Jan 30, 2007 22:06
Peu importe ces pathétiques instants perdus
Les heures vident de sens et d'humanité
Qui ont donnés toutes mes longues journées
Et continuent à faire de ma vie une fuite éperdue
Peu importe l'être que je suis
L'ombre que je véhicule comme une maladie
Ce je ne sais quoi qui flotte autour de moi
Et reste tapi dans mon regard et ma voix
Peu importe ce que j'ai fait avant
Les moments où tout aurait pu basculer
Pour le pire sans le meilleur évidemment
Et ces actes absents qui sont en train de me dévorer
Peu importe, vraiment, ces bouteilles à la mer
Les cris silencieux qui ne me sauveront pas
Me font gaspiller mes derniers souffles amers
Et mes derniers mots, aussi tristes et invisibles que moi.