(no subject)

Dec 02, 2010 23:33

Titre :  Frohe Weinachten
Lutin-Auteur : Lutinsomniaque
Perso/pairing :  Allemagne, Autriche, Hongrie, Liechtenstein, Prusse, Suisse (façon "famille germanique")
Note : Utilisation des noms humains.
En réponse à cette requête, qui était pour un fanart à la base mais qui m'a inspiré cette courte... heu, fic. Je sais qu'il manque des pays pour que la "famille" des pays dits germains soit au complet mais j'avoue, je voulais juste faire avec ceux-là. Que les puristes ne m'en veuillent pas.


« Qu’est-ce que tu as mis en haut de cet arbre, Gilbert ? »

« Ben c’est un poussin, ça se voit ! T’as déjà la vue qui baisse à ton âge, West ? »

« Non. Je ne sais même pas pourquoi j’essaye de comprendre ton sens de la décoration… »

« Tu fais bien de le faire remarquer, il n’en a aucun ! »

Les deux frères allemands se retournèrent pour voir Hongrie et Autriche entrer dans le salon, les bras chargés de sacs et les vêtements chargés de neige.
Prusse ricana car imaginait bien que mentalement son cadet devait pester à cause du ménage à refaire mais se gardait bien de le faire savoir aux invités par politesse. Heureusement que lui était trop cool pour être poli.

« Vous avez tout salopé le parquet de West, hehe ! »

« B-Bruder ! Ca ne se dit pas ! »

« C’était ouvert alors on est entrés, ne commence pas ! » Hongrie rangea sa poêle lorsqu’elle se tourna vers Allemagne, « Ludwig, je suis désolée pour la neige je passerai un coup de balai une fois que tout sera posé… »

« Ne l’écoute pas, ce n’est pas grave. L’important c’est que vous soyez arrivés malgré le temps. »

« Mouais, ben en parlant de temps vous êtes grave en retard ! Et les suisses sont toujours pas là ! »

« Laisse-moi te débarrasser de ton manteau, chéri… »

La seconde suivante, le manteau lourd et humide de neige d’Autriche atterrissait sur la tête de Prusse.

« Waaah ça va pas, c’est froid ! T’es qu’une tarée !! »

« Et toi un rustre qui fait chaque année les pires efforts pour gâcher notre Noël ! Mets-la en sourdine pour une fois ! »

« Oui, ce ne serait pas plus mal. Comme si cela nous faisait plaisir de réveillonner avec un pareil idiot. »

« Oh la ferme, l’aristo ! »

« Ils n’ont pas tort, bruder. Leur retard n’est dû qu’à la neige, qui doit aussi bloquer Vash et Lily quelque part. »

Ludwig ignora les protestations indignées de son frère criant au favoritisme et rappela à l’ordre un de ses chiens très intéressé par un sac que tenait encore Roderich. Ce dernier insistait d’ailleurs sur le fait que c’était lui qui avait fait le dessert et qu’il ne voulait entendre aucun commentaire -prusse- à ce sujet. La menace d’une poêle n’étant jamais trop loin, Gilbert se garda mentalement ses impressions sur les passe-temps de gonzesse de l’aristo.

Hongrie termina de mettre sur la table les divers plats qu’elle et Autriche avaient amené en les commentant avec impatience ; il ne manquait plus que les deux retardataires pour que la soirée commence, aussi décidèrent-ils de les attendre pas trop loin de la cheminée.

Roderich s’était installé au piano sans demander son reste, comme chaque année. Ludwig et lui discutaient musique et actualités sans que cela l’empêche de jouer, et de leur côté Elizaveta et Gilbert débattaient des goûts discutables du second en matière de décorations de Noël en essayant de ne pas en venir aux mains - difficilement.
La pièce sentait le vin chaud et le pain d’épice tandis qu’au dehors la nuit tombait doucement dans le silence et la neige, finissant le cadre d’un traditionnel réveillon de Noël dans une famille un peu spéciale.

Suisse et Liechtenstein n’arrivèrent qu’à l’heure des cadeaux à cause de routes bloquées par la neige trop importante, mais aucun pas même Prusse ne leur reprocha. (ils connaissaient trop bien le caractère de Vash, après tout.)

« J’espère que t’as pensé au chocolat quand même ! »

« Bruder ! »

« Gil’, t’as vraiment aucune manière ! »

« Ah comme si tu pouvais critiquer, à la mention du chocolat t’avais déjà la bave aux lèvres ! »

« Qu… p-peut-être, mais moi je ne le réclame pas ! »

Le fusil de Vash pointé sur Gilbert interrompit Elizaveta.

« Comme si j’allais dépenser mon argent pour toi, espèce de… »

« Weeeest, il me menace ! »

Tandis qu’Allemagne se retrouvait malgré lui à servir de bouclier humain à son frère (qui parvint à calmer la tension en proposant des bières acceptées à l’unanimité), Liechtenstein en profita pour tirer la manche d’Autriche qui dut se pencher pour écouter ce qu’elle avait à lui confier à voix basse :

« Grand frère a du chocolat pour tout le monde en fait… et un cadeau pour vous, mais il ne veut pas qu’on le voit vous le donner. »

Roderich ne parut pas surpris le moins du monde et se contenta d’un sourire.

« Cet idiot… »

« Heh toi ! Qu’est-ce que tu racontes à ma sœur ?! »

« Ah nous parlions justement de toi Vash. Je lui contais une anecdote de notre jeunesse pendant laquelle tu déclarais vouloir-… »

« T-tu… Lily, bouche-toi les oreilles ! »

« Heee de quoi tu parles l’aristo ? Vas-y, fais profiter ! »

« Pour une fois ce crétin a raison, raconte Rody ! »

« Crétine toi-même, travelo ! »

« Puceau ! »

« Elizaveta, ne te rabaisse pas au niveau de cet idiot voyons. Eh bien quand nous étions jeunes, Vash… »

« LUDWIG ! C’est ta maison, fais-les taire ! »

« Laisse, tu vas renverser ta bière. »

Allemagne poussa un soupir et servit le repas pour chacun en espérant limiter les dégâts. Ils changeaient d’hôte chaque année, mais où que ce soit le résultat était le même au lendemain. L’année précédente chez Autriche avait été particulièrement mouvementée. Pourtant il y repensa avec un sourire.
Et au fond c’était pareil pour chacun d’eux ; ils n’auraient échangé leur famille un peu spéciale pour rien au monde.

liechtenstein, *fic, prusse, allemagne, suisse, hongrie, autriche

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