Avoir les balls (ou pas)
Un an à prendre mon élan, à me demander si j'ai fait le bon choix et si ça va réellement aboutir à quelque chose. J'étais tellement axée dessus que mes plantages à répétition aux oraux de concours en sont le résultat plus ou moins avoué.
J'ai repris mes études. Ou plutôt je me suis réinscrite à l'université (les cours n'ont pas encore commencé). Ca faisait plus d'un an que je tournais autour du pot, à me dire que je ne pouvais plus me contenter de mon bac obtenu dans la douleur (si je puis dire; j'en ai chié pour l'avoir tellement j'étais pas bien à l'époque) et malgré les 2 années de droit parties en sucette qui ont suivi.
J'ai pris les renseignements, consulté les livrets, vu/revu/rerevu les modalités d'inscription. J'ai commencé à acheter les ouvrages de la bibliographie (d'ailleurs j'ai dû en reprendre un puisque les titres avaient changé dans la matière). J'ai guetté le site de préinscription et rempli ma demande d'admission. J'ai attendu, avec le coup de flippe des documents pas conformes et la honte de remettre le nez sur mon relevé de notes d'il y a 20 ans. J'ai eu les papillons dans le bide en voyant "acceptée". Et pouf, attente de l'ouverture du site d'inscriptions administratives, paiement, envoi des pièces supplémentaires. Un matin arrive le sésame tant attendu: le livret officiel, la carte d'étudiant/d'accès à la BU; Puis enfin, le formulaire d'inscription pédagogique, pour lequel j'attends la validation avant d'avoir accès au reste des cours.
Je pars donc pour une licence d'histoire à distance (mention histoire de l'art, pour ne pas perdre de vue ce que j'ai fait au lycée). 3 ans.Je ne sais pas si je vais y arriver. Je sais aussi l'investissement que ça va me demander. Je sais que je vais avoir forcément des moments WTF et de découragement.
Ce que je vois pour le moment, c'est que je m'éclate sur le peu de cours auquel j'ai accès pour l'instant (l'université est fermée pour vacances estivales et devrait réouvrir fin août). Mais genre je m'amuse vraiment. Je suis contente d'apprendre de nouvelles choses, de faire mes petits répertoires en attendant les fiches de révisions, de remplir mes porte-vues avec les cours récupérés. Mon test d'anglais fait que j'intègre le niveau B2 (le plus haut c'est C1). En français il semblerait que ça soit le haut du classement suite aux tests (et pourtant j'en ai fait un à plusieurs reprises parce que mon résultat ne me plaisait pas). En histoire de l'art, même punition: je rectifie juste un peu mes réponses avec les TD, celles que j'ai trouvées par moi-même n'étant peut-être pas assez précises.
Peu de personnes sont au courant de ça. Pour 2 raisons: c'est une décision qui ne regarde que moi, et vu ma propension à l'échec, je préfère ne pas me réjouir trop vite.
Mais pour le moment, je surkiffe ce que je fais. Si on m'avait dit que j'aimerais ça 20 ans après m'être rétamée dans les grandes largeurs, je pense que j'aurais rigolé. Plus maintenant
J'ai repris mes études. Ou plutôt je me suis réinscrite à l'université (les cours n'ont pas encore commencé). Ca faisait plus d'un an que je tournais autour du pot, à me dire que je ne pouvais plus me contenter de mon bac obtenu dans la douleur (si je puis dire; j'en ai chié pour l'avoir tellement j'étais pas bien à l'époque) et malgré les 2 années de droit parties en sucette qui ont suivi.
J'ai pris les renseignements, consulté les livrets, vu/revu/rerevu les modalités d'inscription. J'ai commencé à acheter les ouvrages de la bibliographie (d'ailleurs j'ai dû en reprendre un puisque les titres avaient changé dans la matière). J'ai guetté le site de préinscription et rempli ma demande d'admission. J'ai attendu, avec le coup de flippe des documents pas conformes et la honte de remettre le nez sur mon relevé de notes d'il y a 20 ans. J'ai eu les papillons dans le bide en voyant "acceptée". Et pouf, attente de l'ouverture du site d'inscriptions administratives, paiement, envoi des pièces supplémentaires. Un matin arrive le sésame tant attendu: le livret officiel, la carte d'étudiant/d'accès à la BU; Puis enfin, le formulaire d'inscription pédagogique, pour lequel j'attends la validation avant d'avoir accès au reste des cours.
Je pars donc pour une licence d'histoire à distance (mention histoire de l'art, pour ne pas perdre de vue ce que j'ai fait au lycée). 3 ans.Je ne sais pas si je vais y arriver. Je sais aussi l'investissement que ça va me demander. Je sais que je vais avoir forcément des moments WTF et de découragement.
Ce que je vois pour le moment, c'est que je m'éclate sur le peu de cours auquel j'ai accès pour l'instant (l'université est fermée pour vacances estivales et devrait réouvrir fin août). Mais genre je m'amuse vraiment. Je suis contente d'apprendre de nouvelles choses, de faire mes petits répertoires en attendant les fiches de révisions, de remplir mes porte-vues avec les cours récupérés. Mon test d'anglais fait que j'intègre le niveau B2 (le plus haut c'est C1). En français il semblerait que ça soit le haut du classement suite aux tests (et pourtant j'en ai fait un à plusieurs reprises parce que mon résultat ne me plaisait pas). En histoire de l'art, même punition: je rectifie juste un peu mes réponses avec les TD, celles que j'ai trouvées par moi-même n'étant peut-être pas assez précises.
Peu de personnes sont au courant de ça. Pour 2 raisons: c'est une décision qui ne regarde que moi, et vu ma propension à l'échec, je préfère ne pas me réjouir trop vite.
Mais pour le moment, je surkiffe ce que je fais. Si on m'avait dit que j'aimerais ça 20 ans après m'être rétamée dans les grandes largeurs, je pense que j'aurais rigolé. Plus maintenant