Tout s'accélère
Peu de temps après mon précédent poste, j'ai essayé de me renseigner pour savoir quand je devrais prendre mon poste. On m'a répondu que les quatre premiers seraient appelés pour le 2 mars et que, en ce qui me concerne, on ne pouvait donc me donner de réponse plus précise que "dans plusieurs mois". Je m'attendais donc à devoir patienter au moins jusqu'en avril et j'ai prévenu l'organisme de soutien scolaire avec lequel je travaille pour prévoir une transition avec un remplaçant vers la mi-mars. Je croyais voir large, forcément !
Mais c'était sans compter sur les rouages parfois un peu obscurs de l'administration... Car finalement, on m'a appelée jeudi dernier pour me demander de prendre mon poste... le 2 mars ! Moi qui venais d'annoncer aux familles mon prochain remplacement, j'ai dû les recontacter pour les prévenir que ça allait se faire plus tôt que prévu et, avec l'arrivée des vacances, les adieux ont été un peu précipités. Il y a même un de mes élèves auquel je n'aurai pas l'opportunité de dire au revoir autrement que par messages interposés... Dommage, c'était un des mignons ! Mais bon, je n'ai pas trop le choix. Et dans l'ensemble je dois avouer que je suis plutôt contente d'arrêter les cours particuliers. Ils ont permis de limiter l'hémorragie de mon compte en banque mais, à la longue, cela devenait un peu fatigant (le trajet qui dure parfois autant que le cours lui-même, transports en commun obligent ; la difficulté à anticiper les notions à aborder quand on n'a pas régulièrement accès aux leçons ; la confrontation au même fléau qu'en classe, à savoir le manque de motivation le plus total...).
Il n'empêche, j'ai un peu de mal à réaliser que, dans deux semaines, ma nouvelle vie professionnelle va commencer. Je m'étais habituée à l'idée que l'attente allait durer encore un peu, et voilà que je suis tout près de la reprise. Finies, les journées passées à la maison, à m'organiser à peu près comme je voulais. Le temps risque de nouveau de me manquer pour tout : le ménage, la lecture, l'écriture, la vie de couple, la vie sociale... J'avoue que je redoute un peu cette transition. Il va falloir que je trouve un nouveau rythme. En même temps, je ne devrais pas, cette fois, rapporter du travail le soir et le weekend. J'espère que cela me permettra de vivre la situation un peu plus en douceur.
Mais bon, n'allez pas croire non plus que je ne fais que me tourmenter ! Je suis toujours ravie (et un peu sidérée) d'avoir réussi le concours. Je suis très contente de commencer bientôt et de ne pas avoir à patienter encore de longs mois, sans salaire, en reportant tous mes projets. Et je suis impatiente et excitée à l'idée de faire mes premiers pas dans mon nouveau métier qui, je l'espère, me conviendra bien mieux que le précédent...
En attendant, il me reste donc deux semaines pour essayer de tout mettre en ordre dans ce que je projetais de faire avant ma prise de poste. Il me reste un peu de rangement pour avoir l'esprit tranquille... Et de la lecture, aussi : j'aimerais finir La Dramaturgie de Lavandier (j'ai déjà fini - mais pas vraiment fini de digérer - L'anatomie du scénario, de Truby). D'ailleurs, je pense revenir bientôt faire un petit point ici sur l'écriture de manière générale...
Mais c'était sans compter sur les rouages parfois un peu obscurs de l'administration... Car finalement, on m'a appelée jeudi dernier pour me demander de prendre mon poste... le 2 mars ! Moi qui venais d'annoncer aux familles mon prochain remplacement, j'ai dû les recontacter pour les prévenir que ça allait se faire plus tôt que prévu et, avec l'arrivée des vacances, les adieux ont été un peu précipités. Il y a même un de mes élèves auquel je n'aurai pas l'opportunité de dire au revoir autrement que par messages interposés... Dommage, c'était un des mignons ! Mais bon, je n'ai pas trop le choix. Et dans l'ensemble je dois avouer que je suis plutôt contente d'arrêter les cours particuliers. Ils ont permis de limiter l'hémorragie de mon compte en banque mais, à la longue, cela devenait un peu fatigant (le trajet qui dure parfois autant que le cours lui-même, transports en commun obligent ; la difficulté à anticiper les notions à aborder quand on n'a pas régulièrement accès aux leçons ; la confrontation au même fléau qu'en classe, à savoir le manque de motivation le plus total...).
Il n'empêche, j'ai un peu de mal à réaliser que, dans deux semaines, ma nouvelle vie professionnelle va commencer. Je m'étais habituée à l'idée que l'attente allait durer encore un peu, et voilà que je suis tout près de la reprise. Finies, les journées passées à la maison, à m'organiser à peu près comme je voulais. Le temps risque de nouveau de me manquer pour tout : le ménage, la lecture, l'écriture, la vie de couple, la vie sociale... J'avoue que je redoute un peu cette transition. Il va falloir que je trouve un nouveau rythme. En même temps, je ne devrais pas, cette fois, rapporter du travail le soir et le weekend. J'espère que cela me permettra de vivre la situation un peu plus en douceur.
Mais bon, n'allez pas croire non plus que je ne fais que me tourmenter ! Je suis toujours ravie (et un peu sidérée) d'avoir réussi le concours. Je suis très contente de commencer bientôt et de ne pas avoir à patienter encore de longs mois, sans salaire, en reportant tous mes projets. Et je suis impatiente et excitée à l'idée de faire mes premiers pas dans mon nouveau métier qui, je l'espère, me conviendra bien mieux que le précédent...
En attendant, il me reste donc deux semaines pour essayer de tout mettre en ordre dans ce que je projetais de faire avant ma prise de poste. Il me reste un peu de rangement pour avoir l'esprit tranquille... Et de la lecture, aussi : j'aimerais finir La Dramaturgie de Lavandier (j'ai déjà fini - mais pas vraiment fini de digérer - L'anatomie du scénario, de Truby). D'ailleurs, je pense revenir bientôt faire un petit point ici sur l'écriture de manière générale...