Fic "Quand Michael rencontre Superman", Roswell Xover avec Lois et Clark - Part 1

Jun 27, 2009 17:14





Quand Michael rencontre Superman

Auteur : xmag (Magali)

Disclaimer: les personnages et l’histoire appartiennent à  Melinda Metz, UPN, etc, etc, pour Roswell, et à  DC Comics, Warner Bros., December 3rd Productions  pour Lois et Clark.

Couple : M&M, Clark.

Public : Adolescent.

Résumé : Crossover avec Lois et Clark, les nouvelles aventures de Superman. L’histoire se déroule après Graduation, pour Roswell, et au début de la 2ème saison pour Lois et Clark, les nouvelles aventures de Superman.

Note de l’auteur : Il s’agit de ma toute première fanfic. Celle-ci n’a rien de prétentieux, je voulais juste écrire une petite histoire. De plus, cette fic n'a pas été relue par un ou une beta reader, pour me corriger, donc je me suis débrouillée comme j'ai pu. Si vous trouvez des fautes, excusez-moi.

Bonne lecture.

Part 1

La route s’étendait à l’infini devant les yeux de Maria. Le paysage était monotone, composé de champs de mais et de maisons éparses. Rien ne venait distraire son attention et elle ne souhaitait qu’une seule chose : que ce maudit van dans lequel elle voyageait en compagnie de son Spaceboy et de ses amis s’arrête quelque part. N’ importe où du moment qu’il s’arrête. Mais Kyle semblait bien parti pour conduire toute la journée. Il adorait tout ce qui avait des roues, camions, voitures, motos, tout ce qui roulait lui procurait du plaisir. Enfin, façon de parler. Il préférerait passer du bon temps avec une fille, comme n’importe quel type normalement constitué. Les voitures venaient en second.

Maria s’étira et observa l’intérieur du van. Isabel, assise à côté de Kyle, lisait un magazine. Comment faisait-elle pour ne pas avoir mal au cœur ?, se demandait Maria.  « Oh, c’est vrai, la supériorité tchécoslovaque. Tu parles d’un avantage », maudit-elle, envieuse. Si elle quittait la route des yeux ne serait-ce que deux minutes, son estomac se retournait contre elle.

Elle tourna la tête vers l’arrière du van et sourit en voyant Max et Liz profondément endormis, les bras de Max enveloppant Liz, la protégeant durant son sommeil. Ces deux-là étaient adorables. Ils méritaient bien de sommeiller.

Elle baissa la tête et observa son spaceboy qui dormait, la tête sur ses genoux. Elle lui caressa les cheveux et il grogna de plaisir, sans pour autant se réveiller. Pour lui, elle avait tout quitté. Sa maison, sa mère, sa ville, et un futur ou elle deviendrait une chanteuse reconnue. Mais elle ne regrettait pas son choix. Michael représentait tout pour elle, et la pensée de ne plus le voir, de ne plus le serrer dans ses bras, de ne plus se disputer avec lui, lui donnait des sueurs froides et l’envie irrépressible de pleurer. Elle avait accepté que cet idiot d’alien était toute sa vie. Idiot dans le sens le moins péjoratif du terme, corrigea-t-elle intérieurement en souriant. Mais il était vrai que Michael pouvait parfois se conduire comme un crétin. Mais cela ne l’empêchait pas de l’aimer. Au contraire. La vie avec lui n’était jamais triste. Il trouvait toujours le moyen de râler, de la provoquer, de la titiller jusqu’à ce qu’elle craque. Mais elle adorait se bagarrer avec lui. C’était comme ça qu’ils fonctionnaient.

Un brusque virage et un arrêt tout aussi abrupt la tira de ses pensées. Elle se pencha vers Kyle.

- « Qu’est-ce qui se passe, un problème ? » demanda-t-elle, anxieuse.

- « Non, non, pas de panique, juste une pause. Et on a besoin d’essence », répondit Kyle avec un grand sourire. « Tout l’monde dehors, pause pipi, les gars », hurla Kyle, provoquant cris et grognements de la part du contingent endormi du van.

- « Kyle, je vais te tuer », jura solennellement Michael. « Tu sais ce que t’as fait ? »

Kyle eut un sourire en coin. « Ouais, je t’ai réveillé au moment ou Miss Monde allait te faire une pipe, c’est ça ? »

Michael lui jeta un regard noir. Cet abruti commençait à l’énerver. Il commençait à en savoir un peu trop sur lui et à voir la tête de Maria, qui était rouge de colère, ça allait être sa fête tout ça parce que Kyle Valenti ne pouvait pas la fermer. « Non, je n’ai pas besoin de rêver de miss monde et de sexe, j’ai Maria », se dépêcha-t-il de dire. Il commençait à apprendre le boulot de petit ami et il y avait des choses qu’il valait mieux garder secrète.

- «Michael, tu rêvais de moi ! » s’exclama Maria, ravie. Elle lui sauta au coup et l’embrassa fougueusement. Là, c’était beaucoup mieux, se félicita Michael. Elle lâcha Michael avant de sauter hors du van et de rejoindre Liz, Max et Isabel qui avaient pris les devants. Michael s’étira et descendit à son tour, avant de se retourner vers Kyle, qui était toujours assis au volant : « C’était pas Miss Monde, c’était Jennifer Lopez », lança-t-il à Kyle d’un air supérieur avant de courir rejoindre Maria.

Kyle secoua la tête. Encore heureux que Maria ne pouvait pas se balader dans les rêves de Michael.

*****

La station service devant laquelle Kyle s’était arrêtée était relativement bien garnie. Des fermiers du coin avaient un petit stand proposant à la vente des produits frais. Isabel, Liz et Maria en profitèrent pour faire quelques achats. Manger sainement ne pourrait pas leur faire de mal, même si les hommes du groupe allaient probablement râler. A l’intérieur du magasin, de nombreux journaux s’étalaient sur un pan de mur. Michael se dirigea vers la section des magazines de charme, attiré par les belles femmes à demi-nues en couverture. Il jeta un coup d’œil rapide derrière lui afin de vérifier que Maria n’était pas dans les parages et il saisit l’un des magazines, l’ouvrant à la page du milieu afin d’admirer à sa juste valeur l’opulente créature qui l’ornait. « Hmmmm, pas mal du tout » commenta Michael en se penchant pour avoir une meilleure vue. Il reposa le magazine et s’apprêtait à en saisir un autre du même acabit quand un titre stupéfiant accrocha son attention : « Est-ce un oiseau ? Est-ce un avion ? Non, c’est Superman ».

Ahuri, Michael cligna des yeux devant la photo floue qui semblait représenter… un homme en collant volant dans les airs ? Il avait bien vu, un homme volant ? Okay, il venait de Roswell alors il en avait vu de toutes les couleurs mais un homme volant ? Les tabloids imprimaient vraiment n’importe quoi. Michael allait repartir en direction du van lorsqu’il vit le nom du journal : le Daily Planet. Il fronça les sourcils. Le Daily Planet était un journal sérieux. Les plus grands scandales politiques avaient été dénichés par les journalistes du Daily Planet. Le président lui-même avait donné une interview à une journaliste du Daily Planet. Bref, ce n’était pas leur genre de publier ce genre de blague.

Michael attrapa le journal et marchant rageusement en direction de la caisse, il jeta une poignée de pièces et sortit afin de le lire tranquillement. Il s’éloigna de la station service et s’assit sur un banc, en face de la route. Il se plongea immédiatement dans la lecture du Daily Planet, ignorant encore que ce qu’il allait lire allait bouleverser sa vie.

*****

Après avoir déposé les courses dans le van, Maria s’assit par terre à l’ombre du véhicule. Elle regarda autour d’elle pour vérifier ou se trouvait son petit monde. Michael lisait dans un coin, Kyle était occupé à flirter avec la jolie caissière, Max et Liz étaient assis sur l’herbe, à quelques mètres de la station service et semblaient plonger dans une profonde discussion. Isabel n’était nulle part. Elle devait être aux toilettes, décida Maria. Maria ferma les yeux et se laissa bercer par les bruits ambiants. Ils ne la dérangeaient pas. Elle appréciait à sa juste valeur ce moment de calme et de solitude. Elle adorait ses amis et Michael, mais comme tout être humain, elle avait besoin de se retrouver seule avec elle-même. Dommage qu’elle n’avait pas sa guitare, elle aurait pu jouer, nonchalamment, juste pour le fun. Elle rouvrit les yeux et se redressa brusquement. Hé, c’était une idée. La musique l’occuperait, distrairait le groupe, et elle pourrait également gagner un peu d’argent en tant qu’artiste des rues. Elle opina du chef, ravie du tour de ses pensées. Tout le monde y gagnerait, pensa-t-elle. C’était décidé, à la prochaine étape dans une ville, elle achèterait une guitare, même d’occasion.

Elle fut distraite de ses pensées par un petit chien qui jappait et sautait autour d’elle. De bonne humeur, Maria regarda autour d’elle et vit une balle de base-ball qui trainait par là. Elle se leva, se pencha pour la ramasser et la lui lança. Ravi d’avoir trouvé une compagne de jeux, le chien s’élança en direction de la balle et la ramena vers Maria, la langue pendante, tout essoufflé. Riant de bon cœur, Maria récupéra la balle et la lança de nouveau, encore plus loin. Le chien revenait à bride abattue quand elle entendit un hurlement caractéristique.

« Maxwell !! Maximilian !!»

Oh, oh, c’était Michael. Il était le seul à utiliser les noms à rallonge de Max, ce que celui-ci détestait, d’ailleurs. Elle le vit courir en direction de ce dernier, un journal à la main. Son expression orageuse ne présageait rien de bon. Il avait dû lire quelque chose d’inquiétant dans ce journal. Peut-être quelque chose à propos d’enlèvements extra-terrestres ? Qu’est-ce qui pourrait bien mettre son cher Spaceboy dans un tel état d’énervement ? se demanda Maria. Elle laissa tomber son petit compagnon à quatre pattes et courut vers Michael. Elle le rejoignit au moment ou il jetait son journal à la tête de Max.

« Lis-moi ça, Max, lis moi ça ! »

Max, inquiet, récupéra le journal  qui était tombé par terre. Michael avait l’air bouleversé, non, plus que ça, dans un état d’agitation qu’il avait rarement vu chez on ami, pourtant doté d’un tempérament explosif. Mais pourquoi était-il dans cet état ? La une s’étalant en énormes caractères gras lui apporta une réponse immédiate : d’après le Daily Planet, un extraterrestre volant d’une force colossale avait fait son apparition dans la ville de Métropolis et avait sauvé la navette spatiale qui menaçait de s’écraser sur la terre puis il l’avait expédiée en orbite autour de la planète. Max lut tous les articles, tournant frénétiquement les pages pour connaître la suite des aventures de ce Superman, Liz penchée sur son épaule et lisant tout aussi avidement. Aucun doute, c’était bel et bien un extra-terrestre. Le Daily Planet n’était pas un journal de pacotille mais l’un des journaux les plus sérieux, et les plus anciens du pays. Si le titre à la une certifiait qu’un extra-terrestre en collant bleu se baladait dans le ciel de Métropolis, c’était probablement vrai, aussi saugrenu que cela soit.

Aucun être humain n’était doté d’une telle force et aucun d’eux ne pouvait voler. Les lèvres serrées, Max referma le journal et se plongea dans ses pensées. Qu’est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ? Pourquoi un extra-terrestre, si puissant soit-il, s’exposerait-il en plein jour à la population humaine ? Pourquoi aider les humains, pour se faire accepter ? Pourquoi vouloir se faire accepter ? Il avait beau être un extra-terrestre, Max était terrifié à l’idée que la planète entière apprenne son existence. Il souhaitait mener une vie calme auprès de Liz, avoir des enfants de la femme de sa vie, travailler, et faire que tous ceux qu’il aimait soient en sécurité.

Un Michael très énervé arracha violemment le journal des mains de Max et l’agita sous le nez d’Isabel qui venait de faire sa réapparition. Celle-ci s’en saisit et parcourut rapidement le Daily Planet. Un extra-terrestre ? A Métropolis ? Dans des collants bleus ? Elle leva les yeux au ciel, cherchant la force nécessaire pour ne pas étrangler ces crétins de frères qui semblaient croire ce ramassis de bobards. « Ne me dites pas que vous avalez cette couleuvre ! Un extra-terrestre volant en collant, et puis quoi encore, Babe sauvant le président ? »

« Isabel », gronda Michael, contenant à peine sa colère devant le mépris de sa sœur d’adoption, « il a soulevé la navette spatiale comme s’il s’agissait d’un fétu de paille ! Les scientifiques les plus renommés de la planète l’ont vu, les journalistes du monde entier l’ont vu, la NASA l’a vu, Lex Luthor et le foutu Président l’ont vu, qu’est-ce que tu veux de plus ? »

Isabel se mordit les lèvres, inquiète malgré elle. Ca avait l’air fou mais si c’était vrai ? Si ce clown volant était un extra-terrestre ? Son expérience avec les extra-terrestres, minus Max et Michael, avait été catastrophique alors elle ne s’approcherait pas de ce nouvel arrivant dans leur petite famille, même pour tout l’or du monde et elle se devait de remettre les points sur les i, au cas ou Michael aurait oublié ce dont les leurs leur avaient fait subir. « Dois-je te rappeler, mon cher, que tous les extra-terrestres qu’on a rencontrés voulaient nous utiliser, nous tuer, nous ont trahis, et se foutaient de la vie humaine comme de l’an quarante ? Tu veux faire quoi, traquer ce cinglé qui vole en public ? » lança-t-elle d’une voix cinglante. « Laisse tomber, Michael. On est déjà sur la liste des criminels les plus recherchés du FBI. Si on veut rester en vie, on doit rester loin de ce dégénéré à collant, compris ? »

Isabel déchira rageusement le journal et tourna les talons, marchant rapidement en direction du van et grimpant à l’intérieur. Elle s’assit à l’avant, à côté de place du chauffeur et elle croisa les bras, le regard fixé droit devant elle. Michael savait qu’il n’y avait rien à tirer d’elle. Il se tourna vers le reste du groupe qui avait été rejoint par Kyle. Celui-ci avait écouté les arguments d’Isabel et il était d’accord avec elle. Michael voulait se lancer à la recherche de ce nouvel extra-terrestre mais Kyle doutait que les autres soient d’accord avec lui. C’était beaucoup trop dangereux de se rendre à Métropolis pour enquêter, la ville devait grouiller d’agents du gouvernement, de militaires et de tout un tas de fana d’ovnis.

Kyle posa la main sur l’épaule de Michael, le secouant légèrement . « Michael, hé, Michael, t’es toujours là ? » Michael sursauta, n’ayant pas entendu Kyle arriver. Il se dégagea brusquement, n’aimant pas particulièrement être touché. « Quoi ? » aboya-t-il.

Kyle recula d’un pas devant la rage qui se dégageait de Michael et il tourna les yeux vers Max, lui demandant silencieusement d’intervenir. Max se passa la main dans les cheveux, notant machinalement leur longueur. Il devrait peut-être les faire couper. Mais Liz aimait ses cheveux longs alors il allait les garder. Secouant la tête, Max revint à la réalité et décida de faire face à Michael.

« Michael, tu sais très bien qu’Isabel a raison. On ne PEUT PAS aller à Métropolis », déclara-t-il d’une voix ferme. « Si ça se trouve, nos photos sont déjà placardées de partout à côté de celles de… Superman. C’est trop dangereux », conclut-il. Il grimaça en voyant la colère déformer le visage de Michael. Il n’avait pas l’intention de s’engager dans une bagarre avec lui mais Michael n’allait pas abandonner aussi facilement. Il avait évolué depuis qu’il était tombé amoureux de Maria, mais le mystère entourant leurs origines extra-terrestres avaient toujours eu le don de le fasciner, de le faire démarrer au quart de tour.

« Le roi a parlé, c’est ça, et les vassaux n’ont qu’à obéir », ragea Michael. Il en avait assez d’être materné, étouffé sous prétexte que le danger les cernait. Pourquoi diable Max ne voulait pas en apprendre davantage ? Cet extra-terrestre était apparemment différent puisqu’il avait sauvé des vies humaines. Il semblait pourvu d’une force inouïe et de ce fait, capable de se défendre contre n’importe quel ennemi. S’il était antarien, peut-être était-il là pour eux et la seule façon qu’il avait de les contacter était de s’exposer publiquement ? Désespéré, Michael exprima ses arguments à Max. Celui-ci l’écouta, troublé. Il devait reconnaître qu’il y avait du vrai dans ce que venait de dire Michael. Superman n’avait pas l’air d’agir comme les autres extra-terrestres qu’ils avaient déjà rencontré.  Cet intérêt pour les humains… ce n’était pas un trait commun chez les shapeshifters ou les skins. Hésitant, Max se tourna vers Liz tandis que Maria, la main sur le dos de Michael, le caressait tendrement afin de l’apaiser.

« Liz, qu’en penses-tu ? »

Liz secoua la tête. « Max, on en sait trop peu à son sujet pour l’instant. Ce Superman pourrait être un allié, mais il pourrait être un ennemi. Attends un peu », conseilla-t-elle sagement. « Réunissons le plus d’informations possibles, trouvons une bonne photo de lui qu’Isabel pourra utiliser pour visiter ses rêves, et restons loin de Métropolis, le temps que toute l’affaire se calme un peu. Roswell a été détrôné en tant que capitale extra-terrestre de la planète par cette ville, nous ne  pouvons pas y mettre les pieds ».

Max hocha la tête, convaincu par les conseils de Liz. Il soupira en se tournant vers Michael qui attendait anxieusement sa réaction. Celui-ci n’allait pas aimer ce qu’il allait lui dire.

*****

Pendant ce temps, à Métropolis, un grand jeune homme brun observait son nouvel appartement avec fierté. Il l’avait repeint, aménagé et décoré. Il se sentait bien dans cet environnement simple, mais chic. Il se dirigea vers l’unique chambre et sortit une valise de dessous le lit. Il l’ouvrit et prit le cadre photo argenté qui s’y trouvait. Il sourit devant les visages souriants d’un couple d’une soixantaine d’années.  Ses parents. Les personnes qui l’avaient recueilli, élevé, aimé, et qui lui avaient donné une éducation basée sur l’amour et la compréhension.

Il se dirigea vers le canapé et déposa le cadre photo sur la commode qui se trouvait là. Il recula afin de juger si c’était là le bon endroit. Il pencha la tête de côté et décida que c’était parfait. Maintenant, tout ce dont il avait besoin, c’était d’une bonne bière bien fraiche. Une fraction de seconde plus tard, le même jeune homme était assis confortablement sur le canapé, les jambes étendues devant lui et posées sur la table basse, une bière à la main et un téléphone dans l’autre. Il laissa sonner à trois reprises, sachant que son père ou sa mère allait décrocher sous peu. Il sourit quand la voix de sa mère lui parvint.

« Mon chéri, je ne m’attendais pas à ton coup de fil, tout va bien ? » s’enquit Martha Kent.

« Tout va bien, maman, je me repose. La journée a été longue », répondit Clark avec un grand sourire satisfait.

« J’ai vu ça, mon grand », sourit Martha. Elle était tellement fière de son fils. Il n’avait pas hésité à sauver des vies humaines. Sa vie toute entière avait basculé le jour ou il avait décidé de mettre ses dons au service de l’humanité. Sa vie ne serait pas facile, les médias n’allaient pas le lâcher, l’armée, les gouvernements du monde entier allaient le traquer afin de le débusquer, voire même de l’enfermer et de l’étudier. Mais ce risque n’allait pas l’arrêter. Il avait tous ces pouvoirs et il ne pouvait pas ne pas les utiliser pour aider les êtres humains.

« Papa n’est pas là ? » demanda Clark.

«  Il est en train de regarder la télé. Les exploits de Superman passent en boucle ».

Clark éclata de rire. Son père scotché devant la télé pour admirer les exploits de Superman, alors qu’il avait été le témoin de ses tous premiers tours de force. Mais il savait que son père était en fait fier de lui et qu’il était probablement en train d’enregistrer  à la télé cet évènement extraordinaire, ses premiers exploits  ‘officiels’.  « Ne le dérange pas, alors », lui dit-il. « De toute façon, je compte passer demain matin, de bonne heure ».

« Très bien, et fais attention », conseilla Martha. Et si des témoins voyaient Clark s’envoler depuis son appartement ?

« Ne t’inquiètes pas, maman, je ferais attention. A demain ».

Clark raccrocha et secoua la tête. Les parents, quelle espère à part. Il était pratiquement indestructible et sa mère continuait à se faire du souci pour lui. Il sourit et se leva. Il était temps d’aller se coucher. Demain l’attendait une dure journée au Daily

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