Doctor Who - 601
Je pourrais être déçue par ce premiere de DW, mais il faut avouer que pour ressentir de la déception, il faut avoir certaines attentes. Mes attentes envers la série s'étant sérieusement épuisées durant la pitoyable saison 5, je ne sautillais pas d'impatience en attendant de m'asseoir sur mon canapé ce soir (contrairement par exemple à hier matin où je me suis réveillée à 7h, un jour férié, parce que mon impatience de voir le nouveau Community était plus forte que mon amour pour une bonne nuit complète de sommeil...). En fait, la seule attente que j'avais envers cet épisode, c'était celle de vivre pour la première fois de ma vie un épisode de Doctor Who, en direct live de mon canapé, sans l'aide de mon grand ami l'internet...
Chose qui a donc été faite, et qui a provoqué chez moi non pas un sentiment de déception, mais celui de nostalgie pour quelque chose que je n'ai jamais vécu. En effet, maintenant que j'ai posé mes fesses sur un canapé à 6PM pour regarder la BBC, je suis triste de ne jamais avoir pu le faire pour David Tennant ! C'est malin hein !
Mais revenons en à l'épisode, car il y a probablement des choses à dire dessus. Ça n'était pas à foncièrement parler un mauvais épisode. On n'a pas touché la vacuité d'une invasion de Silurians ou pour se mettre dans un esprit de Pâques la déception d'un bus qui atterri dans un désert où habitent des mouches géantes. Non, c'était un épisode moyen de l'ère Moffat. En gros, Amy écarquille les yeux, River essaye de nous montrer qu'elle pourrait être merveilleusement kick-ass si elle n'avait pas été détruite au marteau-piqueur, le Docteur s'agite dans tous les sens et on se demande toujours comment ces gens peuvent vouloir le suivre au bout du monde. Ah, et Rory sert toujours de bouffon à sa femme et à Eleven, mais il le fait très bien. Oui, car j'aime Rory ! Je ne sais toujours pas ce qu'il fout avec cette ingrate sans cervelle d'Amy (à part le fait que Karen Gillan soit une femme vraiment très belle), mais j'apprécie qu'il soit un companion permanent. Il ne semble pas à l'aise, il est un peu maladroit, mais il n'est pas du tout idiot, il est courageux et c'est un ami fidèle. Un gars normal quoi, et ça fait toujours plaisir d'en croiser, surtout quand sa femme est une huitre unidimensionnelle.
J'ai essayé de m'intéresser à l'histoire de cette semaine, mais franchement je n'ai pas réussi à le faire. Faute au désintérêt total que j'ai pour ces personnages. Je déteste Eleven, qu'est ce que ça peut me faire qu'il se fasse tuer ? Surtout que les dés sont outrageusement pipés dès l'entrée en matière et que ces idiots de companions ne sont même pas foutus de s'en rendre compte. Après des mois de silence-radio, ils se font inviter dans le désert américain, quand soudain un vieux apparaît. Deux secondes plus tard, un cosmonaute sort du lac où ils pique-niquaient et le Docteur dit mot pour mot, "Quoi qu'il arrive, n'interférez pas !" et là paf, comme par hasard il se fait tuer, pour de vrai, avant d'avoir pu se régénérer ? Et ils sont assez idiots pour ne pas penser que c'était le plan dès le début ! Ca n'est peut-être pas vraiment ce qui c'est passé (enfin j'en doute), mais il y a quand même des néons gigantesques qui clignotent "This is a set-up !!!" au dessus d'eux.
Vu le peu de neurones que les personnages étaient enclins à mettre dans l'histoire, j'ai décidé de faire la même chose et de passer la moitié de l'épisode à regarder mes ongles et la pluie tomber par la fenêtre. Je vois pas pourquoi ils seraient les seuls à faire la grève du cerveau et de l'intérêt général.
Ensuite Crowley/Badger est arrivé, et ça a un peu ravivé mon esprit, sauf que tout le monde parlant avec un accent british dans cette série, j'ai fini par regarder de nouveau l'heure.
Et soudain, les Gentlemen, euh pardon les Monstres-de-la-semaine sont arrivés. Et là j'ai été plutôt enchantée de ce qui se passait autour de ces bestioles. L'idée de les oublier dès que l'on détourne le regard est géniale ! Et elle a été parfaitement utilisée vers la fin de l'épisode avec Rory et River. Être face à un monstre et automatiquement dire que tout va bien, parce qu'on a eu le réflexe de détourner la tête pour prévenir son ami qu'on a un problème, j'approuve ! J'aurais pu me mettre à flipper sévèrement pour les personnages si je n'en avais pas rien à carrer ! (et là on parlait de Rory et River, les seuls deux personnages qui éveillent mon intérêt...). D'ailleurs, un des seuls points positifs de cet épisode est ce beau moment où River explique à Rory sa relation avec le Docteur. J'ai adhéré parce que je ne peux pas m'empêcher de penser à la tragédie que leur première rencontre du point de vue du Docteur était la dernière pour River. Malheureusement, ça aurait eu beaucoup plus d'impact si on en savait un peu plus sur River... Parce qu'on ne sait toujours pas qui elle est, si elle est gentille, méchante, sa femme, sa voisine de palier, la crémière... Ca n'est pas d'avoir LA réponse qui importe dans cette histoire, quelle qu'elle soit ça ne changerait pas l'impact (le Master était par exemple un méchant, mais du fait de sa relation avec le Docteur, on était touché par leur scènes), mais avec River, le fait qu'on ne sache RIEN, ça nuit gravement à l'impact de scènes qui devraient nous renverser. Et on en revient toujours au problème de base, la caractérisation des personnages est primordiale pour que le spectateur s'investisse dans l'histoire !! Et la caractérisation dans l'ère Moffat est toujours inexistante !
Sinon, point important pour la suite de la saison (qui me laisse espérer que ces 6 épisodes seront en fait un bloc entier sans loner, vu le spoiler casting que j'ai entendu), la salle que découvre Rory et River est la même que celle que découvrait le Docteur au dessus de l'appartement de Craig dans The Lodger l'année dernière. Salle qui ressemble assez à un poste de pilotage de Tardis... Toutéliage, much ?
Dernière chose que j'ai moyennement apprécié dans l'épisode, l'image. J'ai trouvé la qualité de l'image trop lisse, sur-filtrée, américanisée et aseptisée à l'extrême... Et j'ai foncièrement détesté certains effets de caméra et ralentis qui gâchaient des effets. Du genre la scène dans les toilettes, le mélange de ralenti et de FX était catastrophique. Et le slow-motion de la séquence finale était d'un ridicule sans nom. Comme je disais sur facebook, en 2011 on n'utilise le slow-motion seulement si les personnages font semblant d'en faire !! (Je t'aime Community, never leave my heart !)
EDIT : Finalement il semble que le prochain épisode ne passe plus demain, mais bien la semaine prochaine. Je suis un peu rassurée sur ce point là, ils ne sont pas totalement idiots finalement.
Chose qui a donc été faite, et qui a provoqué chez moi non pas un sentiment de déception, mais celui de nostalgie pour quelque chose que je n'ai jamais vécu. En effet, maintenant que j'ai posé mes fesses sur un canapé à 6PM pour regarder la BBC, je suis triste de ne jamais avoir pu le faire pour David Tennant ! C'est malin hein !
Mais revenons en à l'épisode, car il y a probablement des choses à dire dessus. Ça n'était pas à foncièrement parler un mauvais épisode. On n'a pas touché la vacuité d'une invasion de Silurians ou pour se mettre dans un esprit de Pâques la déception d'un bus qui atterri dans un désert où habitent des mouches géantes. Non, c'était un épisode moyen de l'ère Moffat. En gros, Amy écarquille les yeux, River essaye de nous montrer qu'elle pourrait être merveilleusement kick-ass si elle n'avait pas été détruite au marteau-piqueur, le Docteur s'agite dans tous les sens et on se demande toujours comment ces gens peuvent vouloir le suivre au bout du monde. Ah, et Rory sert toujours de bouffon à sa femme et à Eleven, mais il le fait très bien. Oui, car j'aime Rory ! Je ne sais toujours pas ce qu'il fout avec cette ingrate sans cervelle d'Amy (à part le fait que Karen Gillan soit une femme vraiment très belle), mais j'apprécie qu'il soit un companion permanent. Il ne semble pas à l'aise, il est un peu maladroit, mais il n'est pas du tout idiot, il est courageux et c'est un ami fidèle. Un gars normal quoi, et ça fait toujours plaisir d'en croiser, surtout quand sa femme est une huitre unidimensionnelle.
J'ai essayé de m'intéresser à l'histoire de cette semaine, mais franchement je n'ai pas réussi à le faire. Faute au désintérêt total que j'ai pour ces personnages. Je déteste Eleven, qu'est ce que ça peut me faire qu'il se fasse tuer ? Surtout que les dés sont outrageusement pipés dès l'entrée en matière et que ces idiots de companions ne sont même pas foutus de s'en rendre compte. Après des mois de silence-radio, ils se font inviter dans le désert américain, quand soudain un vieux apparaît. Deux secondes plus tard, un cosmonaute sort du lac où ils pique-niquaient et le Docteur dit mot pour mot, "Quoi qu'il arrive, n'interférez pas !" et là paf, comme par hasard il se fait tuer, pour de vrai, avant d'avoir pu se régénérer ? Et ils sont assez idiots pour ne pas penser que c'était le plan dès le début ! Ca n'est peut-être pas vraiment ce qui c'est passé (enfin j'en doute), mais il y a quand même des néons gigantesques qui clignotent "This is a set-up !!!" au dessus d'eux.
Vu le peu de neurones que les personnages étaient enclins à mettre dans l'histoire, j'ai décidé de faire la même chose et de passer la moitié de l'épisode à regarder mes ongles et la pluie tomber par la fenêtre. Je vois pas pourquoi ils seraient les seuls à faire la grève du cerveau et de l'intérêt général.
Ensuite Crowley/Badger est arrivé, et ça a un peu ravivé mon esprit, sauf que tout le monde parlant avec un accent british dans cette série, j'ai fini par regarder de nouveau l'heure.
Et soudain, les Gentlemen, euh pardon les Monstres-de-la-semaine sont arrivés. Et là j'ai été plutôt enchantée de ce qui se passait autour de ces bestioles. L'idée de les oublier dès que l'on détourne le regard est géniale ! Et elle a été parfaitement utilisée vers la fin de l'épisode avec Rory et River. Être face à un monstre et automatiquement dire que tout va bien, parce qu'on a eu le réflexe de détourner la tête pour prévenir son ami qu'on a un problème, j'approuve ! J'aurais pu me mettre à flipper sévèrement pour les personnages si je n'en avais pas rien à carrer ! (et là on parlait de Rory et River, les seuls deux personnages qui éveillent mon intérêt...). D'ailleurs, un des seuls points positifs de cet épisode est ce beau moment où River explique à Rory sa relation avec le Docteur. J'ai adhéré parce que je ne peux pas m'empêcher de penser à la tragédie que leur première rencontre du point de vue du Docteur était la dernière pour River. Malheureusement, ça aurait eu beaucoup plus d'impact si on en savait un peu plus sur River... Parce qu'on ne sait toujours pas qui elle est, si elle est gentille, méchante, sa femme, sa voisine de palier, la crémière... Ca n'est pas d'avoir LA réponse qui importe dans cette histoire, quelle qu'elle soit ça ne changerait pas l'impact (le Master était par exemple un méchant, mais du fait de sa relation avec le Docteur, on était touché par leur scènes), mais avec River, le fait qu'on ne sache RIEN, ça nuit gravement à l'impact de scènes qui devraient nous renverser. Et on en revient toujours au problème de base, la caractérisation des personnages est primordiale pour que le spectateur s'investisse dans l'histoire !! Et la caractérisation dans l'ère Moffat est toujours inexistante !
Sinon, point important pour la suite de la saison (qui me laisse espérer que ces 6 épisodes seront en fait un bloc entier sans loner, vu le spoiler casting que j'ai entendu), la salle que découvre Rory et River est la même que celle que découvrait le Docteur au dessus de l'appartement de Craig dans The Lodger l'année dernière. Salle qui ressemble assez à un poste de pilotage de Tardis... Toutéliage, much ?
Dernière chose que j'ai moyennement apprécié dans l'épisode, l'image. J'ai trouvé la qualité de l'image trop lisse, sur-filtrée, américanisée et aseptisée à l'extrême... Et j'ai foncièrement détesté certains effets de caméra et ralentis qui gâchaient des effets. Du genre la scène dans les toilettes, le mélange de ralenti et de FX était catastrophique. Et le slow-motion de la séquence finale était d'un ridicule sans nom. Comme je disais sur facebook, en 2011 on n'utilise le slow-motion seulement si les personnages font semblant d'en faire !! (Je t'aime Community, never leave my heart !)
EDIT : Finalement il semble que le prochain épisode ne passe plus demain, mais bien la semaine prochaine. Je suis un peu rassurée sur ce point là, ils ne sont pas totalement idiots finalement.