir de cause, à défaut de pouvoir gagner ma croute là où je voudrais vraiment vivre...
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Haha.
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